NOTES LITTÉRATURE QUÉBÉCOISE Histoire littéraire: Des origines à la Révolution tranquille. La littérature québécoise est liée à une identité. La prise de conscience identitaire prend beaucoup de temps avant de se créer. Avant le 18e siècle, il se passe pratiquement rien au plan littéraire et culturel. Au 19e siècle il y a naissance d’une littérature de langue française. Elle est liée à la préservation de la langue. Aujourd’hui elle n’a plus la même valeur puisque les écrivains de langue anglaise font aussi parti de la littérature québécoise. Les paramètres changent avec le temps.
Depuis 20 ans la question dentitaire demeure, mais est beaucoup moins politisé qu’au 19e S vien « ext siècle et 1960. 1534 : Christophe Col 16e siècle et conquêt colonisation et de gu OF p g cessus de pas de littérature pendant 200 ans. La littérature est majoritairement orale. On retrouve quelques textes par les missionnaires et les jésuites mais ce ne sont pas des textes narratifs. 1759 : Bataille des plaines d’Abraham 1763 : Traité de Paris – la session du territoire au britannique, précédé par la conquête de l’armée britannique de rarmée française de 1756 à 1759 (guerre).
Les québécois deviennent un peuple conquis, soumis. Toute l’élite française part,
Dans son rapport, pour justifier l’assimilation il dit que le peuple français st inférieur, non civilisé, sans histoire et sans culture. C’est ce qui fâche félite française. Ily a donc la création d’une littérature française qui est principalement une réponse à l’ordre Durham, au combat contre l’assimilation. L’identité catholique française est extrêmement liée à un désir de résistance et de survie. Les premiers textes sont de nature principalement historique et politique puis inspiré par ce qui se passe en France avec les multiples révolutions.
Les hommes politiques s’improvisent écrivains et se donnent le rôle de montrer qu’il y a une histoire et une culture. C’est à ce moment que la littérature orale devient une littérature écrite et sont consignées. Cela nous amène à la f 0 que la littérature orale devient une littérature écrite et sont consignées. Cela nous amène à la fin du 1 siècle avec des poètes tel que Emile Nelliga 1534-1763: Les écrits de la Nouvelle-France On y retrouve principalement 150 textes de non-fiction (des récits de voyage de l’ordre du documentaire, journal intime, correspondance, mémoire, chroniques).
Ce sont des textes conservés mais qui n’avaient pas d’intérêt littéraire mais plutôt une intention documentaire. ?crits par les explorateurs (Cartier, Champlain, L’escarbot), les missionnaires (relations des Jésuites). Cela reste anecdotique au plan de leur valeur littéraire et de contenu. Il s’agit d’une correspondance, un témoignage de la découverte d’u nouveau monde. C’est à ce moment que se crée une littérature orale qui sera contaminée par l’identité québécoise. Celle littérature orale est marqué par l’exil de la classe lettrée après la conquête qui est liée à une population essentiellement rurale.
Cette ruralité sur laquelle l’église incite et qui empêche le développement de la modernité au Québec. Ce ont des chansons, contes et légendes qui seront consignés que plus tard. 1763-1895 : ces récits de la nation La population anglophone n’est que de dans le haut et le bas Canada. Les français réclament des droits car ils sont soumis ? un peuple minoritaire. L’église catholique désire récupérer ses anciens privilèges et incite la soumission pour pouvoir garder ses propres privilèges. Le rapport entre église et culture est très conflictuel mais intimement liée au Québec.
Elle veut permettre au francophone de pratique leur foi et donc doivent support intimement liée au Québec. Elle veut permettre au francophone e pratique leur foi et donc doivent supporter les Anglais pour se faire. L’Église entre en conflit avec les québécois lorsqu’il y a prise de conscience du désir d’identité nationale de Canadiens. Malgré le rôle de l’Église et son appel à la soumission, il y a apparition du parti des patriotes qui est fondés en 1827 par Louis-Joseph Papineau qui réclame des droits et déplore l’infériorité dans laquelle sont maintenus les Canadiens par une minorité.
Par la diplomatie tente de récupérer certains droits. Cest ce qu’on demande dans les 92 résolutions (1834) qui seront rejetés en bloc ar Londres. On demandait un rôle à l’assemblée législative, une demande d’opposition à l’union du Haut et du Bas Canada et ? l’opposition à la scolarisation en anglais. Février 1838 : déclaration d’indépendance Novembre 1838 : cour martiale, jugement de 108 patriotes 15 février 1839 : pendaison de 12 patriotes, dont Chevalier de Lorimier 58 sont déportés Exil des chefs de l’insurrection Durham dépose son rapport en 1839 et dont les conclusions sont assez brutales.
Le peuple français est inférieur, sont sans culture et sans histoire, d’ou la nécessité d’assimilation. II leur reproche ‘être resté des frança•s de l’ancien régime. L’acte d’union de 1840 est une stratégie officielle d’assimilation (l’union du haut et du bas Canada pour dissimuler les canadiens français). Les Anglais sont majoritaires ajoutés à la fort immigration irlandaise qui partage la langue. On retrouve une minorité flagrante de francophone. L’acte d’Union bannis la langue française (non pas 4 0 minorité flagrante de francophone.
L’acte d’Union bannis la langue française (non pas la présence de canadien français) au parlement et dans les organismes gouvernementaux. « Speak White » parle la langue du colonisateur. Parallèlement, il y a une immigration massive des canadiens français aux Etats-Unis. Une crise économique mondiale pousse les français à déménager aux Etats-Unis puisque l’acte d’Union les assimile alors pour eux, être ici ou aux Etats-Unis ca revient du pareil au même alors ils vont où il y a du travail. L’immigration est considérable (700 000 — 1 000 00 d’habitants à ce jour).
Le principe de survivance ou résistance devient urgent car la menace de la disparition du français en Amérique est à la porte. L’Église cherche à conserver son pouvoir et conserver le catholicisme en Amérique. Il prend une place importante comme défenseur du peuple français par l’utilisation du sentiment nationale. Il cherche a étendre leur emprise sur la vie civile jusqu’? la chute de Duplessis. Monseigneur Bourget à la na base de l’Emprise de l’Église. Il entreprend une campagne de colonisation des régions, il veut occuper le territoire.
L’Église octroyait des terrains aux colons qui allaient peupler les territoires. II faut combler le manque à combler du à l’exil massif et il faut avoir un pouvoir démographique plus important que les Anglais qui ont déjà le pouvoir économique. Il faut faire des enfants. ? partir de ce moment, la population québécoise français double tous les 25 ans. La politique démographique est importante et nécessaire. Cette société qui s développe devient de plus en plus rurale, peu éduquée et nécessaire.
Cette société qui s développe devient de plus en plus rurale, peu éduquée et au chevet de l’Église, du curé. On créé une population nombreuse mais analphabète. Cela crée un retard de la modernité au Québec. pour donner du courage et inciter les gens à rester au Québec, l’Église a créé un mythe en disant que le peuple catholique était le euple élu d’Amérique. Le peuple français est un peuple martyr, là pour souffrir, mais la souffrance sur terre permet d’acheter le paradis. On maintien la population en créant cette mythologie.
C’est un idéal canadien fondé sur la foi, la langue et la terre. « La langue est la gardienne de la foi » « la terre sauvera la race C’est ce qui donne naissance à l’idéologie de conservation (terroir). Littérature ‘église ne va pas toujours dans le même sens que l’élite intellectuelle. L’église est le porte-parole des masses, toute fois l’écrivain veut devenir aussi el porte-parole de la collectivité. Toute fois, les deux veulent chercher à participer à l’élaboration d’une conscience nationale. Toutefois les écrivains doivent composer avec l’importance de l’index (la censure de l’Église).
Cette censure dure jusqu’à la fin du règne de Duplessis. Le premier mouvement est le romantisme patriotique • Victor Hugo aura une grande influence sur les premiers écrivains. Victor Hugo était certain que le poète était un visionnaire, étant envoyé comme prophète pour éduquer. Les premiers écrivains feront part d’une part de lyrisme. Le romantisme patriotique est a connotation très politique. On retrouve François Xavier Garneau, p. -A de Gaspé et Octave Crémazie. La première chose 6 0 politique. On retrouve François Xavier Garneau, P. -A de Gaspé et Octave Crémazie.
La première chose qu’ils voudront faire s’est consignée l’histoire québécoise. Il ne se lance pas immédiatement dans la littérature fictive. On reproduit les modèles français, on crée une base commune. Ils veulent fixer la mémoire canadienne française. L’autre grande tendance est le conte et la légende. Il s’agit de consigner la tradition orale. On retrouve plus de 1000 contes consignés par écrit. Le Québec n’est pas la seule à faire ca au XIXe siècle, avec les frère Grimm en Allemagne par exemple. C’est un désir sociologique et d’anthropologie à travers la tradition orale littéraire.
Les contes et légendes sont contaminés par le romantisme français ainsi que la culture amérindienne. Les contes et légendes sont un amalgame entre une tradition française ancienne et moderne, les contes amérindiens et une culture propre. On veut prouver contraire à Durham. Romantisme Patriotique : « engagé », document historique Conte : tradition morale et fantastique, la chasse-galerie d’Honoré Beaugrand, Louis Fréchette et Pamphile Lemay. Le conte marque l’importance de l’héritage culturel ainsi que la quête identitaire.
Il permet l’éclosion de la littérature. C’est la démonstration qu’une culture existe mais quelle avait simplement besoin d’être consignée, mais il s’agit aussi de la mise en place d’une culture populaire de la langue. C’est un témoignage linguistique. Ily a une trace réelle de la culture linguistique qui n’a pas été modifiée. Transition vers la modernité (1895-1945) e début du XXe siècle est marquée par la moder Le début du XXe siècle est marquée par la modernisation de la ociété et de la culture mais elle se fera beaucoup plus lentement du à l’Église.
Cette modernisation est marquée par l’urbanisation et l’industrialisation qui transformera l’idéologie rurale. L’Église avait pour but d’ancrer les canadiens-français dans le monde agricole. Le monde rural est assez rapidement délaissé pour la ville. On a un développement très rapide qui fait perdre de la crédibilité à l’Église. Le curé perd de son pouvoir sur les villageois. Le monde microcosmique pour un monde qui est gigantesque et ou le rôle de la religion est diluée. C’est le début de la fin e l’empire de l’Église. L’Église résiste pendant 50 ans ce qui empêche le Québec de se développer.
L’Église présente la ville comme le principal danger qui menace la société (jeu, l’alcool, la prostitution) Il y a un désir de conserver les gens dans le monde agricole. L’Église s’oppose à l’instruction obligatoire car on a besoin des enfants pour le travail de la terre. Elle condamne aussi les manifestations culturelles tel que le cinéma et le théâtre. Il y a dénonciation de la liberté de Presse. L’Église tente de ralentir le progrès qui ne peut qu’envahir l’idéologie rurale. On s’oppose au vote des femmes. Les femmes peuvent voter au Québec qu’en 1940, 22 ans après le fédéral.
L’émancipation des femmes vient remettre en question la notion familiale au centre de l’idéologie rurale. La naissance de littérature québécoise est marquée par une zone de conflit. L’Église et les écrivains en sont au cœUr. La censure en est un exemple. Ensu B0 zone de conflit. L’Église et les écrivains en sont au cœur. La censure en est un exemple. Ensuite on retrouve la lutte entre les régionalistes et les exotiques. Les régionalistes voulaient une littérature ui lui était propre (langue, expression, et contenu propre au terroir).
La particularité devrait être fondamentale dans la littérature québécoise. Les exotiques prônent l’influence du continent européen. La littérature reste le modèle à atteindre jusqu’à un certain point. Le conflit illustre la double obsession de la langue et de la nation dans la littérature française. L’autre conflit est entre la culture populaire et la culture d’élite. La littérature québécoise est influencée par la culture populaire du divertissement américaine sera un motif de tentions mais aussi e développement de la littérature québécoise.
Roman On volt rapparition tranquillement d’un genre romanesque et poétique. Le roman n’est pas le moteur de la littérature québécoise. Le roman du terroir met en scène l’idéologie de conservation avec Louis Hémon, C. Grignon, Ringuet, Guèvremont. Démontre le microscope des sociétés québécoises et de leur micro-organisation. Poésie Les innovations formelles se font beaucoup en poésie. Le renouveau littéraire se fait au XXe siècle par l’intermédiaire de l’École littéraire de Montréal fondée en 1895.
Elle n’est pas onstituée de poète mais plutôt d’une élite cultivée inspirée par les mouvements européens. Ils veulent s’éloigner du patriotisme et sont particulièrement influencée par l’émergence du symbolisme. Ce sont des amateurs de littérature mais ce ne sont pas des poètes. Ils ne se distin pas des poètes. Ils ne se distinguent pas et leur grande œuvre est d’Avoir découvert Émilie Nelligan. Nelligan (1879-1941) : Il n’a pas eu le temps de publier ses poèmes. Les membres de l’école littéraire publieront ses poèmes et Nelligan sera considéré comme le premier poète québécois.
Il se distingue par trois éléments principaux soit sa vocation poétique (il veut être poète de métier, son modèle est Ribault), son absence totale de patriotisme (il accorde une primauté à la forme malgré qu’elle reste plutôt classique, il ne veut plus utiliser la poésie comme un outil de propagande) et son contenu se limite «à « l’intériorité pathétique ». Il s’agit d’une poésie Intérieure du niveau de l’intime mais qui ressemble beaucoup à la poésie de Baudelaire. La poésie est le territoire de l’intime comme figure sacralisée, il y a polarisation entre une réalité souffrante et un déal inatteignable.
Nelligan devient une figure mythique associé aux poètes maudits par le caractère sacré et la fulgurance de sa trajectoire (interné à 20 ans en 1899). Cette destinée tragique laisse une trace durable (par son œuvre et sa vie tragique). 1930 : Développement poétique Émergence de voix singulières qui dépassent les conflits du début du siècle avec Alain Grandbois (Iles de la nuit-1944), Hector de St-Denls Garneau (Regards et jeux dans l’espace -1937) ainsi que Anne Hébert (songes en équilibre -1942, Le tombeau des rois – 1953 et Mystère de la parole – 1960). 0 0