Verlaine et Rimbaud, du Mal en 51 et la co am bonnes mœurs’ a an des raisons esthétiqu peu appréciés de leu Le mauvais vitrier Baudelaire Premium gy lulua901 MapTa 11, 2015 | 5 pages Lecture analytique 3 : Baudelaire, «le mauvais vitrier», Petits poèmes en prose, 1867 Introduction Baudelaire appartient clairement à cette lignée de poètes après 1850 qu’on nomme les « poètes maudits », d’après une expression de Verlaine qui établit dans un article une liste de ces poètes, où il s’inclut lui-même.
L’expression désigne le sentiment de marginalisation de ces poètes, qui se sentent exclus de leur ocieté contemporaine pour deux raisons: des raisons morales: ils vivent en marge des codes sociaux et moraux de leur époque (drogues, alcoolisme, homosexualité pou Sv. vx to nextÇEge le procès des Fleurs our « outrage aux ateurs, sont très rejetés, et on ne commencera qu’après leur mort reconnal re la valeur immense de leur œuvre; ils sont fondateurs de la modernité en poésie Les Petits poèmes en prose de Baudelaire, recueil publié ? titre posthume par des amis du poète, est un ouvrage très représentatif de ce qu’écrivaient les poèmes en prose.
En ffet, tout y est novateur: Baudelaire fait le choix de la prose, en
En quoi ce texte est-il surprenant? l. Une fable énigmatique et cruelle : la volonté de surprendre le lecteur A. la mise en scène d’une anecdote étrange 1. Les effets de réel l’apparence autobiographique : un « je » imprécis à demande d’investissement du lecteur dans ce perso : foc interne, ton de confidence : question rhétorique de la fin, réflexions généralisantes (pst) Le narrateur semble supposer le lecteur a priori d’accord avec lui, or ce qu’il raconte va plutôt susciter l’étonnement et le rejet ! e cadre réaliste : le quotidien d’un quartier pauvre ou modeste de la vie parisienne ne anecdote : car narratif du texte (disposition chronologique des S encadrés par un discours réflexif sur l’impossibilité de résister à l’envie de faire du mal à qqn le choix de la prose : texte apparemment plat, banal Donc on place le lecteur dans le réel qu’il connaît, qui lui est contemporain 2.
La violence donne au narrateur une image fantasque et peu sympathique une violence croissante Termes forts : « haine » « despotlque »—>hyperboles qul montrent le degré d’hostilité auq le pauvre vitrier doit faire face Désir de voir souffrir autrui: « non sans quelque gaieté… sixième étage… peine à opérer son ascension »à proche du sadisme; foc interne: gêne du lecteur DD–> insultes et reproche rbale redoublée: « poussai vivement « laissai tomber sorte de paroxysme à la fin du texte violence incompréhensible: la focalisation interne n’éclaire pas réellement sur les motivations du narrateur qui se présente plutôt comme une victime impuissante de ses pulsions : explication pseudo médicale « humeur hystérique » ou pseudo religieuse satanique : déculpabilisation un peu scandaleuse… e « j’ouvris la fenêtre, hélas ! » parait particulièrement hypocrite : semble regretter un este contre lequel il ne peut rien ; violence d’autant plus injuste qu’elle humilie et dégrade un humble travailleur–> paraît très injuste, choque la morale et le désir de justice sociale du Lecteur 3. ar opposition, une victime impuissante termes montrant une certaine compassion: « pauvre homme »; « pauvre fortune ambulatoire » « fragile marchandise » insistance pauvreté; ne se défend pas: une victime impuissante et muette ; déconfiture totale, une « dégringolade » vers le bas: trébucha/ renversant/briser/à récit immoral, absurde–>met le lecteur mal ? l’aise B. l’humour noir 1.
Pourtant, le vitrier n’est pas présenté comme très sympathique : image plutôt négative « un vitrier dont le cri perçant, discordant, monta jusqu’à moi à travers la lourde et sale atmosphère parisienne » Animalisation: « en grognant »—>pathétique atténué, voire absent par une sorte de déshumanisation ->atténuation du caractère athéti ue du personnage, rend le texte un peu moins « lourd rait difficile de supporter l’absurde (proche de l’écriture surréaliste, les surréalistes ont considéré les poètes maudits comme leurs précurseurs) ‘anecdote : une violence sans motif, décalée du contexte, inexpllcable à forme d’humour jouant sur l’irrationnel La personnalité du narrateur : fait une sorte de caprice sadique: « Je fus pris à l’égard… aine aussi soudaine que despotique« , Le discours encadrant l’anecdote : considérations générales sur l’impossibilité de résister à des pulsions destructrices ; sorte de justification absurde ; but : « jouissance » prime par-dessus toute considération morale : sadisme et dandysme (jeunes aristocrates à la mise extravagante qui cherchaient à choquer la bonne ociété), désir de provoc, cynisme –>La joulssance de la provocation Il. un poème parlant de poésie A. les exigences ridicules du public contemporain de Baudelaire 1. un texte contemporain : les véritables enjeux du réalisme dans le texte 2. le public veut de la poésie « qui fasse vair la vie en beau » : Apprécie la poésie académique, qui fait voir la vie en beau (idéalisme, etc): énum ascendante « verres roses.. ?=métaphore de la couleur ; « vitres magiques, vitres de paradis »: hyperboles=fonction embellissante de la poésie qui ne décrit as le réel,’ Baudelaire se moque ironiquement de ces exigences puériles (couleurs vives et chatoyantes= désir d’illusion) 3. le divorce public/poète indignation des contemporains de Baudelaire devant sa poésie en prose jugée « non-poétique » (= vitres transparentes) : se voit par le registre polémique (exclamations: « comment! » etc) Public persécuteur du poète: le fait « monter »=espoir de contact; reproches vlolents, chute violente: le poète maudit est « jeté » de son piédestal de poète avec une violence sadique à sentiment de marginalité, de non recon PAGF