Lorenzaccio est un texte théâtral, ce qui est une contradiction, entre texte (livre) et théâtre (scène)). C’est une pièce qui n’a pas été écrite pour être jouée sur scène. Langage théâtral: Tirade : la tirade a quelque chose d’artificiel, dans Lorenzaccio il y a de très grandes tirades de Lorenzaccio. Monologue : c’est un personnage qui parle tout seul. Artifice théâtral majeur, c’est aussi le jeu avec le public, qui ne fait pas partie de la pièce. Réplique : base du langage théâtral, une réplique est une partie d’un dialogue Aparté : signifie « a p prononcée par un pe or 17 les autres personnag n’•2. View Cette réplique fourni prononce. éplique de théâtre ue, par convention, ontraire du public. u personnage qui la Didascalie : une note ou un paragraphe, r digé par l’auteur ? l’intention des acteurs ou du metteur en scène, donnant des indications d’action, de jeu ou de mise en scène. Règles des unités Ce sont des règles qui se sont imposées dans la deuxième moitié du XVIIe en France, c’est la période classique. Racine est l’exemple du respect de ces regles, notamment dans Phèdre. Ilya 3 règles . Unité de temps : l’action doit se
Dans les tragédies, normalement du lever au coucher du soleil (Phèdre). « Révolution du soleil » Unité de lieu . La tragédie classique du XVIIe doit s se dérouler dans le même lieu. Tout se passe au même endroit (? cause des décors). Unité de ton et d’action : Une tragédie ne doit comporter que du langage très soutenu. un comédie ne doit pas comporter du langage trop élevé. L’unité de ton implique un certain type de langue pour chaque style littéraire. Il ne peut pas non plus y avoir de passage comique dans une tragédie, ou de passage tragique dans une comédie.
Il ne faut pas mélanger les genres ans le théâtre du XVII. Il ne doit pas y avoir de péripéties dans l’action théâtrale, d’évènements qui n’ont pas de rapport direct avec les fait. L’attention ne doit pas être détournée de la « crise » (moment ou quelque chose de décisif va se passer pour le héros). Contraintes : Dans la vie réelle il y a sans cesse des mélanges de ton. L’unité de ton est une unité artificielle. Avant Racine et ailleurs qu’en France, ces unités n’existent pas du tout (ex:Shakespeare). Avec Musset et Victor Hugo, ces règles sont explosées au XIXe, il n’y a pas d’unité, ni de lieu, ni de ton.
C’est pour cela que ? Lorenzaccio » est une pièce pratiquement injouable. La seule qui dure c’est l’unité de temps, car il y a un évènement central, le meurtre du Duc. La « crise » c’est l’accomplissement du meurtre, qui est une scène grotesque. (le mélange du drame du meurtre avec des aspects ridicules) Dans Lorenzaccio, toute l’action consiste à montrer que l’on ne sait pas pourquoi il tue le Duc. La pièce nous montre que plus on avance, moins on comprend. Musset fait éclater ces règles car il cherche ? PAG » 7 nous montre que plus on avance, moins on comprend.
Musset fait éclater ces règles car il cherche à montrer la diversité u vivant. Traits domnants du romantisme chez Musset : Ily a un romantisme du mal-être, de la perte du sens des choses, de la perte d’identité. Tout les personnages essentiels sont totalement ambigus. Un romantisme totalement pessimiste sur le temps présent (1830). (Typique de Baudelaire) Ce pessimisme entraîne une valorisation du passé. Chez Musset le pessimisme est tel que non seulement il perd totalement ses illusions sur le temps présent, mais également sur le temps passé.
La Florence à la Renalssance, qu’il nous présente de façon sinistre, et la Rome (ref antique dans Lorenzaccio) qui apparaît dans Lorenzaccio de ême. Dans Lorenzaccio, il n’y a aucune époque qui est digne de reconnaissance, sauf pendant la période Napoléonienne. Ily a dans l’oeuvre de Musset, l’espoir que partage les romantiques de cette génération sont les 3 journée de juillet 1830, qui furent des journée révolutionnaire pour rétablir un république contre la royauté qui s’était établie après Napoléon.
Révolution récupérée par le pouvoir pour imposer une nouvelle royauté, mais qui ne va pas changer fondamentalement les choses. Cest le contexte de Lorenzaccio, c’est une référence ? la fois a un moment intense, socialement et politiquement, avec ne victoire éventuelle de la chute de l’ancien régime. Mais à la hauteur des attentes survient la grandeur de la déception de la révolution de 1830, car rien ne change vraiment au fin survient la grandeur de la déception de la révolution de 1830, car rien ne change vraiment au final.
De grands espoirs qui conduisent à des catastrophes. Crise de l’identité, Lorenzaccio décide de tuer un tyran, avec des motivations diverses et contradictoire. La seule chose qui se maintient, c’est son envie de meurtre pour rétablir la république. La grandeur du personnage, c’est qu’il est conscient au moment u meurtre, que les résultats de son geste seront nuls. Personne ne bouge ! L’auteur du meurtre est conscient de l’inutilité et de l’inefficacité de son meurtre. Acte totalement inutile, accompli avec des motivations complètement obscures.
L’aspect théâtral du texte est révolutlonnaire, car il fait exploser les règles établies du théâtre classique. Thèmes de Lorenzaccio Problème de l’identité : – Le personnage de Lorenzo ne sait pas ou il en est, il devient le double de Musset, c’est à dire celui qui jette sur le monde un regard sans pitié, sur le monde et sur lui- même. On construit un personnage pour que l’on cesse de le omprendre et après on déconstruit la réalité, on montre que rien n’est vrament ce que l’on croyait que c’était.
Le monde entier est révélé par Lorenzo au cours de la pièce. L’espoir et le désenchantement • – Les étudiants, ils ne vivent pas dans un rapport intime à soi-même, ils vivent dans un collectif, un espoir collectif d’un triomphe du rétablissement d’un république ? Florence et en Europe. (Florence est dirigée par une seule famille, celle du Duc, qui est soumise au Pape de Rome et au 13 est dirigée par une seule famille, celle du Duc, qui est soumise au Pape de Rome et au Allemands. Ils meurent avec gaieté ar c’est « pour la bonne cause celle du rétablissement de l’autonomie de Florence. Dans Lorenzaccio, la plupart du temps, c’est la souillure, entre tromperies et mensonges, c’est le désenchantement, la mort du duc nia servit à rien. Cest un monde immoral qui fait suite à de grands espoirs, voilà le contexte de Lorenzaccio. – Révolution de juillet, avortée ou, pire, récupérée. Entraîne le scepticisme révolutionnaire de Musset. 1830 : révolution républicaine révolution avortée des Strozzi et des étudiants, qui est récupérée par un nouveau Duc! L’espérance : brisée par Lorenzaccio Ambigüité des personnages ? On ne badine pas avec l’amour » (1 834): Perdican amoureux de Camille, Camille pas amoureuse de Perdican, pas trop, elle veux aller au courant. Il décide de la rendre jalouse en séduisant une paysanne, qui entend la ruse — succide ! Camille et Perdican se séparent… Pessimisme radical. (désenchantement) « Les caprices de Marianne »(1833) : Cœlio (intello, timide) est amoureux de Marianne, demande à son ami Octave (libertin) de séduire Marianne à sa place. Cela marche.
Octave arrive à avoir un rendez-vous pour Cœlio, et lors du rendez-vous, Cœlio se fait assassiner par le père de Marianne. Ressemble beaucoup à Lorenzaccio. Grandes références Brutus 1, Brutus 2, Erostrate, Hamlet, Brutus 1, c’est le plus proche de Lorenzaccio, c’est celui qui venge Lucrèce qui à été violée par Tarquin, en c’est le plus proche de Lorenzaccio, c’est celui qui venge Lucrèce qui à été violée par Tarquin, en le faisant fuir. Cest l’idole de Lorenzaccio. refde base. (acte Il) Brutus Il, c’est celui qui tue César, un acte politique.
Ambitieux Erostrate, acte sans signification, il brule un temple pour que l’on se rappel de lui. Comme l’assassinat du duc par Lorenzaccio, alors même qu’il sait que ça ne servira à rien. EgoiSte et angoissé. Hamlet : apparition du fantôme du père qui réclame vengeance. apparition du spectre de Lorenzaccio devant sa mère, le jeu de la folie pour Hamlet, le double jeu pour Lorenzaccio. Ily a une présence dans le Lorenzaccio ignoble, d’une présence du Lorenzaccio pur. Qui est fou? Qui joue au fou? Acte Ill : On constate la totale lucidité de Lorenzaccio par apport ? tous (Brutus l, Brutus Il, Erostrate).
Avant le meurtre du Duc. Ces références montrent la manière dont Musset construit ou déconstruit les personnages et bien sûr surtout Lorenzo, comme en témoignent ses noms Lorenzo (vrai prénom) Lorenzaccio péjoratif, abject, lâche, ignoble. – Renzo et Renzino petits noms maternels et aussi affectueux du Duc. Insistant sur l’amblgulté sexuelle de Lorenzo. – Lorenzetta Ambigüité des autres personnages : – Le duc : libertin, tyran, mais n’abusant pas de son pouvoir, sachant maintenir le calme sans excès de force.
La marquise de Cibo : épouse fidèle, naiVe, généreuse, qui veux convertir le duc avec de l’amour, mais finalement pas insensible au charme du duc ! La marquise fini c duc avec de l’amour, mais finalement pas insensible au charme du duc ! La marquise fini convertie. Elle est ambiguë. – Philippe : Le vrai personnage positif, sage, mais qui connaît trop le monde pour pouvoir vralment agir : thème de l’action et de la réflexion. – Les jeunes fous généreux mais inefficaces. – Tébaldéo, l’artiste, symbole de la création de la renaissance, mais assez raté. Bindo et Venturi, qui se font acheter avec une grande vitesse dans l’acte Il scène 4, par le Duc, alors même qu’ils sont en train de demander à Lorenzo de quel côté il est… Ambigüité et non sens. ACTE Scène p. 36 Belle scène d’intro, contenu sale. Le duc paye, par l’intermédiaire de Lorenzo, pour une fille de onne famille. Jeune fille intéressée par 1) argent 2) par le statut du duc. – Première image de Lorenzo (intermédiaire financier et romantique) – Maffio : symbole bourgeois qui ne comprend rien, naif à souhait. – p. 39 le duc aurait eu la possibilité de Maffia, mais il ne le fait pas, c’est la bonté du duc. ambiguité : bon/malsain) Scène Il (classes sociales) Bourgeois – Artisans — travailleurs Ces gens s’opposent à la noblesse des grandes familles de Florence. Montrée dans cette scène avec les classes sociales. Ce sont des parasites (fêtes – dégâts) – Des étudiants observent la scène. – p. 2 illustration de la « lutte des classes » – p. 43 histoire du ballon, jeu de noble idiot, consiste à faire des dégâts chez les artisans. – Carnaval : dans l’histoire du moyen-âge c’est un moment d’inversion des valeurs. 2-3 jours ou PAGF70F17 artisans. Carnaval : dans Ihistoire du moyen-âge c’est un moment d’inversion des valeurs. 2-3 jours ou le peuple se met à jouer le rôle des puissants et des nobles. On peut se moquer de tout le monde, de l’église… Gros problème du pouvoir à l’époque, mais défoulement nécéssaire du peuple. Tout le monde est déguiser. thème dissertation. A On avance masquer (comme Lorenzo). Florence, pas d’inversion de valeurs, car ce sont les nobles qui le font. p. 45 les bourgeois protestent de la soumissions de Florence au duc et à l’Allemagne Pessimisme : tyran ou république, c’est la soumission de toute façon p. 6 Masques, les masques sortent de tout côtés, suggestion de Musset comme quoi tout les personnage avancent masqués. p. 47 Lorenzo et le duc habillés en nonnes, pour se moquer de l’église + perte de virilité. Plusieurs portraits de Lorenzo : 1 . entremetteur 2. nonne 3. gredin 4. Femmelette, fieffé poltron, lâche, etc. p 60 Scène Ill -p 54 Jésuite, grand courant de l’église catholique, ils essayaient e montrer comment on pouvait allier la doctrine de l’église avec la vie telle qu’elle va. le cardinal défend le duc. Les jésuites tolèrent le mensonge, l’impiété si elle n’est pas dans le coeur.
La morale s’adapte à la réalité. Le cardinal est surement celui qui comprend le mieux la situation. Il est démasqué par Musset, mais il a quelque chose d’intéressant car il est constamment au courant de « ce que sont » les personnages dans Lorenzaccio. p 55 Grand discours politique de la marquise sur Florence, anti Rome an PAGF Lorenzaccio. P 55 Grand discours politique de la marquise sur Florence, anti Rome anti duc… Marquise qui pleure son mari, parti une semaine, mais qui le trompe quand même avec le duc… Scène IV p. 57 Discussion entre le duc et les envoyés de Rome pour que le duc se passe des services de Lorenzo p. 7 duc nommer par Rome et César mais ils lui demandent de couper des têtes, ce qu’il n’a pas envie de faire. Le sceptre sent la hache. Nommer pour couper des têtes, mais n’en a pas vraiment envie… p. 58 le pape reproche à Lorenzo d’être un athée libertin débauché, coupeur de tête des statues. Le duc ne veut pas le chasser. Le duc oppose au pape sa propre morale, puisqu’il ne p. 59 unit pas un crime commit par le fils du pape (Pierre Farnèse qui à violé l’évêque de Fano). p. 60 On apprend que c’est grâce à Lorenzo que le duc apprends les complots des républicains. . le duc n’est pas celui que l’on croit 2. Lorenzo apparaît dans sa jeunesse comme un libertin débauché, qui est devenu un type pale, qui nia pas la force de porter une épée, c’est un dandy romantique sans énergie. 3. Lorenzo a été un homme d’une grande pureté-générosité. Qu’il a eu une ambition politique. Et qu’il savait manier l’épée lorsqu’il était à Rome. Portrait de Lorenzo par le duc p60: Intellectuel et mauvais poète, ncapable de rire, déprimé intello Lorenzo confirme le portait p62 Au final, Lorenzo fait-il semblant, ou est-il lâche ou peureux ?
L ‘identité est toujours un mystère dans Lorenzaccio. Scène V : scène de remplissa e as décisif, quelqu toujours un mystère dans Lorenzaccio. Scène V : scène de remplissage, pas décisif, quelques éléments : 1. Lousie Strozzi draguée et humiliée pas Salviati. 2. Les Strozzi vus comme de « bons » nobles, respectueux, anti- tyranniques. P70 3. e prieur, un Stozzi, qui se méfie des grands sermons ! P 70 est aussi un grand patriote Donc une église humble. . Incroyable allusion à une émeute étudiante, p67, presque sans contexte. Cynisme de Musset, allusion aux journées de juillet ? Tyrannie – Soumission à l’étranger – Dégradation des mœurs – Noblesse parasite Arbitraire du pouvoir Scène VI : Décisive, personnel et politique. Effet de l’évanouissement de Lorenzo sur sa mère et Catherine. Scène d’un nouveau portrai de Lorenzo, et d’une élaboration d’une défense de la faiblesse, thème romantique par excellence. – Catherine panthéiste, sans doute discrètement amoureuse de Lorenzo (son neveu), comme le montre son rougissement (p 74) our Catherine, Lorenzo est un héros car il tombe évanoui à la vue de l’épée. ? je l’admire pour sa lâcheté, je le plains pour sa débauche. » p75 Thème du rêve et de la réalité. Pour Catherine, la débauche de Lorenzo est due à Florence, mais elle voit dans son visage quelque chose de l’ancien Lorenzo. Mais pour la mère il n’y a plus rien. P76 Contradiction entre rêves et réalité, au coeur du XIXe. (si je n’avais pas rêver de l’avenir de mon fils, je ne serais pas déçu autant maintenant avec la réalité) Fin de la scene, les bannis, la conscience de Marie des trahisons de Lorenzo, et les imprécation 17
