ODELIA HISTOIRE DES ARTS 4

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Femme qui pleure de Picasso Pablo Picasso: Picasso est né le 25 Octobre 1881 à Malaga, il commence très jeune à dessiner avec son père, professeur de dessin. Dès 1895, il étudie à l’école des Beaux- Arts de Barcelone. A partir de 1904, il s’installe définitivement en France et emménage tout d’abord au célèbre atelier de Montmartre et rencontre des personnes avec lesquels il invente le cubisme. En 1 936, pendant la seconde guerre mondiale il retourne travailler à Paris. Cest seulement après la libération qu’il retourne vivre au sud de la France.

Picasso commence la réalisation du tableau en 1937 ou il crée le tableau de la femme qui pleu Mougins. ri1 1973 près de or 3 Sni* to View Le tableau de la femme qui pleure: Pablo Picasso, peintre espagnol, du début du XXème siècle est ? l’origine du mouvement CUBISTE : il s’agissait de fragmenter le sujet du tableau, d’en modifier les formes et de le montrer sous plusieurs angles ? la fois. Pendant la guerre civile espagnole, la petite ville de Guernica fut attaquée par 28 bombardiers.

Dans les jours qui suivirent, Picasso peignit ne immense toile pour représenter la souffrance des civils et des animaux et attirer l’attention

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du monde sur la guerre d’Espagne. cette œuvre, il s’est d’abord exercé en peignant des portraits de femmes en souffrance. Voici l’une d’entre elle «la femme qui pleure»: Tout d’abord, Picasso a représenté cette femme en larmes sous les traits de Dora Maar, sa compagne à partir de 1936. Il la prendra pour modèle à plusieurs reprises jusqu’en 1944. Picasso la peint en pleurs lorsqu’elle apprit la mort de son père. ??légante, avec son chapeau rouge et ses boucles d’oreilles, elle devait être prête à sortir lorsque cet événement est venu tout perturber. La femme tient en ses mains un mouchoir aux pointes acérées qui semble lui agresser les yeux.. C’est dans son traitement que l’on retrouve trace de Guernlca. De plus, le blanc suggère qu’elle se sent si faible qu’elle en est « blanche comme un linge h. Dans ses yeux s’inscrivent des bombardiers. Les larmes restent comme de lourdes gouttes accrochées aux paupières.

Les xpressions « éclater en sanglots», « avoir le visage défait » ou « décomposé » prennent ici tout leur sens. Sa boucle d’oreille n’est pas accrochée sur le lobe, elle la pince au milieu. Ce détail renforce le désarroi du personnage devenu sourd à ce qui l’entoure et à qui on ne peut plus rien dire. Les couleurs de son visage sont celles que prend la peau quand on a reçu un coup. C’est un « bleu » tout simplement qui change de couleur avec le temps e de couleur avec le temps et devient violet, vert, jaune… Elle se sent comme rouée de coups.

C’est un portrait représenté de trols quarts (car on voit les deux yeux et une seule oreille). Ainsi, tout comme « Guernica le visage de Dora Maar devient l’expression de la douleur, le symbole de la souffrance des femmes espagnoles confrontées à la guerre civile et à la montée du fascisme. Cest une métaphore du déchirement de l’Espagne et de façon plus générale, de la souffrance générée par toutes les guerres. On peut dire que « la femme qui pleure » de Picasso, pleure sur sa souffrance, son combat, son désespoir et son deuil…

Mais ce sont pour nous aussi des larmes d’espoir et de vie. Cette huile sur toile de dimension de 59. 5 cm par 49 cm et maintenant conservé au Tate Modern à Londres en Angleterre. -L’art peut être au sen,’ice de la guerre, c’est ce qu’on appelle la propagande ou les artistes sont utilisés par des régimes politiques pour manipuler le peuple et lui faire accepter de idées. -Mais en réalité, l’art est alors un outil de propagande, on peut prendre pour exemple le régime nazi (Joseph Goebbels et la cinéaste Leni Riefenthal) ou le régime communiste.