Marc Vachon

Marc Vachon

Faire des choix. «Tout le monde sollicite notre temps, notre attention, et on ne fait souvent que répondre aux demandes, affirme le psychologue Marc Vachon. Il est essentiel de s’arrêter pour réfléchir à ce qu’on veut, à ce qui compte pour nous, et ce dans chaque sphère de notre vie. » Travaille-t-on trop? Y a-t-il des gens indésirables dans notre vie? Pratique-t-on trop d’activités à l’extérieur du bureau? Fait-on ce qu’on aime? Autant de questions qui pourront nous amener à faire le ménage dans notre vie s’il y a lieu.

S’organiser. De façon plus pratique, on gagne à faire quotidiennement un lan de notre journée. «Par exemple, on pourra regrouper les Sv. ivx to tâches de même nat René-Louis Comtois. exigeantes au morne exemple. «Je conseill cahier de notes où o po or 13 de temps», suggère r les tâches les plus p uctive, le matin par garder sur soi un a à faire au fur et à mesure», dit le spécialiste. On vite ainsi de les oublier et de devoir les insérer entre deux autres tâches.

Un autre truc: on se réserve un moment dans la journée (vers la fin de l’après-midi, par exemple) pour lire nos courriels ou retourner des appels.

Désolé, mais les essais complets ne sont disponibles que pour les utilisateurs enregistrés

Choisissez un plan d'adhésion
«Et on vide notre boite de courriels à mesure qu’on les a lus et u’ony a répondu, avise M. Comtois. Sinon, on risque de les relire plusieurs fos et de perdre du temps. » On trouve en libraire une multitude d’ouvrages de conseils pour organiser au mie Swipe to View next page mieux notre agenda. Se concentrer sur le moment présent.

Selon une étude du psychologue Mihaly Csiksentmilalhy, auteur notamment de Vivre: la psychologie du bonheur (Robert Laffont, 2004), les moments où les gens sont le plus heureux sont ceux où ils sont complètement absorbés par une activité physique ou mentale, où ils vivent pleinement le moment présent. On ssaie donc d’appliquer ce principe aussi souvent qu’on peut. «Lorsqu’une tâche exige beaucoup de concentration, il faut lui réserver du temps et éviter d’être interrompu», souligne Pierre Jolicoeur.

On pourra, par exemple, aviser nos collègues de ne pas nous déranger pendant les deux heures où on doit rédiger un document important. «À mon sens, le multitâche peut également vouloir dire faire une chose tout en pensant à autre chose, dit Marie-Pier Charron. par exemple, pendant qu’on est en train de souper avec notre famille, on passe en revue les tâches ? accomplir le lendemain. ? On reste donc alerte: dès qu’une pensée nous éloigne de ce qu’on est en train de faire, on se dit qu’on y pensera plus tard et on revient au moment présent. Se débrancher quand c’est le temps.

La technologie nous aide, mais elle peut aussi être envahissante! «On peut désactiver le signal nous indiquant qu’on a reçu un nouveau courriel, suggère René-Louis Comtois. Et on peut, quand c’est possible, s’accorder quelques heures par jour à ne pas répondre au téléphone.  » En dehors du bureau, on s’autorise ? fermer notre cellulaire lorsqu’on pratique un loisir ou qu’on est vec nos amis, et on se permet ne pas lire nos courriels pendant 13 pratique un loisir ou qu’on est avec nos amis, et on se permet ne pas lire nos courriels pendant la fin de semaine.

Bref, on se débranche aussi souvent que possible! Ralentir la cadence. Notre vie a pris un rythme effréné? On peut chercher des moyens de ralentir un peu. Au travail, on pourra déléguer lorsque c’est possible, s’accorder une pause d’au moins 15 minutes pendant la journée au encore réduire les heures supplémentaires si an a tendance à les accumuler. On sera ainsi plus reposée, moins tressée et, donc, plus productive lorsqu’on devra l’être. « Il est également important de prendre du temps pour soi», insiste le psychologue Marc Vachon.

Bienvenue sur Oser Changer, un site de psychologie où nous partageons, depuis 2001, le fruit de nos connaissances et de nos expériences acquises depuis 40 ans comme psychologues, enseignants, conférenciers, auteurs, vulgarisateurs et parents. Nous nous intéressons d’abord et avant tout aux stratégies qui permettent de traverser activement les changements et aussi à celles qui nous aident à être plus heureux, à améliorer notre ieux-être, à nous redonner du pouvoir personnel et à avancer vers la réalisation de nos rêves. ous avons créé, en 1988, la firme de consultants OserChanger. com et Suvré comme conférenciers et formateurs dans de multiples organisations et entreprises, qu’il s’agisse de ministères et d’organismes publics, de centre hospitaliers et de santé, d’industries, de maisons d’enseignement, d’institutions financieres, de compagnies d’assurance, d’entreprises privées et de groupes associatifs. Nous avon financières, de compagnies d’assurance, d’entreprises privées t de groupes associatifs.

Nous avons ainsi eu le bonheur de rencontrer plusieurs dizaines de milliers de personnes, au Québec comme en France, sur des thèmes comme l’adaptation réussie au changement, la prévention du stress, la motivation, le plaisir au travail, les rapports intergénérationnels et la communication. Nous sommes les co-auteurs du livre Oser changer: mettre le cap sur ses rêves, et avons écrit, ensemble et séparément, près de cent cinquante articles, la majorité ayant paru dans des magazines spécialisés et sur notre site Internet.

Depuis plusieurs années , les changements dans la société, qui ont eu les répercussions que l’on sait sur le monde du travail et nos vies en général, ont amené plusieurs d’entre nous à se redéfinir par rapport à ce travail, à l’argent, à la famille, au temps (à notre temps individuel) qui, inexorablement, se rétrécit au fur et à mesure de son écoulement. La société des loisirs n’a pas eu lieu, les promesses d’un confort matériel en corrélation avec le nombre d’années passées au travail non plus.

Nombreux sont ceux qui font le deuil de leurs illusions! Le stress, l’endettement ndividuel et collectif ainsi que la course à l’excellence et à la performance ont parfois eu raison de notre résistance physique et psychologique. Le manque de sens relié à notre activité frénétique en a amené plusieurs à se poser des questions importantes, à initier des changements dont parfois ils n’avaient pas le choix, à choisir des avenues allant davantage dans le sens de leu 3 n’avaient pas le choix, à choisir des avenues allant davantage dans le sens de leurs valeurs.

Ce qui a pu un moment ressembler ? un choix isolé est devenu tranquillement beaucoup plus qu’une ode, mais bien une tendance profonde. Avor une vie qu’on aime peut ne pas passer par l’argent, la consommation et la performance à tout crin. UNE PRISE DE CONSCIENCE Prendre conscience de ses insatisfactions peut venir d’un choix personnel, mais aussi des circonstances extérieures qui nous ont forcés ou du moins donné l’opportunité de changer nos croyances et d’ajuster nos comportements à nos valeurs profondes. Ce qui est en train de devenir un courant de fond a aussi une cause profonde qui est également collective.

De nouvelles valeurs émergent. Nous voulons vivre autrement, esurer le succès à une aune autre que l’argent ou le travail. Bon gré mal gré, de plus en plus d’individus cherchent à simplifier leur vie et parfois, étonnamment, avec bonheur! Le climat économique morose, les pertes massives d’emploi, la surcharge de travail, le stress géneré par les mutations profondes au niveau de l’emploi, les dettes, la course effrénée pour combiner adroitement le bureau, la famille, les réunions diverses, les courses, les travaux ménagers, les rendez-vous, en amènent plus d’un et d’une à constater parfois le manque de sens de nos xistences.

Les croyances dans l’amélioration de sa condition financière ne se réalisent malheureusement pas toujours et parfois ont fait long feu. Cette prise de conscience que les années qui restent à vivre pourraient étrangement ressembler à celles PAGF s 3 prise de conscience que les années qui restent à vivre pourraient étrangement ressembler à celles qui sont derrière conduit souvent à souhaiter vivre différemment, et ce avec un sentiment d’urgence. En effet, il n’est pas rare que la performance extrême soit acquise au détriment de ce à quoi nous attachons onsciemment le plus de prix: la santé, le couple, la famille, les amis.

QUELQUES QUESTIONS INTÉRESSANTES Pourquoi l’argent et ce qu’il procure exercent-ils tant de fascination dans nos vies? Il arrive en effet que l’on confonde la valeur d’une personne à la profession qu’elle exerce et sa réussite au salaire qu’elle gagne et inversement. Puis, il arrive aussi que progressivement, avec le temps, une carrière commencée dans la passion et l’enthousiasme ne devienne qu’un simple gagne- pain. On réalise alors qu’il est très facile de perdre sa vie à vouloir a gagner, comme dit la chanson. Et surtout, que l’on choisit de mains en moins sa façon de vivre.

Pourquoi certains choisissent-ils de gagner moins d’argent? Pourquoi sont-ils de plus en plus nombreux à se tourner vers la simplicité, à réduire volontairement leur train de vie, ? consommer moins, à tourner le dos aux semaines de 35 heures et plus de travail? La réflexion qul les poussent à changer leurs valeurs ou à y retourner, repose sur la conviction que la vie devrait laisser aux gens un peu de temps pour la vivre à leur goût. Ce réveil peut être fort douloureux. Il faut faire le deuil de certaines croyances, reconsidérer son rapport à l’argent, au travail et identifier ses valeurs.

De plus en plus de gens red 6 3 reconsidérer son rapport à Hargent, au travail et identifier ses valeurs. De plus en plus de gens redécouvrent les plaisirs de faire eux-mêmes plutôt que de payer quelqu’un pour le faire, de prendre du temps avec les enfants, le conjoint, la famille, de recevoir chex eux plutôt qu’au restaurant, de s’entraider ou même de faire de la maison leur lieu de travail ou tout simplement d’avoir du temps pour eux-mêmes. Certains ‘éloigneront des grands centres pour gagner en simplicité, voire en frugalité et ils s’en portent mieux.

Ils contactent enfin une richesse différente de l’argent: le temps. Ils réalisent que la société de consommation est davantage une servitude qu’une libération. par ailleurs, l’avancement des technologies de l’informatique et des télécommunications et la baisse constante des prix de ces technologies permettent maintenant de rester en contact et de travailler efficacement à distance. De plus en plus d’employeurs permettent le télétravail, seule façon parfois de garder à leur mploi du personnel talentueux qui, autrement, serait perdu pour eux.

CONNAIS-TOI TOI-MEME Avoir une vie qu’on aime est sans doute une démarche difficile, car elle est à contre-courant de tout ce que fon a appris et aussi de ce que plusieurs de nos relations croient. L’argent, sans que l’on s’en rende compte, exerce un grand pouvoir sur nous. Mais ce qu’il nous offre est un ersatz de sécurité. Il ne nous protège pas des épreuves de la maladie, des deuils. L’abri qu’il nous offre est précaire en réalité, car il est courant d’observer que les gens très riches peuvent avo 7 3