OBJET D ETUDE SUICIDE AU TRAVAIL

OBJET D ETUDE SUICIDE AU TRAVAIL

Mauté Mélanie session 2014 OBJET D’ÉTUDE LE SUICIDE AU TRAV OF4 p g Baccalauréat professionnel de Gestion et Administration de leur travail sont des personnes compétentes, professionnelles à qui on demande subitement trop et qui n’arrivent plus ? supporter la pression. Aujourd’hui les salariés acceptent plus de pression psychologique par peur de perdre leur emploi, et l’individualisation des carrières conduit à l’isolement. — b) Reconnu comme un accident du travail Eh oui !

Depuis 2002 d’après la décision du Conseil d’État, les uicides sur le lieu de travail et pendant les horaires de service qui pourront être reconnus comme « accidents de service », à condition qu’il n’y ait aucune circonstance empêchant de faire le lien entre la tentative et le service. Les tentatives ne se déroulant pas sur le lieu de travail pourront elles aussi être aussi considérées comme des accidents de service. Mais à condition toutefois que les faits présentent « un lien direct avec le service » Enfin, les tentatives reconnues comme accidents de service ourront potentiellement donner lieu à une indemnisation.

Sur 72 demandes de reconnaissances de suicides comme accidents du travail, reçues entre janvier 2008 et juin 2009, la CNAM (Caisse nationale d’assurance-maladie) a répondu positivement pour 28 d’entre elles. 2. Brisé

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par son travail a) Sa mère témoigne Prenons l’exemple de Nicolas, jeune homme calme et peu expansif il venait tout juste d’avoir son BTS quand il a obtenu son premier vrai boulot chez France Telecom en tant que technicien en 2005, il inte aintenance des centraux maintenance des centraux téléphoniques.

Mais son activité a été sous-traitée dans le cadre de la restructuration du groupe et il a été chargé, en janvier 2009, de visites commerciales chez les particuliers. Il détestait ces contacts avec une clientèle difficile. À deux reprises, Nicolas avait évoqué des problèmes avec un collègue, sa mutation forcée, la peur de se faire virer et une baisse de salaire de 600E liée à la perte de ses primes d’astreinte de nuit. Un vrai calvaire selon le jeune homme.

En dehors de son ravail, une histoire d’amour avec sa voisine de palier, un chat, la pratique de la musculation, un appartement tout neuf acheté quelques mois avant sa mort, des difficultés à payer ses traites. Nicolas s’est finalement pendu dans son garage dans la nuit du 10 au 11 août 2009 avec un câble France Telecom et sa veste de travail en laissant une lettre d’adieu en expliquant son geste. Nicolas avait 29 ans. Peu de temps après sa famille découvre qu’il a déjà fait des tentatives de suicides et qu’il faisait régulièrement es malaises sur son lieu de travail.

Cet acte à été classé comme maladie professionnelle. Nicolas est le 20e suicidé de cette entreprise. b) Prévenir Prévenir le suicide en rapport avec le travail, c’est pouvoir repérer un salarié en détresse (le manager doit être capable de le repérer). On repousse les actions, alors que la connaissance est acquise. La notion de stress et de travail fait du brouillage qui empêche de parler de l’organisation du travail. La loi du 17 janvier 2002, dite de modernisation sociale, stipule que l’employeur est tenu de 3