es formes d’inflation: Il existe trois formes d’inflation qui sont classées par ordre croissant de gravité, dans le développement du processus inflationniste : D L’inflation latente, contenue, déguisée ou rampante: Elle est caractérisée par la hausse des prix de façon épisodique liée par exemple à l’accroissement de la population, une relance de la consommation après des tensions sociopolitiques, une pénurie de la production (cas des produits maraîchers et halieutiques entre juillet et septembre au Sénégal), etc.
L’inflation ouverte : Elle commence dès que la hausse dissimule des anticipations à de nouvelles hausses de économique (conso à l’accroissement des dernière n’est pas né Ce processus cumule Swipelaviewn htp g es acteurs de la vie tats). La croyance même si cette nt et se nourrit de lui-même, comme une boule de neige. L’inflation galopante ou hyper-inflation : La hausse de prix est de plus en plus forte, du fait que les mobiles psychologiques (la peur de la hausse) ont pris plus d’importance que le déséquilibre entre l’offre et la demande.
Elle place la balance commerciale en déficit ou l’accentue, parce que les mportations augmentent tandis que les exportations diminuent brusquement. Il faudrait ressusciter la confiance du public pour enrayer le mouvement. Les formes d’inflation connues
La première est d’ordre économique et la seconde est plutôt d’ordre sociologique et constitue l’explication moderne. La cause économique ou cause formelle résulte d’un éséquilibre entre l’offre et la demande qui est le point de départ du processus inflationniste. Ainsi, une hausse plus forte que prévue de la demande par rapport à l’offre se traduit par une augmentation des prix pour réaliser l’ajustement. Le déséquilibre peut provenir de l’offre ou de la demande ou des deux combinées.
Les éléments de la demande qui peuvent être ? l’origine de l’inflation sont : une émission monétaire pour combler le déficit budgétaire de l’Etat, • des dépenses incontrôlées de recettes extérieures extraordinaires notamment les recettes de privatisation; ?? une distribution supplémentaire de revenus dans le public ; • une augmentation de salaire dans le privé ; • une augmentation du coût des matières premières (cas des chocs pétroliers de 1974, 1979/80 et 2005/2006) ; Du côté de l’offre, le déséquilibre peut provenir : • d’une pénurie de la production (agricole par exemple) due à des facteurs imprévisibles (sécheresse, inondations, guerre, etc. ); • d’une politique d’austérité. Dans tous les cas, il faut noter que la hausse des prix n’est pas uniforme (hausse par ici, baisse par là) et pas constante accélérations et décélérations se suivent selon le climat psychologique et la structure de l’économie). La cause permanente : lutte des groupes : L’inflation a une dimension sociologique. Elle est le résultat de « pressions multipl 2 des groupes : L’inflation a une dimension sociologique.
Elle est le résultat de « pressions multiples de la part des divers groupes sociaux, qui tentent de modifier à leur profit la répartition de la richesse nationale Ainsi, l’inflation est la résultante de la course des acteurs économiques pour l’appropriation des richesses. On peut identifier quatre groupes que sont . • les salariés, ouvriers, employés etc„ titulaires des revenus fixes, qui revendiquent une augmentation des traitements ; les paysans, qui s’efforcent de défendre les cours agricoles ; • les industriels, qui s’efforcent d’accroître leurs profits ; • les commerçants, qui défendent leurs marges bénéficiaires. Les consequences de l’inflation: Elles sont nombreuses et complexes. Nous nous limiterons ? quatre aspects importants . a. Sur la répartition du revenu national : L’inflation avantage les débiteurs au détriment des créanciers ? moins que la dette ne soit indexée.
Si je dois 1 00 F CFA et que les prix augmentent de 1 je rembourserais bien à mon créancier 100 F CFA, mais son pouvoir d’achat est amputé de 15 F CFA (toutes choses étant égales par ailleurs). Il est important de noter que l’inflation ne détruit pas la moindre parcelle de la richesse nationale. Elle modifie la manière dont elle est répartie en appauvrissant les uns et enrichissant les autres. Elle touche surtout les personnes pauvres : salariés, fonctionnaires, employés, petits épargnants, en général les titulaires de revenus ixes. b. Sur la production: L’inflation donne un coup de fouet à la production en période de sous-emploi. La hausse de prix procure un surplus de p 3 de fouet à la production en période de sous-emploi. La hausse de prix procure un surplus de profit pour les entreprises et les Incite à investir.
Le taux d’investissement va dépendre de la différence entre la hausse des coûts et celle des prix, ainsi que de la structure générale de l’économie (extraverti ou pas). c. Sur les finances publiques: L’inflation favorise l’Etat. Elle permet aux pouvoirs publics de inancer les dépenses extraordinaires. Elle allège le service de la dette publique. Chaque fois que le déficit budgétaire est important et que les emprunts sont saturés, l’Etat peut avoir recours à la planche à billets. Cette mesure n’est pas à portée de main dans le cas du Sénégal du fait que l’institut d’émission de la monnaie est communautaire. La hausse des prix fait également apparaître une plus-value de recettes (notamment la T. V. A. ). d.
Sur la balance des échanges avec l’étranger : Si la hausse des prix domestiques est supérieure à celle des artenaires commerciaux, elle freine les exportations et fait apparaître des produits étrangers moins chers et stimule les importations. Ce double mouvement entraîne à terme un déficit de la balance commerciale qui se creuse et une perte de devises. Pour combattre l’inflation, diverses solutions sont préconisées : stabilisation des prix par le rationnement ou la compression des revenus ; mesures incitatives à la production, sous formes de subventions, d’aides, de faveurs fiscales ; indexation des emprunts pour ressusciter la confiance des épargnants ; blocage des prix. 4