Sarah Bilquey promotion 2012-2015 UE 3,4. Initiation à la recherc or 12 Sni* to View 08/03/15 NOTE DE RECHERCHE L’obésité et la prise en charge infirmière mal à nous identifier en tant que jeunes adultes, et toutes les personnes qui sortent de cette norme sont exclues. Sans compter que les enfants et adolescents sont cruels dés vis-à-vis des « gros Selon Philippe FROGUE 1, chercheur en nutrition l’obésité est devenue la première maladie non infectieuse de l’histoire et l’organisation Mondiale de la Santé place actuellement sa prévention et sa prise en charge comme une priorité dans le omaine de la pathologie nutritionnelle.
J’ai choisi le thème de l’obésité car il devient de plus en plus prédominant dans notre pays. Une fois diplômé j’aimerai m’orienter dans le soin des personnes obèses, notamment parce que ceux-ci sont souvent mis à l’écart ou dénigré de par leur surpoids. J’effectue d’ailleurs mon stage de semestre 6 dans la clinique de l’obésité Bernard Descottes de Saint Yrieix la Perche. Cela m’aidera dans la mise en pratique des informations collectées dans ce travail et, je l’espère, confirmera mon choix de travailler dans cette spécialité. l- De la situation d’appel à la question de départ
Au cours de mes études
II continuait à adapter son régime de açon plus saine qu’auparavant et semblait agréablement surpris des changements effectués. Il m’a fait part de ses nouvelles habitudes de vie, et du fait qu’il pouvait à nouveau se mobiliser plus facilement. Lors de la première prise des paramètres vitaux, j’entre dans la chambre avec une infirmière. J’ai alors noté une gêne de sa part à cause de ce corps « difforme » car il n’entrait pas dans « la norme » de la société, le fait était d’autant flagrant que le matériel (brassard à TA, fauteuil roulant… n’était pas adapté au gabarit du patient qui fit alors plusieurs remarques lors des transmissions vec l’équipe. Elle a fait part de son malaise vis-à-vls des personnes en surpoids et de son incompréhension au sujet de cet homme, elle ne comprenait pas comment il était possible de manger au point de se mettre en danger. Ayant eu plusieurs fois l’occasion de discuter avec cet homme, il m’a fait part de son sentiment de rejet vis-à-vis de la société. La deuxième situation s’est produite durant mon stage en SSIAD au semestre 4.
Nous devions prendre en charge un homme d’une quarantaine d’année pour une toilette au lit et la distribution d’un traitement anti diabétique. Monsieur G ne pouvait plus e déplacer à cause de son poids depuis déjà plusieurs mois et souffrait d’apnée du sommeil. L’infirmier qui connaissait ce patient depuis plusieurs années m’a expliqué que ce dernier avait touj 19 L’infirmier qui connaissait ce patient depuis plusieurs années m’a expliqué que ce dernier avait toujours eu des problèmes de poids mais que la situation s’était aggravée depuis la mort de ses parents.
A ce jour, nous ne pouvions pas le déplacer et il restait au lit toute la journée car nous ne disposions pas de lève-malade adéquat. Ce qui m’a interpellé dans cette situation c’est une ertaine forme de déni de la part du patient. En effet, à chacune de nos visites, celui-ci exprimait son incompréhension face à sa prise de poids car il assurait manger de façon saine. Alors que nous retrouvions tous les jours des emballages de gâteaux ou autres denrées.
Je voudrais mettre en lien l’image de l’obéslté dans la société et son pendant à l’hôpital ou dans tout autre service de soin, chez les soignants et les difficultés induites dans la prise en charge d’une personne obèse. Malgré de nombreuses améliorations depuis plusieurs années, au niveau du matériel médical, et une prise de conscience rogressive du problème, effectuer certains soins, déplacer et travailler avec un matériel non adapté reste délicat. La prise en charge d’un patient à forcément un impact sur lui, bon ou mauvals.
Je voudrais donc analyser et comprendre le ressenti du patient face à cette prise en charge et au comportement ou réactions des soignants, car j’ai constaté tout au long de mes stages que les jugements de valeurs sont très présents dans notre profession, malgré nos enseignements qui prônent l’égalité des personnes. J’en viens alo 2 profession, malgré nos enseignements qui prônent l’égalité des ersonnes. J’en viens alors à formuler plusieurs questions : Quelles difficultés se posent à la personne souffrant d’obésité lors de sa prise en charge en milieu hospitalier ?
Que font les professionnels pour améliorer cette situation ? Comment les soignants s’adaptent-ils à la prise en charge d’un patient obèse ? L’infirmière qui prend en charge l’obèse peut-elle se retrouver en difficulté avec un manque de moyen et de connaissances ? Quel regard professionnel adopter dans la prise en charge d’une personne obèse ? Peut-on prendre soin en jugeant ? L’équipe soignante a-t-elle un rôle éducatif ? Quelles sont les représentations de la société sur la personne obèse Quels sont les facteurs déclenchants de l’obésité ?
Parmi ces nombreuses interrogations j’ai choisi de traiter plus particulièrement celle-ci : En quoi les représentations sociales peuvent influencer la prise en charge par l’infirmière du patient en obésité morbide ? Cette question profane sera le point de départ de mon travail. l- PROBLÉMATIQUE PRATIQUE Très intéressée par le thème de l’obésité depuis plusieurs années, je n’ai pas attendu ce travail de fin d’études pour m’y consacrer. J’ai ainsi lu plusieurs ouvrages, revues mais aussi vu es films et expositions concernant ce sujet.
Il m’a fallu donc choisir ceux qul se rapprochait le plus de ce thème afin d’en extraire les informations les plus importantes. Pour une approche globale, je vais commencer par définir l’obé PAGF s 9 informations les plus importantes. Pour une approche globale, je vais commencer par définir l’obésité, les causes et les conséquences. L’obésité se définie comme « un excès de poids par augmentation de la masse du tissu adipeux Le tissu adipeux stocke les graisses en augmentant la quantité stockée dans chacune des cellules adipeuses et en multipliant ce nombre de cellules.
Selon l’organisation Mondiale de la Santé, l’IMC permet de définir des catégories en fonction de la masse corporelle. Celles-ci allant de la maigreur à l’obésité morbide. On considère le surpoids avec un IMC supérieur à 25. A- Les causes Les causes de l’obésité sont multifactorielles. Dans les situations que j’ai rencontrées lors de mon parcours, les deux causes principales ont été un défaut d’alimentation et des habitudes de vie sédentaire. Une alimentation riche en sucres et en graisses conduit ? une prise de poids.
En 2007, le gouvernement lance le PNNS (plan national nutrition santé) avec le slogan « mangez 5 fruits t légumes par jour » afin de sensibiliser les citoyens sur l’importance des produits frais. De plus, un déséquilibre entre quantité de nourriture ingéré et manque de dépense énergétique conduit inévitablement à une prise de poids. Le hobby des deux patients obèses dont je me suis occupé était les jeux vidéo, ils m’ont avoué passer beaucoup de temps derrière leur écran. On peut évoquer ici le fait des changements de loisirs de la société moderne.
Une étude2 menée en 2010 par le Ministère de la santé, la jeuness PAGF 19 société moderne. Une étude2 menée en 2010 par le Ministère de a santé, la jeunesse et les sports a montré que les enfants qui passent plus d’une heure par jour devant un écran ont un risque de surpoids supérieur de 30 % à ceux qui y passent moins d’une heure. En grandissant, ces deux personnes ont évolué différent, l’un ? développer une sorte de phobie sociale et le deuxième m’a dit avoir mis du temps à sortir d’une longue dépression mais qu’il en était sorti avec une envie de changement dans son mode de vie.
Les problèmes psychologiques et relationnels peuvent entraîner des modifications dans la façon de manger, parfois à l’insu de la ersonne qui peut ne pas avoir conscience de ce changement. De plus, l’acte de manger peut procurer un plaisir facile et immédiat, qui permet de combattre un vide interne, une insatisfaction globale, l’anxiété ou un état de dépression. Je vais aussi évoquer les conditions socio-économiques de ces deux patients. En effet, tous les deux étaient issus d’une classe économique peu élevée (parents ouvriers) et avaient connu de longue période de chômage.
Or, on sait aujourd’hui qu’il existe un lien entre la classe sociale et le poids. En effet, la production intensive des aliments bon marché facilite la surconsommation. B- Les conséquences L’excès de poids augmente la morbidité. La mortalité totale augmente avec l’IMC essentiellement à partir d’un IMC 28 kg/ m2 sauf pour les patients âgés. Les conséquences de robésité sont multiples, tant sur le plan strictement sanitaire qu’éco 7 2 âgés. strictement sanitaire qu’économique ou social. Dans le cas de monsieur G, un diabète de type 2 a été détecté dans sa vingtaine.
Le diabète de type 2 est le risque premier encouru par les personnes obèses. Selon l’OMS, 44% des diabètes de type 2 sont à attribuer au surpoids. La deuxième conséquence de son surpoids est l’apnée du ommeil. Cela se manifeste par des arrêts involontaires de la respiration pendant le sommeil car le passage de l’air dans les voies respiratoires est bloqué. Près de des patients obèses sont concernés. Cela s’explique par le fait que des amas de graisses au niveau du système respiratoire qui provoque un arrêt ou une diminution du flux respiratoire.
Le surpoids de Monsieur D a quant à lui eu des répercussions sur ces articulations ce qui a entraîné la mise en place d’une prothèse de genou. Un surplus de poids augmente la pression sur toutes les articulations de l’organisme. Cela peut conduire à des aladies articulaires telles que l’arthrose. Enfin, en plus des conséquences médicales, s’ajoute les conséquences psychologlques. Les personnes obèses sont souvent discriminées au sein de la société. La plupart des gens portent un regard accusateur sur les personnes en surpoids ou obèses et il est difficile pour eux de s’assumer en tant que tel.
Cela entraîne du stress, de Panxiété, un mal être voir une dépression ce qui peut aggraver les troubles alimentaires. On entre alors dans un cercle vicieux. Monsieur G et m 9 aggraver les troubles alimentaires. On entre alors dans un cercle vicieux. Monsieur G et monsieur D m’ont fait part de leur difficulté à s’intégrer dans la société durant leur jeunesse. Si un de ces deux patients semble être sur la voie de l’amélioration en ayant commencé à perdre du poids et commencer une nouvelle vie de façon plus saine, l’autre quant à lui m’a paru sombrer dans la phobie sociale en évitant tout contact avec l’extérieur. l- PROBLEMATIQUE THEORIQUE J’ai choisi de parler de différent concept qui me semble important de connaitre pour pouvoir prendre en charge un patient obèse. En plus de connaître les causes et les conséquences de cette aladie il faut savolr comment les prévenir. Le rôle de l’infirmier est déterminant dans le parcours de soin du patient obèse. A-Concept de prévention La notion de « Prévention » est complexe dans le domaine de la santé et peut se définir sous différents aspects mais je trouve important de commencer par connaître les mesures mise en place pour lutter contre le fléau de l’obésité.
La prévention par la nutrition fait l’objet d’une politique volontariste de santé publique depuis le lancement, en janvier 2001, par le ministère de la santé, du Plan National Nutrition Santé, programme comprenant des actions de prévention et de rise en charge avec des objectifs à atteindre et un calendrier précis. Le PNNS insiste sur un dépistage précoce et sur l’activité physique qu’il souhaite renforcer en impliquant les collectivités locales et les associations sportives.
Cett souhaite renforcer en impliquant les collectivités locales et les associations sportives. Cette mesure étant assez récente, toutes les personnes nées avant les années 2000 était beaucoup moins sensibilisées aux risques de l’obésité qu’aujourd’hui. Les deux patients que j’ai rencontrés ayant une quarantaine d’année n’ont pas bénéficié de es mesures. Toutefois l’état ne doit pas être le seul à mettre en place des actions de prévention, selon moi les familles doivent se responsabiliser face à la prise de poids de leur enfant.
Le personnel médical quant à lui doit être capable de mettre en place une éducation thérapeutique adapté à chaque patient obèse afin de le prendre en charge de façon optimal. B-Concept d’estime de soi L’image de soi est en perpétuelle évolution d’autant plus que l’on connait des variations de poids. L’estime de soi est au centre de la problématique des personnes en surpoids, et la pression utour de la beauté et de la minceur contribue à l’importance des troubles des comportements alimentaires.
Différents travaux3 ont démontré que les personnes qui ont une estime de soi basse présentent une plus forte tendance que les autres à grlgnoter ou à trop manger. C’est là souvent que la nourriture vient jouer son rôle de réconfort. Lorsque les épisodes d’hyperphagie surviennent et se répètent, ils laissent derrière eux culpabilité, dégoût de soi, mais aussi un sentiment de solitude. Et s’il est difficile d’affronter le regard des autres, la critique la plus sévère provient souvent des patie