Les liaisons dangereuses Lecture analytique : Lettre nos Brianna Roué, Emmanuelle Kan, Gwilherm Rochefort, Erwan Le Falher Mars 2015 LEOURE ANALYTIQUE Les Liaisons dange Pierre Choderlos de Laclos et publié en ressemble de olaire écrit par Sni* to View épistolaire, qui quelques peu au genre the tral, consiste a donner au lecteur le sentiment de rentrer dans l’intimité des personnages par le biais de lettres par exemple. Il apparait au XVIIème siècle et est très en vogue un siècle plus tard.
Choderlos est avant tout un écrivain du siècle des Lumières, mais il a vécu ne majeur partie de sa vie en tant que militaire. C’est d’ailleurs, durant ses missions qu’il écrivit Les Liaisons dangereuses. Cette œuvre littéraire majeure du XVIIe siècle, qui relate le duel pervers de deux nobles manipulateurs, roués et libertins du siècle des Lumières, est considérée comme un chef-d’œuvre de la pour lui. Nous allons donc répondre à la problématique suivante: En quoi cette lettre des Liaisons dangereuses va elle faire de la Marquise de Merteuil un portrait moral ?
Nous verrons tout d’abord A. Une lettre : un moyen de suivre l’intrigue Une correspondance qui paraît réelle – Respect des codes de la lettre privée « Paris, ce (L.
B. Peindre une société pervertie Mettre en scène la connivence des deux roués Présence d’adjectifs qualificatifs énonçant un jugement de valeur égatif sur la vision de Gercourt de l’éducation féminine. Un principe d’éducation et les préjugés s’appuyant sur un détail physique mis sur le même plan « si elle eût été brune, ou si elle n’eût pas été au Couvent » : L’immoralité et la volonté de se venger qui motive le projet de la Marquise se double d’une dénonciation d’une forme d’éducation jugée néfaste aux femmes.
Mettre en scène une société pervertie L’antanaclase sur le terme « bontés » repris par le pronom adverbial « en L’allusion à leur passé commun éclairée par une note : Cette ettre vise aussi ? définir les liens qui unissent l’émettrice et le récepteur de la lettre. Critiquer les principes de l’éducation féminine Emploi d’adjectifs ou de complément de l’adjectif mélioratifs pour qualifier ses projets.
Terme « rouerie », connoté de manière positive : la Marquise révèle sa perversité, sa cruauté et son immoralité en présentant de manière méliorative les actions immorales qu’elle s’apprête à faire faire ? de manière méliorative les actions immorales qu’elle s’apprête à faire faire à Valmont. C. Un portrait en creux ne Femme appartenant à la haute société et maîtrisant ses usages Emploi de phrases à l’impératif présent. La répétition du verbe vouloir puis emploi du verbe exiger : « je veux bien vous en confier l’exécution « je veux donc bien vous instruire de mes projets », « j’exige b. : La Marquise se présente comme une femme dominatrice et exigeante qui ne souffre aucun refus. Une femme dominatrice Suite de questions oratoires et d’exclamations créant un effet d’attente. Le jeu de questions/réponses. Donner l’impression au lecteur qu’il suit une conversation : a Marquise apparaît comme une personne de la haute société, qui en maîtrise les usages, et sait donner à sa correspondance les charmes de la conversation.
Une femme manipulatrice Emploi du conditionnel présent et de connecteurs logiques faisant apparaitre le raisonnement. Valorisation du récepteur (fait d’inscrire cette rouerie dans ses Mémoires, et association à des figures positives) : La marquise s’affirme comme une femme froide, calculatrice et manipulatrice, elle se fait obéir en donnant l’impression au récepteur de choisir et en le flattant.