Paragraphe de developpement sur un extrait de dom juan

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PARAGRAPHE DE DEVELOPPEMENT SUR UN EXTRAIT DE DOM JUAN CONSIGNE : En etudiant le fond et la forme, montrez que Sganarelle critique durement le libertinage amoureux de son maitre dans la scene 1 de l’acte I. Dans la premiere partie de la tirade, Sganarelle devoile la veritable identite de son maitre en dressant un portrait extremement pejoratif de Don Juan. Dans une de ses envolees verbales, Sganarelle affirme que Don Juan est le « […] plus grand scelerat que la terre ait jamais porte » (l. 7-58). En traitant son maitre de scelerat, Sganarelle dresse un portrait tres peu enviable de son maitre. Non seulement le valet de Don Juan est suppose tenir le secret qui l’unit a ce dernier, mais il est cense le respecter puisqu’il est son subordonne. En utilisant un vocabulaire aussi pejoratif et en employant une hyperbole aussi forte, Sganarelle montre qu’il ne porte pas Don Juan dans son c? ur. C’est une critique profondement virulente de ce « coureur de jupons ».

Ensuite, il poursuit son elan en accumulant les termes tres negatifs qui ternissent evidemment l’image que pouvait se faire Gusman du mari de sa maitresse : « […] un enrage, un chien, un diable, un

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Turc, un heretique […] » (l. 58-59). En accumulant les termes pejoratifs pour qualifier son maitre, Sganarelle montre bien son grand ressentiment. En associant Don Juan au diable, terme qui evoque l’atmosphere tres religieuse de l’epoque et qui est l’oppose du comportement que doit adopter le bon chretien, ou au Turc, qu’on associe a l’epoque a un etre cruel, Sganarelle exprime la haine qu’il ressent.

Ainsi, il dresse a Gusman un portait tres peu enviable du mari de Done Elvire. En ce sens, le propos cinglant et acrimonieux de Sganarelle temoigne bien du fait que celui-ci n’approuve pas du tout le comportement de libre-penseur de Don Juan. Cette partie culmine lorsque Sganarelle exprime son mecontentement vis-a-vis du libertinage de Don Juan. Comme il ne se comporte pas en bon chretien et, surtout, en gentilhomme, Don Juan est juge comme un etre meprisable et meprisant. L’accumulation « […] dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne […] » (l. 7-68) traduit bien le fait que, pour Don Juan, tout peut etre charme. L’antithese « […] rien de trop chaud ni de trop froid pour lui […] » (l. 68-69) revele que toutes les femmes peuvent faire l’objet de ses v? ux et qu’au fond l’important pour lui est d’arriver a ses fins sans reflechir aux consequences de ses gestes, extremement graves pour l’epoque. Donc, le valet de Don Juan exprime clairement qu’il meprise le comportement de son maitre. Par la suite, il temoigne de son impuissance vis-a-vis du style de vie de cet etre immoral.