Les relations economiques et commerciales entre la belgique et la rdc

Les relations economiques et commerciales entre la belgique et la rdc

Kinshasa, le 03. 04. 2008 Objet : Quelques points de reflexion concernant les relations economiques et commerciales entre la Belgique et la RDC • Malgre la situation politique souvent difficile de la RDC, de nombreuses societes belges restent interessees par la RDC. Il en est de meme de la plupart des societes congolaises vis-a-vis de la Belgique meme si certaines d’entre-elles n’hesitent pas a flirter avec d’autres partenaires, qu’ils soient chinois, indiens, sud-africains ou de Dubai. On constate cependant un certain decouragement de part et d’autre. Beaucoup de contacts mais peu de contrats. Deux vraies questions demeurent : – Comment transformer les enormes potentialites de la RDC en reelles opportunites d’affaires ? – Comment faire en sorte pour que les relations economiques entre la Belgique et la RDC soient basees sur un reel partenariat ou chacune de deux parties s’y retrouve et non pas sur une relation purement humanitaire ou mercantiliste ? • Nous proposons une approche thematique visant le rapprochement d’hommes d’affaires belges et congolais dans une optique de developpement durable, respectueuse de la rentabilite, du social et de l’environnement.

Concretement, notre bureau a commence a organiser des missions economiques sectorielles de Congolais vers la Belgique et de Belges vers le RDC. Le premier

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secteur que nous avons choisi est celui de l’agriculture, de la peche et de l’elevage avec une mission organisee en Belgique du 13 au 21 octobre 2007 et une prevue en RDC du 04 au 16 mai prochain. D’autres secteurs suivront : sante, construction et infrastructures, transport, energie, eau, mines et carrieres.

Chacune de ces missions est l’aboutissement de tout un travail en amont, en Belgique et au Congo, synthetise dans la redaction de cahiers et d’annuaires sectoriels. ? • Pour l’organisation de ces missions, nous devons accorder une attention particuliere au recrutement des participants ainsi qu’a l’organisation des rendez-vous et des visites de terrain. Mieux vaut privilegier la qualite que la quantite des contacts : moins de folklore et d’effets d’annonce, plus de terrain et de veritables contrats. Nous pensons qu’il est bon d’associer dans notre demarche trois types de milieux : – Les hommes d’affaires proprement dit, – La societe civile (experts des universites et autres centres de recherche, congregations religieuses et autres ONG), et – L’Etat congolais ainsi que les organismes publics d’aide au developpement. • Enfin, la RDC ne se resume pas a Kinshasa et a Lubumbashi. Nous devons associer la Belgique profonde, qu’elle soit flamande, wallonne ou bruxelloise, avec le Congo Profond. Jerome Roux Conseiller economique et commercial