Lorenzaccio, un héros romantique?

Lorenzaccio, un héros romantique?

Il Un héros romantique Le romantisme, apparu en France au début du XIXème siècle est un mouvement littéraire et culturel européen qui a concerné tous les arts. Il s’oppose à la tradition classique et au rationalisme des Lumières, et vise à une libération de l’imagination et de la langue. Le romantisme privilégie notamment l’expression du moi et les thèmes de la nature et de l’amour. Le romantisme s’incarne dans son héros, qui est avant tout un individu plutôt qu’un archétype, comme il devait l’être au siècle précédent.

En effet, les personnages romantiques ont une istoire, une psychologie, bien avant qu’ils ne soient mentionnés dans un roman. héros de la première avant tout la libératio son destin échappe, transparaît dans sa f p g elle où l’on cherchait sensible, auquel ambitions. Cela son désespoir. Pour montrer son refus du monde qui l’entoure, sa révolte contre les normes bourgeoises, il vit souvent une vie de débauche : drogue, alcool, conquêtes sont son quotidien.

Il privilégie la bohème. La seconde incarnation du héros romantique présente encore sensiblement les mêmes caractéristiques, sauf qu’il est poussé ar un profond sentiment d’injustice sociale, injustice qu’il tente de redresser. Cest le héros des grands romans historique ShAipe to Wew next

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page historiques : Quasimodo, Jean Valjean. Ces héros correspondent à l’idéal de la seconde vague du romantisme, celle où l’on cherchait, après avoir libéré l’art, à libérer le peuple. personnage de Lorenzaccio, fidèle à la première vague du romantisme respecte certaines caractéristiques du héros de la tragédie classique. Il a un destin, celui de tuer le Duc. Quelque effort qu’il fasse il sait qu’il est condamné à provoquer la mort d’Alexandre. Malgré cela c’est un destin qu’il s’est lui-même imposé, on ne peut donc pas parler d’un héros classique. Le personnage central de Lorenzaccio a toutes les caractéristiques du héros romantique. Il en a le physique. C’est un être frêle, fragile, dont la vie de débauche n’a pas totalement fané, une grâce légèrement féminine.

C’est un séducteur, écartelé entre les aspirations à Fidéal et l’attirance pour les plaisirs, une sorte d’ange déchu qui garde la nostalgie de l’innocence pe due. Toute sa morale, tout son comportement sont marqués par cette contradiction. Il est tourné vers le beau et vers le bien, mais onstate avec horreur que ce ne sont pas des valeurs terrestres. Il en éprouve un grand désespoir. Il témoigne de cette difficulté d’être d’une génération romantique consciente de Pabsurdité du monde, de la perversion de l’homme.

Il a utilisé la débauche pour approcher Alexandre de Médicis, afin de pouvoir mieux le tuer et ainsi atteindre le but qu’il s’est fixé. 2 Médicis, afin de pouvoir mieux le tuer et ainsi atteindre le but qu’il s’est fixé. Mais les plaisirs lui sont devenus peu à peu indispensable : ce sont maintenant pour lui des moyens d’évasion destiné à lui faire oublier son irrémédiable déchéance. Lorenzaccio est un jeune homme pur et tranquille qui, brusquement saisi par le spectacle de l’impuissance et de la médiocrité humaines.

Il est décidé à agir seul, envers et contre tout, envers et contre tous, a utilisé tous les moyens pour parvenir à ses fins. Il est résolu à lancer un véritable défi au monde. Mais il succombe sous l’ampleur d’une tâche surhumaine. Il s’écroule, miné par la démesure de son but, contesté par les procédés qu’il est obligé d’utiliser, finalement tué par l’inutilité de son geste. Il sait à l’avance, dans quelle impasse il s’est engagé, il e dit avec lucidité : « Je voulais agir seul, dans le secours d’aucun homme.

Je travaillais pour l’humanité ; mais mon orgueil restait solitaire au milieu de tous mes rêves philanthropiques Je ne voulais pas soulever les masses ; ni conquérir la gloire d’un paralytique comme Cicéron. Je voulais porter mon épée sanglante sur la tribune et laisser la fumée du sang d’Alexandre monter au nez des harangueurs, pour réchauffer leur cervelle ampoulée Tout ce que j’ai à voir, moi, c’est que je suis perdu, et que les hommes n’en profiteront pas plus qu’ils me comprendront. » (Acte Ill scène 3) 3