Travail des enfants : Travail d’un autre temps « Travail mauvais qui prend l’age tendre en sa serre, Qui produit la richesse en creant la misere, Qui se sert d’un enfant comme d’un outil ! Progres dont on demande : « Ou va-t-il ? que fait-il ? » Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme, Une ame a la machine et la retire a l’homme ! » Victor Hugo denoncait deja le travail des enfants au dix-neuvieme siecle, nous sommes au vingt et unieme siecle et qu’est ce qui a change ? Nous sommes le 23 mai 2008 et, mesdames et messieurs les jures, encore plus de 200 millions d’enfants travaillent dans le monde.
Travaux qui nuisent a leur developpement que ce soit mental ou physiques. Pres des trois quarts des activites exerces par les enfants doivent etre abolis d’urgence : Traite, conflits armes, esclavage ou encore exploitation sexuelle ! Qui sont-ces enfants ? Pourquoi et a quoi travaillent-ils ? Et que doit-on faire ? Des centaines, voire des milliers des questions mais pouvons nous repondre a toutes ? 200 millions, soit 1 sur 6, dans le groupe des enfants de 5 a 17 ans, selon le Bureau International du Travail.
Sur ces 200 millions, 179 millions, soit 1 sur 8 exercent les pires travaux,
En 1989 la convention du droit des enfants est faite. L’article 32 de cette convention stipule que « l’enfant a le droit d’etre protege contre tout travail mettant en danger sa sante, son education ou son developpement. C’est l’Etat qui fixe des ages minimaux d’admission a l’emploi et regle les conditions d’emploi ». 19 ans sont passes et quels sont les pays qui respectent ce simple article ? Il y a dans le monde 194 pays. 192 de ces pays ont ratifies la convention du droit des enfants, le dernier datant de 2003.
On peut dont denombrer deux exceptions qui ne sont pas moindre. La premiere, plutot « comprehensive » est la Somalie n’ayant pas de gouvernement reconnu, elle ne peut pas ratifier ce texte. La deuxieme exceptions est a retenir : Les Etats-Unis qui en 2003 souhaitaient ratifies la convention mais etant contre l’article 37 qui interdisait l’utilisation de la peine de mort sur les enfants, ne le firent pas. En 2005, les Etats-Unis abolissent la peine de mort sur les mineurs mais depuis ils n’ont toujours pas ratifie la convention. an apres la convention du droit des enfants, un premier Somment Mondial pour l’Enfance aura lieu, cette annee-la, 71 chefs d’Etats etaient la, de grandes promesses seront faites aux enfants. Les depensent pour tenir les objectifs du Somment ont ete evaluees a environ 15 milliards d’euro par an, l’equivalent de ce qui est consacre tous les quinze jours aux depenses militaires du monde entier. Des solutions existent, mais ne prefere-t-on pas, a l’image des ces chiffres, faire la guerre plutot que d’aider des enfants ?
On trouve ces enfants, dans le monde entier mais surtout dans les continents pauvres comme l’Afrique qui est le continent le plus touches par le travail des enfants avec 41% d’enfants de 5 a 14 ans au travail soit 80 millions. Si rien ne change, ce chiffre devrait augmenter et atteindre les 100 millions en 2015. L’Asie est aussi tres touches, ils seraient entre 44 et 110 millions d’enfants a travailler, ces chiffres ne prennent pas en comptes la Chine (qui nie toute existence du travail des enfants chez elle) Et enfin l’Amerique latine ou ils seraient plus de 17 millions de 5 a 14 ans a exercer des metiers.
Bien que les pays de ces continents (sauf la Somalie) est ratifiees la Convention donc ete en accord avec l’article 32 on retrouve dans les champs, dans les mines, dans les ateliers, ou dans les cuisines des enfants esclaves. L’agriculture reste le travail le plus utilisateur d’enfants : ils doivent souvent travailler autant (en temps et en labeur) que les parents quand ils en on encore…La mortalite, la malnutrition et l’analphabetisme sont presque partout plus eleve dans les campagnes que dans les villes.
On trouve des enfants qui tissent des tapis, fabriquent des allumettes ou fondent des tole d’acier. Les « enfants-domestiques » sont en general loues ou meme vendus a des familles plus riches, il s’agit quasiment tout le temps de fillette de moins de 13 ans qui habitent chez l’employeur, elles sont souvent abuses sexuellement par leur « maitre ». Et enfin, il reste tous ces enfants perdus, orphelins, chasses de leur famille a cause de la misere qui se retrouvent dans les rues.
Ils essaient de survivre en vendant des cigarettes ou des chewing-gum, cirent des chaussures, lavent des voitures ou bien mendient puis souvent finissent dans la prostitution et la delinquance. Les consequences sur leur sante sont enormes. L’organisme des enfants est intoxique par l’utilisation de produits chimiques dans les industries de la chaussure ou du textile. Quand les enfants tissent des tapis, ils sont souvent mis dans ce qu’on appelle « des ateliers a suer », des locaux sans air ni lumiere, pollues de poussieres de laine.
Ils ont les yeux et les poumons abimes, s’ils se coupent, il y a de grands risques qu’ils attrapent le tetanos. Les enfants qui se prostituent sont souvent atteints du SIDA, les enfants du batiment ont des problemes de croissance a cause des charges trop lourdes pour leurs petits gabarits. L’enfant est de plus en plus exploite, consideres comme un « outil » utile, docile, souple, il est tres recherche par des employeurs ou par certaines grandes firmes comme Nike. L’enfant « accepte », bien qu’il n’est en aucun cas le choix, car il aide souvent sa famille souvent tres, tres pauvres, souvent nombreuse, et souvent analphabetes.
Pourtant comme le dis si bien Cheith Anta Diop « un enfant qui ne va pas a l’ecole, c’est un peuple qui ne grandit pas » L’accessibilite a l’ecole leur ai malheureusement impossible alors que l’article 28 de la Convention du droit des enfants stipule que tu as droit a l’education : Les Etats reconnaissent le droit a l’education, sur la base du principe de l’egalite des chances. Aucun pays, aucune region n’echappe au travail des enfants qui reste un probleme mondial. Mais faut-il « boycotter » le travail de ces enfants ? Car le boycott constitue une arme a double tranchant.
En 1992-93, lorque les Etats-Unis voulaient une eventuelle interdiction de bien vendus fabriques par des enfants, des usines de textiles du Bangladesh, crayant une chute des commandes, ont « vires » 50 000 enfants qui ont echoues dans des metiers beaucoup plus dangereux. Mais des 1993, le chiffre d’affaire du tapis baisse grace au temoignage du petit d’Iqbal Masih ! « Il s’appelait Iqbal Vivait au Pakistan Il est mort d’une balle Ce n’etait qu’un enfant Iqbal etait esclave Depuis l’age de quatre ans Enchaine a l’ouvrage Vendu par ses parents Un beau jour libere Il porta temoignage Ignorant le danger
Porte par son courage La mafia du tapis Ne l’as pas supporte Ils lui oterent la vie Pour le prix a payer Il s’appelait Iqbal Avait juste douze ans Il est mort d’une balle Ce n’etait qu’un enfant ! » Ce poeme de Boris Brentchaloff resume extremement bien l’histoire de ce petit pakistanais, vendu pour dette par ses parents puis sauve de l’industrie du tapis grace a Eshan Khan, president de la ligue contre le travail des enfant. Le jour de son assassinat, la commission des droits de l’homme du Pakistan « adoptera » la version de la police qui disait « l’assassinant resulte d’une dispute entre un paysan et Iqbal ».
Alors faut-il que lorsqu’on sauve des enfants de leur calvaire pour que leur passe les rattrape ? Faut-il que le combat d’Iqbal, le temoignage d’Iqbal s’efface N Comme je l’ai deja dit aucun pays, aucune region n’echappe au travail des enfants c’est un phenomene mondiale. Donc cela nous concerne tous que pouvons-nous faire ? Ne laissons pas le temoignage d’Iqbal vain, reagissons, aidons et meme sauvons ces 200 millions d’enfants perdus a travers le monde, ces 200 millions d’enfants atteints de multiplies maladies, evitons que ces 200 millions meurent et que 200 millions d’autres enfants les remplacent.
