PARCOURS FLECHE SUR LES FLEURS DU MAL DE CHARLES BAUDELAIRE

Gustave Bourdin, l’ouvrage est alors accusé pour « outrage à la morale publique et religieuse Mais Baudela Swipe to Wew next page Baudelaire et les éditeurs de l’œuvre ne seront condamnés que pour « outrage à la morale publique » d’une amende de 400 francs et d’une suppression de six poèmes de l’ouvrage. Ce recueil fut qualifié d’immoral » et de « révolutionnaire Y. Dans les poèmes supprimés, Baudelaire parfois frôle même la pornographie (notamment dans « Les Bijoux « Le Léthé ») et le sadisme (« A celle qui est trop gaie »).

Malgré tout, Baudelaire le soutien de son ami Victor Hugo qui dit du recueil qu’il est « un frisson nouveau Baudelaire ne paiera cependant que 50 francs d’amende grâce à une lettre qu’il a envoyée à l’impératrice Eugénie, qui diminua son amende. Parallèlement, un autre ouvrage fut aussi attaqué par la justice : Madame Bovary de Gustave Flaubert. 2. L’œuvre des Fleurs du Mal est séparée en six sections Spleen et Idéal Tableaux Parisiens Le Vin Fleurs du Mal Mort 3. Selon moi, cet ouvrage a été formé de manière à représenter une vision idéale d’une vie, notamment de celle de son auteur.

Spleen et Idéal, la première section est représentative d’une certaine mélancolie, montrant un total désespoir ou même un dégout du quotidien : il y mêle la vie, la fuite du temps, la mort, et les femmes comme des leitmotivs omniprésents dans son œuvre et son quotidien comme un idéal non atteint. Cette section regroupe facilement toutes les formes de poèmes fixes comme le sonnet dans « Parfum exotique » ou encore le pantoum dans « Ha 0 de poèmes fixes comme le sonnet dans « Parfum exotique » ou encore le pantoum dans « Harmonie du soir Il est aussi riche en igures de style allant de la simple comparaison à l’antépiphore.

Dans Tableaux Parisiens, la seconde section de l’œuvre, Baudelaire essaye de mettre de côté la fatalité de la première section pour se concentrer sur le quotidien notamment le sien qui se déroule essentiellement à Paris. Cette section met en scène des poèmes parlant de personnages souvent réellement vu comme « Les petites vieilles » ou « A une passante Il écrit même souvent le poème pendant la scène elle-même. La troisième section intitulée « Le Vin h, résume plutôt un plaisir : celui du vin, de boire. II y consacre les cinq poèmes de l’œuvre.

Et chaque poème est consacré à un consommateur précis dont le premier où il présente la boisson. Fleurs du Mal, quatrième section est dédiée aux femmes, il englobe douze poèmes qualifiant soit en bien soit en mal la Femme. C’est dans cette section que fut condamnés le plus de poemes. La cinquième section, « Révolte » est purement spirituel, c’est ? cause de cette section que Baudelaire fut attaqué pour outrage à la morale religieuse II y attaque même Dieu et se considère égal à lui, notamment dans « Abel et Caïn Enfin dans la sixième section, Baudelaire tire une conclusion parfaite.

Au fil des six poèmes, il y fait mourir les principaux protagonistes de son ouvrage pour finir sur une magnifique dédi poèmes, il y fait mourir les principaux protagonistes de son ouvrage pour finir sur une magnifique dédicace à un ami. Ainsi, Les Fleurs du Mal est constitué de manière fluide passant de la vanité, aux plaisirs recherchés, à la mort. Elle reflète la volonté d’un idéal compromis par le temps donc abandonnée. 4. Pour moi, « Spleen » et « Idéal » ont été reliés car ils eprésentent deux contradictions, peut-être un quotidien contre un rêve pour Baudelaire.

Mais aussi « Spleen » pourrait signifier une décadence, la tristesse, l’ennui parallèlement à « Idéal » qui serait l’utopie, l’apogée, le bonheur, ou la frénétique joie : Une vérité contre une volonté recherché par Baudelaire. Ill. La section « Spleen et Idéal » Poèmes centrés sur l’angoisse du temps. « Remords posthume » : Dans ce poème, Baudelaire s’adresse ? une femme, il lui dit notamment « Lorsque tu dormiras » au vers no 1 pour faire allusion à sa mort puis « le ver rongera ta peau omme un remords ».

Ainsi, Baudelaire lui conseille de se repentir de toutes ses sottises regrettées afin d’avoir une mort paisible et érudite contrairement aux vers no 12 et 13 où « Le tombeau [lui] dira : « Que vous sert, courtisane imparfaite, / de n’avoir pas connu ce que pleurent les morts ? » » « Chant d’Automne » : Dans ce poème, Baudelaire joue sur l’anticipation. En effet dans la première partie du poème, il raconte le futur lors du passage de l’été à l’automne : « C’était hier l’été ; voi 4 0 poème, il raconte le futur lors du passage de l’été à l’automne : ? C’était hier l’été ; voici l’automne ! ? au vers na 15. puis il qualifie l’hiver comme facteur de « colère, / Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé ». Enfin dans la deuxième partie du poème, Baudelaire parle à une femme en lui disant « Aimez-moi, tendre cœur! » au vers na 21 suivi de « Courte tâche ! La tombe attend » au vers na 25. Il lui explique qu’il faut l’aimer tant qu’il en est encore temps. « L’Horloge » : Comme son titre l’indique ce poème se concentre sur la machine à temps, la pendule. Celle « dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi ! ? » au vers n02.

Ce poème est une sorte d’invitation au Carpe Diem : en effet à de nombreuses reprises il nous rappelle que le temps passe, vite et qu’il « gagne sans tricher, à tout coup » au vers no 18 et qu’il faut donc en profiter comme aux vers no 15 et 16 Les minutes, mortel folâtre sont des gangues qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or ! Il qualifie l’horloge de « dieu sinistre » ce qui montre l’emprise qu’a cette machine sur notre vie. Il nous dit de nous dépêcher de vivre car au vers na 7 « Chaque instant te dévore un morceau du délice », aux vers n09 à 12 : « la Seconde /

Chuchote Je suis Autrefois, / Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde ! pour finir sur l’heure qu’il compose des notions d’ « Hasard de « Vertu » et de « Repentir » qui nous diront : « Meurs, vieux lâche ! notions d’ « Hasard », de « Vertu » et de « Repentir » qui nous diront : « Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! Soit trop tard pour profiter des instants offerts et passés. Poèmes centré sur le goût de l’Ailleurs, de l’évasion. « Parfum exotique » : Ce poème se rapporte à l’évasion déjà avec son titre qui donne goût aux voyages.

Ce sonnet nous brosse le ortrait d’un paysage idyllique d’abord au vers n03 avec « rivage heureux aux vers nos à 8 « Une île paresseuse où la nature donne / Des arbres singuliers et des fruits savoureux ; / Des hommes dont le corps est mince et vigoureux, / Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne. ». Aux vers 1 et 4, Baudelaire nous décrit ce qui semble être un coucher de soleil : « en un soir chaud d’automne » «Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone D. Dans ce poème, Baudelaire semble nous dressé la reproduction de son séjour aux îles Mascareignes qu’il avait effectué à ses 20 ans. ?? L’invitation au Voyage » : Ce poème est d’entrée explicite au thème qu’il aborde car dès son titre on découvre qu’il s’agit surement d’un récit vécu ou non de voyage. Dans ce poème, Baudelaire s’adresse à une femme : « ma sœur il lui décrit un endroit merveilleux où il pourrait « vivre ensemble ! / Aimer ? loisir / Aimer et mourir » aux vers n03, 4 et 5. Il qualifie ce lieu ? l’aide d’un o,’thme ternaire « Luxe, calme et volupté » aux vers n014, 28 et 42. « A une dame créole » : Dans ce poème, Baudelaire 6 0 « Luxe, calme et volupté » aux vers n014, 28 et 42. ?? A une dame créole » : Dans ce poème, Baudelaire n’adresse pas à un message direct comme à son habitude aux lecteurs mais il s’adresse à la dame créole en question, seule protagoniste du sonnet. Il complimente tout de même son pays au vers nol avec « Au pays parfumé que le soleil caresse, » puis la femme des vers nD4 à 8. Puis aux tercets du poème, Baudelaire invite cette dame à venir « au vrai pays de gloire, / Sur les bords de la Sein ou de la verte Loire » selon lui. Poèmes centrés sur la mort. ? Hymne à la beauté » : Dans ce poème, Baudelaire tient d’abord, urant les deux premières strophes, un discours élogieux sur la beauté malgré un petit indice aux vers na 1 « ou sors-tu de l’abime ? D’abord ce n’est pas évident mais ensuite on se rend compte qu’il parle de la mort. A la troisième et quatrième strophe, il commence à entrer dans les reproches avec «Tu sèmes au hasard la joie et les désastres, / et tu gouvernes tout et ne réponds de rien » ou encore « Tu marches sur tes morts dont tu te moques ».

Baudelaire à l’air aussi de beaucoup s’intéresser ? la vie après la mort car il fait de nombreuses allusions au Paradis t à l’Enfer : « Viens-tu du ciel profond ou sors tu de l’abîme , » au vers no 1, « infernal et divin » vers nD2, « bienfait et crime » au vers n03, « Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres » vers n09, « joie et désastre » au vers no 1 1, « Que tu vi gouffre noir ou descends-tu des astres » vers n09, « joie et désastre » au vers no 1 1, « Que tu viennes du Ciel ou de renfer » vers n021, et enfin « De Satan ou de Dieu » au vers na25. ? Le Flambeau Vivant » : Ce poème résulte de l’ascension après la mort. Il conte le fait que Pâme monte aux cieux. ? Ils célèbrent la Mort, / Vous marchez en chantant le réveil de mon âme » ou encore « Me sauvant de tout piège et de tout péché grave, » aux vers n012, 13 et 5. « Sépulture » : Dans ce poème, Baudelaire conte la vie après la mort mais pas la mort spirituelle mais la mort matérielle et existante, dans le cimetière.

Il y résume tous les préjugés des cimetières lugubres et inquiétants avec « L’araignée y fera ses toiles » au vers no 7 ou encore « Vous entendez toute l’année / Sur votre tête condamnée / Les cris lamentables des loups » aux vers nD9, 10 et 11. Pour finir sur « des sorcières faméliques » au vers n012. Baudelaire semble conseiller le futur mort comme s’il l’était lui déjà, il parle au présent sans supposition, il est sûr de ce qu’il avance.

Poèmes centrés sur la condition marginale de l’auteur. « La Muse Vénale » : Selon mol, ce poème reflète de la condition marginale de l’auteur car il met en scène une femme apparemment pauvre et sans ressources cherchant un moyen pour subvenir à ses besoins : « Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, » au vers nol 1, ou encore « saltimbanque à jeun » au vers no 12. Comme le dit Ba B0