Les doutes lies a l’homeopathie a propos de la haute dilution L’un des principes les plus etranges de l’homeopathie est que la puissance du remede augmente avec la dilution de la substance active dont il est issu. Mais le fait qu’il ne reste plus une once de principe actif dans le produit fini montre que le principe de dilution est, scientifiquement, difficilement recevable. Ainsi, une dilution 30CH signifie que la substance originale a ete diluee 1,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000 fois. Le docteur Robert L. Park, un physicien renomme, directeur executif de l’American Physical Society, a fait emarquer que si la plus petite quantite d’une substance est une molecule, une solution de 30CH aurait au moins une molecule de la substance originale dissoute dans un minimum de 1,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000, 000,000,000,000,000,000, molecules d’eau. Or, ceci necessiterait un contenant plus de 30 milliards de fois plus gros que notre terre. L’hypothese scientifique defendue pour expliquer l’efficacite des dilutions, est la dispersion reguliere des molecules de la substance active de depart a mesure que la dilution augmente. Cependant, des chimistes Coreens ont remis en question l’hypothese scientifique laboree : apres avoir etudie les molecules dissoutes dans l’eau, ils ont remarque que plus on ajoutait de l’eau, plus les molecules
se rapprochaient pour former des agregats. Et par consequent, plus la dilution augmentait, plus ces dernieres s’agglutinaient et formaient des amas moleculaires de plus en plus volumineux. Ainsi, selon s’ils renferment ou non des agregats moleculaires, les medicaments prepares contiendraient plus de molecules que prevu ou, au contraire, aucune. Cette etude souligne le caractere aleatoire des preparations homeopathiques. Mais cette etude ne tient pas compte d’une theorie qu’utilisent les praticiens e l’homeopathie depuis 1988 : la memoire de l’eau. Cette theorie repose sur le fait que meme apres avoir ete grandement diluee, la substance active a laisse une trace dans l’eau de ses principes actifs et cette derniere beneficie donc de ses proprietes grace a la dynamisation effectuee entre chaque dilution. L’eau qui a contenu des substances actives, en conserve les proprietes et en restitue le pouvoir curatif comme si elles n’avaient pas ete diluees. L’homeopathie avance donc que les substances diluees au-dela des limites de la matiere laissent une trace dans l’eau qui les a ontenues alors qu’il ne subsiste plus aucune molecule de ces substances dans celle ci. De nombreuses hypotheses ont ete formulees pour verifier cette theorie mais meme si des avancees sont realisees chaque jour, l’etat de la science ne permet pas encore d’expliquer cette theorie et les dilutions infinitesimales. Cette theorie n’a ainsi jamais ete prouvee, elle est juste une explication a des observations, sur laquelle s’appuient les defenseurs de l’homeopathie. Si on s’y attarde davantage, on comprend qu’elle n’est pas scientifiquement recevable : si la heorie de la memoire de l’eau etait verifiee, il nous serait impossible de boire la moindre goutte d’eau, meme totalement sterilisee, car elle aurait conserve l’empreinte de toutes les molecules pathologiques et de tous les germes qu’elle aurait contenu. Le principal defaut considere par les tenants de la medecine classique reside dans le principe meme des hautes dilutions. Dans une solution diluee a 30CH, la concentration de substance initiale est divisee par 1060. Or, d’apres la chimie moderne, le nombre de molecules contenues dans un gramme de produit de cette olution est inferieur a 1023. Statistiquement, a partir de 15 dilutions centesimales successives, il ne devrait plus rester une seule molecule du principe actif dans la solution. On revient alors sur la theorie de la memoire de l’eau. La necessite de diluer a haute dose les medicaments homeopathiques reste donc un mystere puisque l’on a jamais reussi a prouver scientifiquement l’efficacite ou l’inefficacite de cette technique. Mais le principe d’Infinitesimalite est l’element de depart du debat sur l’homeopathie ; tant qu’il ne sera pas resolu, le debat risque fortement de perdurer.