les subprimes

les subprimes

ntroduction La crise financière s’est amorcée en 2007 aux Etats-Unis sur le marché des prêts hypothécaires aux emprunteurs les plus risqués (prêts subprimes). Elle s’est progressivement étendue à l’ensemble des marchés financiers et a fini par atteindre l’économe mondiale à la fin de l’année 2008. Cette crise traduit une sous-évaluation fondamentale du risque au début des années 2000 par les institutions financières, les investisseurs, les régulateurs et les agences de notation. Nous commencerons cette synthèse par la description du contexte aux Etats-Unis et le mécanisme mis en place avec la

Titrisation. Dans un second temps, nous présenterons ce que sont les subprimes e les mesures prises p 1) Un contexte partic in nous évoquerons ricain. S. v. p page La crise commence véritablement en mars 2007. Mais, tout se met en place bien avant. En fait, l’économie américaine est en perte de vitesse, due en particulier à deux raisons : premièrement l’éclatement de la bulle Internet en mars 2000 qui est une conséquence de l’ultra-libéralisation du système financier, et deuxièmement les attentats du 1 1 septembre 2001.

Pour y remédier, le président de la Réserve Fédérale américaine FED), Alan Greenspan, abaisse les taux d’intérêts à 1 %. Les investisseurs, qui avalent

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pour habitude d’acheter des bons du Trésor afin de faire fructifier leur argent Swige to vie' » next page argent, ne sont plus Intéressés par ce mode d’investissement. Mais, de leur côté, les banques, elles, en profitent pour emprunter en grande quantité grâce à ce taux si faible, afin d’amplifier le résultat de leurs transactions : on appelle cela l’ « effet de levier pour trouver un bon produit à proposer aux investisseurs, les banques ont une idée.

Elles les relient aux propriétaires de biens mmobiliers à travers un prêt immobilier appelé « Prime Par exemple, une famille, qui souhaite devenir propriétaire, est prise en charge par un courtier en hypothèque, qui n’est juste qu’un intermédiaire. Il les met en lien avec une banque qui va servir de prêteur. Ainsi, la famille devient propriétaire, le courtier bénéficie d’une bonne commission. De son côté, la banque, elle, vend le prêt à un banquier d’investissement, ce qui lui rapporte des bénéfices.

Ce dernier est donc celui qui empoche les intérêts mensuels payés par la famille. D’autre part, grâce au faible taux d’intérêts, ce banquier emprunte es millions de dollars afin d’acheter des milliers de prêts, ce qui multiplie ses bénéfices. Ces prêts sont alors rassemblés pour être transformés en obligations appelées « CDO » afin de les placer sur le marché de la bourse. Cette transformation en obligation se fait par le Fond Commun de Titrisation.

Ces CDO se divisent en trois produits, notés par les agences de notation qui examinent la qualité du portefeuille selon le type de client, les revenus, la situation géographiq 2 la qualité du portefeuille selon le type de client, les revenus, la situation géographique et le ratio prêt/montant emprunté. Elles notent aussi en fonction de la structuration de l’opération. Il existe ainsi deux types d’investissements : d’une part les « investment grade », de catégories AAA à BBB, qui correspondent à des obligations de qualité décroissante, et d’autre part les investissements spéculatifs à partir de la catégorie BB.

Ainsi, les CDO ont été divisés en trois produits distincts : un placement sécure avec un taux d’intérêts à 4 % qui intéresse les investisseurs, – un produit dit « raisonnable » à 7 % d’intérêts, qui est proposé aux autres banques, – puis, un placement plus risqué, avec un taux d’intérêts de 10 ui n’est même pas noté et intéresse les « Hedge Funds fonds d’investissements non côtés à vocation spéculative. Ainsi, les mensualités payées par l’ensemble des familles servent à payer les intérêts de ces placements, en payant en priorité ceux possédant les produits les plus sûrs.

Grâce à ce système, toutes les parties prenantes ont gagné d’énormes bénéfices. Les courtiers, associés aux banques, ont donc cherché plus de familles auxquelles faire des prêts. Mais, toutes les familles solvables avaient déjà des prêts. Alors, ils ont cherché d’autres cibles. 2) La crise a) L ‘ idée de subprime et la titrisation s banquiers sont toujours avides de vendre des prêts hypothécaires supplémentaires. Mais tous ceux qui remplissent les conditions 3 de vendre des prêts hypothécaires supplémentaires. Mais tous ceux qui remplissent les conditions requises pour obtenir un prêt en ont un.

Une idée leur vient alors à l’esprit et ils se servent de deux opportunités La première est liée à l’immobilier. En effet, dans un contexte d’augmentation des prix, le fait pour les propriétaires de perdre la maison n’a pas d’incidence pour les banques car il récupère l’hypothèque. De plus, l’état assoupli les conditions d’obtention e prêt pour les foyers modestes. Les prêteurs proposent des prêts en ne demandant ni acompte, ni justificatif de revenus, ni le moindre document. Ils accordent des prêts qu’on appelle « subprime » au plus grand nombre. our l’instant tout se passe bien car tout le monde s’enrichit. Le courtier touche sa commission en reliant la famille au prêteur, la banque vend le prêt hypothécaire à la banque d’investissement qui le transforme en CDO, lui-même vendu aux investisseurs. Mais ces CDO n’étaient pas très transparents et par une entente entre les banques d’investissements et les agences de notations, es tranches de CDO censées êtres « safe » sont mélangées à des actifs toxiques de ménages non solvables. Les investisseurs étant floués, ils achètent en masse ces prêts toxiques. ) Quand tout bascule Les banques d’ investissements se sont retrouvées avec les créances (transformés en obligations), et par ce fait, les remboursements des ménages étaient versés directement aux banques d ‘ investissements. Avec 4 fait, les remboursements des ménages étaient versés directement aux banques d ‘ investissements. Avec la hausse des taux d’intérêt, une augmentation du chômage u Etats-Unis, les défauts de paiement se sont multipliés parmi les prêts subprimes qui a entrainé une hausse des procédures de saisie des maisons.

Le marché de immobilier étant toujours en croissance, la banque d’ investissement s’est retrouvé sur un marché où I offre étaient plus importante que la demande. Le marché de I immobilier s’ est effondré, poussant les ménages qul continuaient à payer leur dettes À constater que leur maison pour laquelle ils remboursé un crédit avait perdu de sa valeur. Face ? ce constat certaines familles ont laissé é abandon leur maison. La banque d • investissement a essayé de revendre les CDO qui lui restait mais ni les investisseurs ni les autres banques n’ étaient près à acheter et prendre un risque.

Cela a provoqué un gel financier et une crise de confiance : ne pouvant discriminer avec certitude entre les bons et les mauvais actifs, les investisseurs se sont détournés de classes entières d’actifs. Notamment, ceux adossés aux prêts immobiliers dont l’évaluation était jugée trop incertaine n’ont plus trouvé d’acheteur. c) Les conséquences Tout cela a eu un grand impact sur l’économie américaine en général mais également sur l’ économie mondial. Au niveau de l’ économie américaine, cela a fragilisé de nombreux acteurs importants du système.

Les banque d’investissement se sont r S fragilisé de nombreux acteurs importants du système. Les banque d’investissement se sont retrouvés sans liquidités ce qui a entrainé la faillite de grande banque comme Lehman Brothers. La crise boursière a entrainé au niveau des banques un arrêt des échanges interbancaire. La crise immobilière a contraint les ménages surendetté a hypothéquer leur maison. Ces ménages ont également vu leur pouvoir d’achat baissé, tout cela à entrainé une augmentation du taux de suicide Une crise de confiance s’est instaurée, vis-à-vis des banques de la part des Investisseurs. ) Les mesures prises Pour y remédier de grands acteurs sont intervenus. En premier lieu, la FED, dont sont but était de renflouer les banques et d’apaiser les esprits des Investisseurs, a abaissé le taux d’intérêts de 225% en Janvier 2008, afin de redonner du souffle à l’économie américaine et surtout des emprunteurs. Mais en Décembre 2008, la situation de la crise ne s’ améliore pas, malgré des taux d’intérêts qui sont passés de 0,25 ? Face à cette situation, la FED décide de racheter les dettes des rganismes fédéraux et les obligations du département de trésors des Etats-Unis.

Fin 2009 la FED a acquis 3500 milliards de dollars pour contenir la crise Subprimes. En second lieu, Barack Obama met en place un plan de relance de 787 milliards de dollars en 2008, qui selon ses termes marque la fin de la crise économique que connait son pays, dont le principale but était de créer et de sauver 3,5 milli crise économique que connaît son pays, dont le principale but était de créer et de sauver millions d’emploi en deux ans aux Etats-Unis. De plus, le président américain a décidé de mettre en place n crédit d’impôts sur les hypothèques, en transformant les Subprimes en prêts à taux fixes sur 30 ans.

Conclusion En conclusion, nous pouvons voir à travers cette crise, que la structure financière est très complexe. Nous avons vu que cette crise des subprimes a été occasionnée par la mise en place de crédits à taux variables. Ils devaient permettre de gommer les nombreuses Inégalités qui sont présentes aux Etats-Unis. Malheureusement cette crise a engendrée des conséquences négatives, sur plan immobilière (crise des dettes), sur le plan financière (avec la faillite de banques, tel que Lehman Brothers).

Mais également sur le plan social avec une augmentation du nombreux de suicides. Enfin cette crise ne s • est pas restreinte au Etats unis mais a été de niveau mondial. Enfin cette crise a été surmontée grâce aux différents plans de relance. Sources • Le site Les ECHOS avec l’article « Subprime : explications d’une crise  » • ce Site L’INTERNAUTE. COM avec l’article « Qu•est. ce que la crise des subprimes?  » • L’article « la crise des subprimes » sur wikipédia • La vidéo « La crise des subprimes : Origines et conséquences » sur Youtube • « Inside Job  » de Charles Fergusson (2010)