SUJET : Les villes en France : entre unité et diversité CONSEIL : réfléchir à Féchelle nationale et à l’échelle des villes En octobre 2011 , l’INSEE Première déclarait qu’en France, 61 millions de personnes, soit 95% de la population vivent sous l’influence de la ville ». Ce dernier terme désigne une agglomération relativement importante et dont les habitants ont des activités professionnelles diversifiées. Il en existe sur notre territoire plus de 36 000 qui s’agrandissent considérablement au fil du temps.
Cette citation nous conduit à nous demander : comment des villes ayant une organisation semblable arrivent- lles à se différencier dans un premier tem communes et enfin fractures sociales et Swipe View next page m oye ous aborderons puis la diversité des s pour réduire les gglomérations. Pour commencer, nous allons traiter de l’unité présente entre les villes de France et notamment à travers leur organisation. En effet, tout ce construit autour d’une ville-centre laquelle est souvent le lieu de l’activité socio-culturelle de l’agglomération qui elle-même s’enroule autour de ce centre.
Nous trouvons ensuite les banlieues et enfin la périphérie. Le tout est contenu dans la couronne périurbaine. L’organisation de ces villes est la définition même d’une aire urbaine qui est un
Aujourd’hui, 82% de la population vit en zone urbaine. C’est pourquoi les agglomérations ont dû s’adapter. Le phénomène de gentrification est le premier à faire son apparition car avec ‘accroissement du nombre d’habitant, le centre-ville devient de plus en plus onéreux et les personnes qui n’en ont plus les moyens partent vers les banlieues dans de petits immeubles de classe moyenne ou pour les plus pauvres dans de grands ensembles HLM souvent dégradés. II y a donc un étalement urbain appelé périurbanisation.
Celui-ci est encore accentué avec des cadres qui cherchent aussi pour un coût moindre une maison individuelle loin du bruit et du mouvement, en somme plus proche de la nature dans ces espaces ruraux périurbains qui sont sous l’influence des villes. Le développement de ces résidences périphériques à tout de même quelques inconvénients comme une augmentation des mobilités pendulaires, c’est pourquoi cet étalement est souvent guidé par les axes de transport pour éviter les embouteillages.
C’est le cas des habitants de St-CIoud qui parcourent des kilomètres et des encombrements tous les jours pour se rendre à leur travail sur Paris mais pas seulement, le phénomène de centralité fait que plus on s’éloigne de la ville, moins les services comme les hôpitaux et les commerces sont nombreux et de bonne qualité. D’autre part, de nouveaux territoir OF s les commerces sont nombreux et de bonne qualité.
D’autre part, de nouveaux territoires de gestion font leur apparition sous forme d’intercommunalités pour faire face aux grandes métropoles. Ces agglomérations gardent leur légitimité juridique et démocratique mais s’aident entre elles pour pouvoir mettre en œuvre de plus grands projets et coopérer plus facilement en ayant une voix unique. C’est le cas de l’intercommunalité de Cambrai qui regroupe une cinquantaine de communes et essaie de ne pas être écrasé par Lille.
Après avoir traité des analogies d’organisation et de gestion ntre ces villes, nous allons pouvoir mettre plus facilement en évidence leurs différences. pour continuer, nous allons aborder la diversité des villes. En tout premier lieu, la France est un espace à dominante rurale soit 59% du territoire, pourtant, ce pourcentage ne cesse de diminuer à cause du mitage de ce dernier ce qui conduit à des conflits entre ruraux et urbains mais aussi à une complémentarité nouvelle avec par exemples des fermes découvertes.
La population se concentre pourtant dans les agglomérations avec une plus forte affluence dans certains pôles ou grandes ires urbaines qui regroupent 3/4 des habitants. Ceux-ci sont inégalement répartis en deux zones par la ligne Le Havre- Marseille à cause de l’exode rural. La première, la plus peuplée, au Nord et à l’Est est plutôt industrielle. Par contre, la seconde, développe les emplois du secteur tertiaire et attire la population grâce à l’effet Sunbelt.
Ensuite, le phénomène de métropolisation influe également sur 3 OF s population grâce à l’effet Sunbelt. Ensuite, le phénomène de métropolisation influe également sur cette diversité. Les métropoles sont des villes puissantes qui eulent se démarquer mais qui sont soumises à une sélection comme la macrocéphalie parisienne devenue ville mondiale après de lourds examens. Mais les autres métropoles ont plus de mal et Nantes a dû rénover son centre historique, améliorer son accès TGV, créer un pôle de recherche universitaire….
Il arrive donc que les métropoles s’aident entre elles pour de plus grands projets. C’était le cas pour moderniser le « vieux port » de Marseille sui était le capitale de la culture en 2013. Cependant, la diversité des villes elles-mêmes se situe plutôt au iveau des classes sociales différentes par leurs salaires car mis à part dans poches de pauvreté, les personnes à faible revenus sont réorientées vers des banlieues soit en dehors de la ville comme aux Minguettes à Lyon.
De ce fait, ces personnes sont exposées au chômage et à l’insécurité due à la délinquance ce qui explique aussi la centralité citée précédemment. par opposition, les personnes avec un revenu plus élevé vivent dans les quartiers riches ou dans la couronne périurbaine. Après avoir pu constater les fractures sociales et spatiales au ein de ces agglomérations, nous verrons quels sont les moyens mis en œuvre pour les atténuer. Pour finir, nous allons avancer les moyens que la politique de la ville met en place pour aider ses habitants.
Elle peut choisir de réduire le coût d’accès aux bâtiments publics tels que les bibliothèqu 4 OF S peut choisir de réduire le coût d’accès aux bâtiments publics tels que les bibliothèques ou encore celui des transports en commun et doit respecter la loi SRI_J qui impose un quota de logements sociaux pour créer une mixité sociale. Puis, cette même politique propose des mesures pour les uartiers en difficulté comme une rénovation urbaine réalisée par l’ARNlJ avec par exemple la démolition des tours Mon-dor à Argenteuil en 2010 pour reconstruire de nouveaux logements plus agréables et sécuri-sés.
Des ZUS ont aussi été créées pour mettre évidence les zones à aider en priorité pour la sécurité, l’emploi ou l’éducation. Enfin, dans un souci d’actualité de protection de l’environnement, et d’une gestion pro-ductive, les Agendas 21 ont vu le jour de manière à fixer sur papier les objectifs sur le long terme d’une commune. Des « éco-quartiers » sont construits en echerchant un respect du développement durable et avec une idée de mixité sociale et économique. our conclure, nous avons pu constater une unité entre les villes avec leur organisation et leurs ententes mais aussi une diversité entre les grandes métropoles et les plus petites villes ainsi que des fractures sociales et spatiales atténuées par les politiques de la ville. Elles cherchent aussi à se différencier en offrant toujours plus d’activités pour éviter que Pétalement urbain de ne se transforme en exode urbain. Nous pourrons donc observer si ce dernier fait se confirmera sur un plus long terme. S OF s