Peut on etre pleinement homme sans penser a la mort ?

Peut on etre pleinement homme sans penser a la mort ?

Peut on etre pleinement un homme sans penser a la mort ?

Un sujet plutot paradoxal, car, ce qui fait qu’un homme est un homme c’est le fait que premierement il a conscience de lui, il sait qu’il vit, qu’il existe (contrairement aux animaux qui eux, subissent leurs vies) MAIS aussi (et donc) le fait qu’il sache que cette vie s’arrete un jour , Car « vivre c’est mourir a chaque instant » et l’homme en est tout a fait conscient, Donc ce qu’insinue le sujet c’est que l’homme est homme parce ce qu’il sait qu’il vit et qu’il va mourir et si il oubliait ceci, alors il ne serait plus un humain, Et l’adverbe « pleinement » etant le synonyme de l’adverbe « absolument » alors, une vie serait elle absolument, authentiquement vecue si celui qui la vivait n’etait plus vraiment un homme ? L’essence de la vie humaine n’est elle pas sa fin et surtout la conscience de sa fin ? I/ Une vie d’insouciance ne serait pas pleinement vecue «Memento mori » pour vivre pleinement? On a tendance a croire que l’on vit d’autant plus et mieux lorsque l’on a conscience de sa mort , Point de vue de Seneque : On gaspille sa vie car

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on a pas conscience de sa valeur et donc on ne la vit pas assez pour soi mais pour les autres, D’apres lui, plus on a conscience de sa mortalite, plus on va se demander comme employer son temps de maniere a vivre pleinement pour soi,

II/Une trop grande conscience de sa mortalite serait un frein a la vie en elle meme, Si on pense trop au fait que tout a une fin, alors on n’ose s’attacher aux choses, aux autres, autrement dit a tout ce qui fait une vie humaine de peur de les perdre, Mais dans ce cas la, on se prive des plaisirs de la vie, on vit tristement, Or une vie triste n’a rien d’authentique Point de vue de Spinoza : Les gens qui vivent avec l’idee de la mort sont ceux qui la craignent or une vie de crainte et une vie de servitude, Et de toute facon comme nous sommes impuissants face a la mort, vivre en y pensant tout le temps reviendrait a etre tout le temps triste, III/ La doctrine existentialiste comme compromis ? Point de vue de Sartre : L’existence est contingente, la vie est donc « gratuite », « donnee », Donc c’est a nous de construire notre existence, Ce qui definit si une vie a ete « gaspillee » ou authentiquement vecue ce sont les actes qui la composent, Alors peu importe que l’on est vecu en ayant toujours en tete que l’on allait mourir un jour ou bien que cela ne nous ait jamais traverse l’esprit, La seule chose qui compte c’est ce qu’on a fait de notre vie, Conclusion : On peut vivre pleinement tout en ayant conscience de sa mort, Mais on peut tout aussi bien vivre sans jamais y penser car de toute facon on est « pleinement un homme » (ou non) selon les actes qui ont diriges notre vie, qu’elle fut courte ou longue,