L’enfant

L’enfant

Les sonnets « La mer et l’amour » de Marbeuf, issu de Recueils des vers de M. de Marbeuf (1628), et « Recueillement » de Baudelaire issu des Fleurs du Mal (posth. ), temoignent d’un fort lyrisme. Le registre lyrique a pour themes les emotions liees a l’amour, la melancolie, la douleur, la communion avec la nature, le temps qui passe, l’infini… On y trouve les sentiments intimes et personnels de l’auteur et ceux-ci nous touchent en raison de leur raison universelle. En effet, on retrouve la douleur, tres presente, dans les deux textes.

Dans le premier texte, « amer » v. 1 et v. 2, « abime » v. 3, « les maux qu’on souffre » v. 6, et « douloureux » v. 13, en temoignent. Ainsi que « douleur » v. 1 et v. 8, « souci » v. 5, « bourreau » v. 6, « remords » v. 7, dans le deuxieme texte. Le theme du temps qui passe dans le texte de Baudelaire est aussi present : « mortels » v. 5 , « remords » v. 7, « defuntes » v. 9, « regret » v. 11, « linceul » v. 13, ainsi que le titre lui-meme le montrent clairement. Dans le texte de Marbeuf, c’est le theme de l’amour, mis a mal, qui est aborde. On retrouve le mot amour » dans chacun des quatre vers du

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premier quatrain, et cinq autres fois dans le poeme. C’est l’amour qui rend l’auteur plein de peine et de douleur. Il y a des marques de l’auteur dans les deux poemes. Dans « La mer et l’amour » la premiere et la seconde personne sont marquees par « ton », « me », « je », et « mes » aux vers 13 et 14. Dans « Recueillement » la deuxieme personne est tres presente au premier vers, au debut du deuxieme, au huitieme et au dernier ; la premiere personne apparait au huitieme et au dernier vers. Les figure d’insistance sont souvent employees dans le registre lyrique.

Ainsi, dans le premier texte il y a une anaphore aux vers 5 et 6, et des parallelismes frequents : au vers 2, aux vers 5 et 6, et au vers 10. Il y a beaucoup de metaphores dans les deux textes. Dans « Recueillement », « une atmosphere obscure enveloppe la ville » v. 3, « sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci » v. 9. Dans le poeme de Marbeuf, le dernier tercet est une metaphore filee, qui se suit et qui compare l’amour a un feu, a un « brasier » (v. 12). Les phrases expressives de ces poemes temoignent une fois de plus du fort lyrisme de ceux-ci.