Le langage des jeunes

Le langage des jeunes

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argot francais 3. 3. D’autres procedes lexicaux de l’elaboration du langage des jeunes 3. 4 Procedes morphologiques 3. 5. Procedes syntaxiques 4. Le cyberlangage La conclusion Introduction Le theme de notre travail est titre« Les particularites du langage des jeunes Francais du debut du XXI-eme siecle ». Ce travail est consacre au langage des jeunes Fran?ais de nos jours, ? ses particularites en tant que phenomene linguistique et sociologique.

Il est difficile de se representer a chaque personne, etudiant le francais en tant que langue etrangere, a quel point le francais, etudie a l’ecole ou ? l’universite, se distingue du francais, parle dans la rue. Aussi est- il impotant de connaitre tous les cotes de la langue comparable a un organisme vivant et ne cessant de se developper. Notre travail a pour but de deceler un des cotes de la langue francaise contemporainne- le langage des jeunes, plus precisement le langage des etudiants francais et celui des provenants des banlieues.

Nous essayerons de distinguer differentes nuances entre ces deux langages, les mecanismes de la formation des mots et des expressions. De meme etudierons-nous les fonctions specifiques de ce langage repandu. Vu que la langue n’ est pas qu’ un phenom?ne linguistique, mais aussi sociologique, nous abordons des spheres semantiques et des champs lexicaux du langage des jeunes francais, en mettant l’accent sur le groupe des adolescents, provenant de la banlieue.

Dans la partie pratique du travail nous analyserons des procedes d’expression de l’argot des jeunes sur un grand nombre d’exemples, pris du discours quotidien des ados, de la litterature contemporainne francaise, des revues et, sans doute, d’Internet en tant que la source inepuisable de l’information recente. Nous eclaircirons surtout le niveau lexical puisque l’argot contemporain renouvele constamment son lexique. De plus, la base de tout l’argot est le lexique.

Dans notre travail nous nous basons essentiellement sur le dictionnaire du francais contemporain des cites « Comment tu tchatches » de Jean-Pierre Goudaillier et sur des traveaux scientifiques de plusieurs auteurs dans le recueil « Les problemes de discours de differentes couches sociales ». L’analyse du langage des jeunes peut apporter une contibution importante ? l’enseignement de la langue francaise, surtout au niveau universitaire, puisque un bon maitriseur de la langue devrait connaitre profondement tous les registres langagiers, tous les cotes de la matiere etudiee.

De plus, c’est un sujet interessant et provoquant « un echo » parmi des jeunes etudiants. L’un des buts essenciels de tout l’ enseignement des langues etrangeres est d’ apprendre aux eleves a la communication autentique avec des natifs et cette communication devient impossible sans connaissance du langage de tous les registres, y compris du registre familier avec sa forme ‘ le langage des jeunes. I. Partie theorique

Les adolescents ont toujours eu leurs propres codes vestimentaires, culturels… mais aussi linguistiques. Ils aiment a revisiter la langue, a reinventer les mots, les expressions, pour se differencier du groupe et se creer une identite propre, impenetrable, et arreter ainsi une frontiere definitive entre eux et le monde adulte. Le parler des ados a toujours des repercussions sur la langue. Chaque decennie d’ adolescents a connu sa langue:le verlan, le rap, le cyberlangage etc.

Deja en une decennie ont lieu de grands changements dans le vocabulaire langagier : certains mots vieillisent, les neologismes apparaissent, le deplacement ou le remplacement des sens des unites lexiques s’operent. Les argotismes penetrent et s’assimilent parmi les mots et les expressions populaires et les mots du style familier. Dans le langage des jeunes il n’ y a pas de limite precise entre les argotismes des ados et leurs equivalents de la langue commune. Les differences d ‘ age des locuteurs entrainent d’ importantes modifications de registres.

Les generations plus agees se montrent linguistiquement plus conservatives:les plus jeunes, chez qui l’ on decele la plupart des innovations, representent en moyenne un stade linguistique plus avance, une nouvelle phase d’ une evolution continue. C est surtout au niveau du vocabulaire que se manifestent ces differences. Ainsi les personnes de plus de 50 ans continuent d’utiliser le lexique de leur jeunesse qui comprend des elements dont la frequence est pratiquement tombee a zero.

Le vocabulaire des jeunes est caracterise, par contre, par une richesse lexicale concernant les acquisitions et les modes de vie modernes que les plus ages connaissent a peine. Les jeunes de 20 ans connaissent bien mieux que leurs parents la terminologie des sports, de l industrie des loisirs, de la drogue etc. La langue de jeunes( on l’appelle aussi langue djeunz qui signifie  »jeunes » en argot) s’appelle autrement l’argot francais contemporain qui represente une forme d’argot parle en France.

L’ apparition de l’argot contemporain est concomitant avec l’urbanisation massive des banlieues francaises en 1970, et la creation de grands quartiers populaires destines a loger dans la plupart des cas les populations immigrees. De cette maniere l’argot contemporain, ayant a la base l’argot classique, etait complete par de nouveaux mots d’origines diverses. Ainsi, la marginalisation effective d’une grande partie des  »jeunes des banlieues » a favorise le developpement de ce langage parmi des jeunes de milieux differents et, plus tard, parmi de differents groupes sociaux. . Fonctions du langage des jeunes Ensuite, dans notre travail nous abordons l’etude de la question des fonctions typiques, propres au langage des jeunes. La plupart des specialistes s’accordent a penser que le parler jeune n’est pas simplement un langage deforme et devoye du francais ordinaire. Ce langage possede quatre fonctions typiques : la fonction affirmative, la fonction identitaire,la fonction ludique et, finalement, la fonction cryptique. ) La fonction initiale du langage des jeunes est l’envie de se differencier des autres, affirmer sa propre identite. Par le biais du langage particulier les ados veulent s’ecarter du monde des adultes. De nombreuses expressions habillent ce langage, lui donnant une connotation violente. Ainsi, par exemple, « c’est d’la balle ! » signifie « c’est super ! ». Parfois il y a incomprehension entre les eleves et les adultes et ce que les gens prennent pour l’agression est parfois simplement leur maniere de s’exprimer, leur vocabulaire, leur langage.

En ce qui concerne les jeunes de la banlieue, cette fonction promordiale d’affirmation est remplie d’une manieere adequate par un parler qui multiplie les emprunts en provenance de diverses langues inaccessibles au francophone de base : arabe( ahchouma ‘ « honte », brazels ‘ « seins », haram ‘ « peche » , etc. ), tsigane ( gadjo ‘ « garcon », gadji ‘ « fille », chourav ‘ « derober » qui existaient deja en argot, mais aussi marav ‘ « frapper », pillav ‘ « boire », raclo ‘ « gars », qui sont propres au parler des cites), langues africaines ( ainsi djiangalaime ‘ « fils de pute », larlarato ‘ « idiot », etc. , argot anglo- americain ( parfois avec verlanisation purement « francaise » , comme tcheubi, verlan de bitch « prostituee », ou pefli, verlan de plipper ‘ « avoir peur »), vieil argot francais ( ici aussi avec eventuelle verlanisation, comme dans brelica, verlan de calibre , – « revolver » ou « arme de poing », qu’leud, verlan de que dalle, – « rien », etc. ). Comme nous le voyons, le verlan est tres largement employe parmi les jeunes, surtout de provenance de la banlieue francaise. L’emploi du verlan peut ici etre analyse comme une volonte d’inverser non seulement les syllabes des mots, mais aussi les normes sociales et culturelles.

De cette maniere nous voyons que la langue devient, par malaxage et torsion du francais refaconne, la propriete de ses usagers, les identifie, les distingue des adultes et entre eux-memes. 2) La deuxieme fonction du langage des jeunes est la fonction identitaire. Le langage des jeunes permet la reconnaissance mutuelle des membres du groupe et la demonstration de leur separation de la societe par un langage different. Selon la maniere du parler, le lexique que le locuteur choisit dans la chaine parlee, nous pouvons identifier, au quel milieu social il appartient.

La communication entre les etres humains presuppose la creation de mots designant leur univers, leurs pensees et leurs sentiments. Ainsi, nous pouvons constater un grand ecart entre le parler de riches jeunes de centre- ville et des provenants de la banlieue. Il consiste avant tout en leur vision du monde qui reflete dans leurs langages. De plus, nous pouvons envisager le fait que le francais des jeunes a des variantes selon les lieux : celle de Marseille n’est pas identique, par exemple, ? celle de Paris. Les jeunes de chaque region et meme de chaque cite communiquent avec des termes et expressions speci? ues. Certains mots de verlan sont tronques ici et pas l?. Par exemple, les jeunes de certaines cites diront « ma reume» alors que ceux d’une cite voisine diront « ma reum » (pour dire « ma mere »). La prononciation varie egalement. Cela permet ? ces jeunes de s’identi? er entre eux. De meme, les expressions peuvent etre « verlanis?es » de differentes facons. C’est ainsi que, pour dire « comme ca », les jeunes des cites du nord de la Seine- Saint-Denis diront « comme ac » ou « ca comme » tandis que ceux des cites de Vitry-Sur-Seine diront « ac meuk ».

Dans ce dernier cas, tout est inverse : les syllabes et l’ordre des mots. Les expressions sublimant la violence sont speci? ques a telle ou telle cite. L’expression « c’est d’la balle » que nous avons mentionnee plus haut est propre a certaines cites de la region parisienne. D’autres diront «c’est d’la boucherie» pour exprimer strictement la meme idee. Il y a donc une differenciation geographique qui permet aux jeunes de se reconnaitre, de s’identifier. Les differences de langage peuvent alors etre considerees comme l’expression du fait qu’il existe differentes unites d’une meme eneration, chacune des unites cherchant a faire emerger ses propres normes culturelles et langagieres. 3)La fonction suivante est la fonction cryptique. Toute societe a ses propres tabous, ses interdits ( moraux, religieux etc), ses activites occultes. Comme tout l’argot, l’argot contemporain a initialement pour fonction de crypter le message, avec pour visee qu’un non-initie ne le comprenne pas. Comme on le voit dans la citation d’un jeune Arabe, parlant du verlan, cette fonction permet aux jeunes de s’exprimer plus librement entre eux, surtout dans des endoits publics :  Le verlan, c ‘est entre nous. Pour se raconter des trucs que les autres ne peuvent pas comprendre. Quand tu parles en verlan dans le metro, tu peux te foutre de la gueule de n’importe qui sans qu’il s’en rende compte ». Quand des mots verlanises heureux commencent a etre employes dans la vie quotidienne des gens( les mots-verlans les plus employes actuellement non seulement dans le parler des jeunes, mais autant dans la vie de tous les jours, a la tele, a la publicites, dans des revues a la mode sont : meuf< emme, keum< mec, ouf < fou, relou< lourd, teuf< fete, beur ainf; fou >ouf; chaud > auch. 2. Le II- eme type de la verlanisation est la transformation des mots dissyllabes. Nous pouvons y relever les cas suivants : 1)la transformation des mots dissyllabes en mots egalement dissyllabes. C’est le moyen le plus repandu quand deux syllabes echangent de positions : cafe>feca ;metro>trome ; tomber>beton. 2)la transforlation des mots dissyllabes en mots trisyllabes : lache-moi>chelaoim. 3)la transformation des mots dissyllabes en mots monosyllabes : sida>dass. 3.

Le III-eme type concerne les mots trisyllabes qui parfois gardent tous les trois syllabes, en echangeant leurs positions : enerver >venerer, mais plus souvent ces mots sont reduits jusqu’ aux mots dissyllabes : porte- monnaie>portne>nepor. On utilise le verlan pour ecrire les poesies ou on reflete les problemes qui entourent les jeunes, surtout les jeunes immigres( tels sont , par exemple, le probleme du racisme auquel les immigres font face jusqu’a nos jours, de l’incomprehention sociale, du chomage, etc. ). Nous allons citer une de ces poesies en verlan, en l’accompagnant d’ une traduction en francais :

Double Culture Double Culture J’neco ap La Marseillaise Je ne connais pas La Marseillaise Mais c’est ici que je mange mes fraises Mais c’est ici que j’habite Au deble, j’suis cefran Au bled(a mon pays) je suis francais Et j’suis robeu en cefran. Et je suis arabe en France. Keblo entre ici et l?-bas Bloque entre ici et l?-bas Des fois j’ai envie de me seca Des fois j’ai envie de me casser Mais c’est pres d’Paris qu’j’ai grandi Mais c’est pres de Paris que j’ai randi Et l’Algerie j’l’ai tchav’ quand j’etais p’tit. Et l’Algerie, je l’ai quittee quand j’etais petit Alors ou j’me vetrou ? Alors ou je me trouve ? J’me sens perdu, c’est chelou Je me sens perdu, c’est louche Fierte d’etre un djez a Paris Fierte d’etre un algerien a Paris Tous les soirs, c’est Allah que je prie. Tous les soirs, c’est Allah que je prie. Valeria Roncarolo Dans de nombreux cas, un meme mot peut etre en point de depart de plusieurs formes verlanesques, ce qu’indiquent les exemples ci-apres : celui-l? ‘ le-luice, la-cui ; chinois ‘ noiche, oinich ; hoper( attraper) ‘ peucho, peuoch ; comme ca ‘ askeum, asmeuk, comme ac ; bitch(mot anglais pour putain) ‘ iatchbi, tchebi, tcheubi, tchiab ; calibre( revolver, arme de poing) ‘ brelica, libreca ; femme ‘ meuf, feumeu ; merde ‘ deumer, deurme. Pour plusieurs de ces mots, la multiplicite des formes verlanesques provient de l’existence d’une double verlanisation ou revarlanisation qui intrevient pendant la transformation, et les formes verlanisees( verlan 1) et reverlanisees(verlan 2) peuvent alors coexister : Base –» femme>meuf «– verlan 1 Verlan 1 –» meuf >feumeu « –verlan 2.

Analysons le passage de « comme ?a » a « asmeuk ». Il est du meme type, bien qu’il soit plus complique a analyser, du fait de l’existence d’une double reverlanisation : Base –» comme ca > comme ac «–verlan 1 Verlan 1–» comme ac > askeum «–verlan 2 Verlan 2 –» askeum >asmeuk «– verlan 3. Le verlan demeure essentiellement une langue orale qui respecte assez peu l’orthographe des mots modifies. Le plus souvent, l’ecriture d’un mot en verlan est une reconstruction graphique de sa prononciation phonetique . Exemples : laisse beton – laisse tomber ; relou – lourd ( l’adjonction de la voyelle e) ; zarbi ‘ bizarre ; yva – vas-y ; tema – mate (regarde), il y a une adjonction d’un accent aigu pour eviter le « teuma » difficile a prononcer. Lorsqu’il faut introduire en debut de mot une syllabe qui, dans le mot verlanise, se reduit a une consonne finale, on ajoute generalement la voyelle eu et l’on perd la voyelle d’origine. Citons des exemples : feuj (feu-jui) – juif(jui-feu) ; keuf (keu-fli) – flic(fli-keu) ; keum ou keume (keu-me) – mec(me-keu) ; greum (greu-me) – maigre(me-greu) ; teuf (teu-fe) ‘ fete(fe-teu). Alors, a la formation des mots verlanises nous pouvons marquer que le verlan se sert de ses regles de l’orthographe.

Ainsi, le digramme « qu » devient la lettre « k », et la lettre « s » devant et entre les consonnes est remplacee par « z ». Souvent le verlan deforme les voyelles et les consonnes : gauche > cheug ; arabe>beur. 3. 2 Emprunts a diverses langues ou parlers Nous pouvons relever en langue des jeunes des mots provenant de toutes sortes de langues. Ce sont, avant tout, l’anglais et les langues de communautes immigrees ( l’arabe, le tsigan, le turc, des langues africaines). De meme pouvons-nous remarquer dans la langue des jeunes Francais des mots empruntes aux parlers locaux de France.

La frequence de telle ou telle langue aux quelles les jeunes empruntent des mots depend de leur couche socialo-professionelle. Nous allons envisager plus en details des emprunts a la langue anglaise et a la langue arabe en tant que les plus repandus. 3. 2. 1. Emprunts a la langue anglaise L’argot contemporain recourt souvent aux anglicismes. Les mots d’origine anglaise sont employes tant par des etudiants en general comme par des jeunes provenant de la banlieue afin de donner une nuance d’ironie a la langue ou pour etre « branche », a la mode.

Il existe deux types d’emprunts anglais : 1) Quand le mot emprunte s’emploie tel qu’il est en anglais, sans changer ni de forme, ni de sens : par exemple, gay , too much, dreadlocks. 2) Quand le mot emprunte s’adapte selon des regles francaises, en changeant de formes, de sens et meme en servant parfois de base ? la derivation de nouveaux mots. Par exemple, le mot « stress », emprunte a la langue anglaise a change de son sens( la « pression ») et a acquis le sens nouveau la « nervosite ». Pour montrer le cas de derivees francaises des mots anglais, citons un exemple.

En cadre de la version francaise de l’emission americaine « Next » a apparu le verbe « nexter » qui signifie « mettre a la porte afin de faire venir le suivant ». Il est possible que ce verbe depassera dans l’avenir les bornes de la television et apparaitra dans le langage quotidien des jeunes. Nous pouvons remarquer le temoignage de l’emploi frequent des anglicismes dans le parler des jeunes sur Internet( sur les forums pour la jeunesse, dans des tchats), dans le langage des SMS, sur les pages des revues modernes. Envisageons des exemples : Je vais pas a l’universite today, trop de boulot. le mot anglais « today » est employe au lieu du mot francais « aujourd’hui). Pierre est seul at home cette nuit, faut faire une teuf ! ( ici, l’expression anglaise « at home » est employee pour dire « chez lui »). T’as deja vu mes fotos de la night ? (mes fotos de la nuit). Arrete ton bad-trip ! (Cela veut dire « t’inquiete pas). Les jeunes Francais empruntent de meme des mots a l’argot anglo-americain(slang), essentiellement pour ce qui est de la musique et du domaine de la drogue : Biatch< bitch, prostituee, putain ; boss< chef de gang, de bande ; business< affaires ; cash < especes ‘ argent ; dealer