LE FINANCEMENT DES PME : QUEL AVENIR POUR LES PAYS EN DEVELOPPEMENT : EXEMPLE DU SENEGAL MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU MASTER EN BANQUE / FINANCE / ASSURANCE LE TABLE DE MATIERES INTRODUCTION PARTIE : 1 LES CADRES THEORIQUE ET METHODOLODIQUE CHAPITRE : 2 LE CADRE THEORIQUE SECTION : 1 PROBLEMATIQUE SECTION: 2 OBJECTIFS DE RECHERCHE ? Objectif general ? Objectif specifique SECTION : 3 HYPOTESES DE RECHERCHE. ? Hypothese 1 ? Hypothese 2 ? Hypothese 3 SECTION : 4 PERTINENCE DU SUJET SECTION : 5 REVUE CRITIQUE DE LITTERATURE CHAPITRE 2 METHODOLOGIE
I. Le cadre de l’etude. II. Delimitation du champ de l’etude. III. Technique d’investigation. IV. Interet du sujet. V. Difficultes rencontres. PARTIE : 2 APERCU DES NOTIONS DE PME ET D’IMF SECTION : 1 DEFINITION ET IMPORTANCE DE LA PME. 1-1 Definition de la pme 1-2 Importance de la pme SECTION : 2 DEFINITION ET CARACTERISTIQUES DES INSTITIONS MONETAIRES FINANCIERES(IMF) 2-1 Definition des IMF 2-2 Caracteristiques des IMF SECTION : 3 HISTORIQUE DU FINANCEMENT DU SECTEUR PRIVE AU SENEGAL SECTION : 4 IDENTIFICATION DES BESOINS DE LA PME -1 Les besoins financier de la PME 4-2 Les besoins non financier SECTION : 5 CONCEPT DE CRENAUX PORTEURS 5-1 La creation de valeur ajoutee 5-2 La rentabilite 5-3 La creation d’emplois durables 5-4 L’economie et/ou
SECTION : 2 LE SYSTEME D’INFORMATION DES PME SECTION : 3 ABSENCE DE FONDS PROPRES ET FAIBLES CAPITALISATION SECTION : 4 LES GARANTIES EXIGES PAR IMF 1. Les suretes reelles ? L’hypotheque ? Le gage ? Le nantissement ? Autres types de nantissement 2. Les suretes personnelles 3. La formalisation des garanties SECTION : 5 LES DIFFERENTS ENVIRONNEMENTS DE LA PME 1. L’environnement socio culturel et familial 2. L’environnement politico economique et juridique L’environnement financier, reglementaire, institutionnel et fiscal 3. L’environnement technique SECTION : 6 LES INDICES DE BONNE GESTION . Les ratios de decision ? Ratio d’autonomie financiere ? Ratio de capacite de remboursement ? Ratio de rentabilite ? Ratio de liquidite generale 2. Les ratios d’observation 3. Les bases d’attribution des accords de classement introduits par les PME 4. Methodologie d’analyse d’un dossier de credit CHAPITRE : 2 LES BESOINS REELS DE FINANCEMENT DES PME SECTION : 1 ANALYSE DES PRINCIPAUX DISPOSITIFS DE FINANCEMENT DE LA PME 1. Ligne de credit domicilie aupres des banques 2. Les projets de financement direct 3. Les fonds de contreparties 4. Les fonds de garanties
SECTION : 2 LES DIFFERENTS TYPES DE CREDITS 1. Les credits de tresoreries ? Les decouverts ? La facilite de caisse ? L’escompte papier commercial ? Le credit de campagne ? Le credit de spot 2. Les credits a terme ? Les avances sur le marche ? Le credit bail 3. Les credits par signatures ? Les obligations cautionnees ? Les credits par acceptation ? Les cautions bancaires ? Les credits documentaires ou credoc 4. Autres sources de financement : le marche financier SECTION : 3 LES CONDITIONS D’ELIGIBILITE DE REMBOURSEMENT ET DE RECOUVREMENT DES CREANCES : 1.
Les conditions d’eligibilite 2. Les conditions de remboursement 3. Les conditions de recouvrement CONCLUSION En parcourant cette premiere etape j’ai constate que des pages comme : l’avant propos qui consiste a decliner l’historique de l’etablissement et les differents diplomes qu’on peut obtenir, lesquels etant sanctionnes de differents types de documents (memoire, rapport de stage ou etude de projet), la page de dedicaces exclusivement reservees aux parents et la page de remerciement n’y mettre que les personnes qui t’ont aide pour la realisation du document en precisant leur concours si possible.
Cependant la partie ci-dessus les pages que je vienne enumerer ne sont pas pagines. Le texte doit etre de police 12, d’interligne 1,5, l’alignement justifie. Revoyez aussi la disposition et la mise en forme du plan certains elements sont trop vers la droite INTRODUCTION Le developpement des micro-entreprises a occupe depuis une dizaine d’annee une place centrale dans le cadre de nombreuses politiques economiques. On assiste en effet, depuis les annees 1980 a une importance croissante de ce type d’entreprises dans la plupart des pays en developpement.
En effet le gouvernement du Senegal dans le cadre de sa politique de developpement economique et social, a mise entre autre priorites, sur la promotion de l’initiative privee et le developpement participatif. A ce titre, la petite et moyenne entreprise a ete identifiee comme un des leviers essentiels en ce que les effets d’entrainement sur le reste de l’economie en termes de creation d’emplois, de diversification de la production, d’utilisation des ressources productives locales sont reels.
C’est ce qui explique le souci des autorites de trouver les voies et moyens pour concretiser ce potentiel de maniere a promouvoir un secteur de la PME fort et organise. Tout recemment encore, la classe de la PME a ete clairement rappelee dans la « charte des PME » approuvee en decembre 2003 par tous les partenaires « les PME sont non seulement la cle de la croissance mais egalement un levier puissant du secteur prives et un facteur cle du positionnement du Senegal dans le cadre de la mise en ? vre des objectifs poursuivis par le NEPAD ; les PME representent actuellement 80 a 90% du tissu economique des entreprises du Senegal et concentre environ 30% des emplois ; 25% du CA et 20% de la valeurs ajoutee. L’Etat a fait du developpement des PME une priorite avec notamment l’existence de divers programmes et projets d’appui et la creation en mai 2001 d’un ministere charge de la PME ; l’acces au credit bancaire classique n’est pas a la portee des PME. Au regard de ces enjeux les partenaires envisagent un certain nombre de regles et principes consensuels permettant au PME de jouer pleinement leur role ».
De meme la charte indique « qu’en matieres de financement, il est envisage de mettre en ? uvre une demande novatrice avec les systemes classiques d’acces au credit bancaire mais aussi avec une implication de plus en plus importante du secteur de la micro finance ». Face a quasi absence de financement de la PME par le systeme bancaire classique, le Senegal fait un choix consistant a privilegier l’emergence de projets de toute nature dont la finalite est l’appui a la creation et au developpement de la PME. Cette initiative vise deux objectifs : – au niveau des activites de mises en ? vre d’une part, inciter le secteur bancaire a apporter des concours financiers a la PME en contribuant a la reduction du risque de credit face a cette clientele particuliere qui ne remplit pas generalement les conditions exigees par les banques (nous pouvons citer l’absence de garanties reelles) ; -d’autre part, a ouvrir des guichets pouvant gerer directement les besoins de la PME en tenant compte de ses faiblesses. Au cours des ces dernieres annees, on assiste a la croissance rapide des intermediaires financiers de proximite encore appeles systemes financiers decentralises ou institutions de partenaires exterieurs.
Malgre ces efforts, la question de la creation et du developpement de la PME n’est pas encore reglee pour deux principales raisons : – au niveau des activites de mises en ? uvre, on a plutot assiste a une absence de diversification, a une meconnaissance des creneaux porteurs, a un certain manque d’imagination, a une reproduction a l’identique et en masse d’activites dans des creneaux souvent satures provoquant ainsi une forte concurrence et une diminution de la rentabilite du secteur.
La surproduction et la commercialisation en interne (niveau local) qui semblent etre l’activite privilegiee des PME, favorise la concentration et abat inexorablement les prix, par consequent ne concourent ni a la performance, ni a la competitivite. On se retrouve alors face a une insuffisance de financement aussi bien pour la creation que pour le financement dudit secteur. – Le secteur de la micro finance, malgre sa croissance, est en proie un certain nombre de faiblesses qui constituent autant de contraintes a sa capacite a appuyer la PME (difficulte d’acceder a des ressources financieres stables et suffisantes, manque d’experience dans le secteur d’activite, ressources humaines parfois insuffisamment formees, manque de professionnalisme). Mais, il semble que c’est le secteur de la micro finance qui est le mieux approprie pour la resolution de toutes ces faiblesses. Pour ce faire, les institutions financieres ont developpe des politiques tels que la proximite, les produits appropries, l’amelioration des conditions et modalites d’acces, etc.
Au niveau des renforcements des capacites dans le secteur prive, le poids marque par les PME a permis a l’Etat senegalais ainsi qu’aux autorites monetaires et les partenaires au developpement de mettre en place un ensemble de dispositif institutionnel et de soutien des initiatives privees. Les differentes strategies mises en ? uvre ont accorde une place a la problematique du financement de la PME. En depit de tout ce qui precede, nous tenterons tout au long de notre etude de relater les innombrables contraintes que rencontrent les PME ainsi que les ebauches de solutions pour acceder aux financements.
Dans cette optique, notre etude s’articulera autour de deux parties dont la premiere traitera des cadres theorique et methodologique tandis que la deuxieme permettra la clarification des notions de PME et d’institution de micro finance(IMF) suivi d’une analyse des contraintes et des besoins reels de financement de la PME et enfin des suggestions et recommandations. PARTIE : 1 LES CADRES THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE CHAPITRE : 1 LE CADRE THEORIQUE SECTION : 1 PROBLEMATIQUE Depuis plus d’une decennie au Senegal, l’une des preoccupations majeures en termes de developpement est la relance de l’entreprenariat prive.
Cette situation a pousse les pouvoirs publics a encourager les promoteurs et operateurs economiques a se lancer dans les activites de maniere generale, peut importe qu’elles soient informelles puisque des mesures d’aides a la formalisation sont initiees au sein des Assemblees consulaires, par la promotion des investissements. Nous sommes sous l’ere des PME. Cette situation favorable trouve malheureusement un obstacle dans la mise a disposition des ressources necessaires a la perennisation de leur activite au profit des PME PMI.
De plus, les sources de financements traditionnelles des entreprises que sont l’autofinancement, l’endettement, l’augmentation de capital (par incorporation de reserves, par emission de nouvelles actions), ont montre leur limite dans la satisfaction des besoins d’investissement pour ces categories d’entreprise. En plus, ces dernieres n’arrivent pas a reunir les conditions d’eligibilite au financement, ce qui les empeche de repondre aux sollicitations de la clientele chaque fois que l’opportunite se presente, mais aussi de multiplier leur initiative.
Ces sous activites ont pour consequence directe l’incapacite a degager des profits substantiels susceptibles d’influencer sensiblement le niveau des fonds propres et d’accroitre par la meme occasion, leur capacite d’autofinancement. Cette situation a pour incidence d’empecher la PME-PMI d’atteindre le niveau d’autofinancement exige par les banquiers et autres creanciers pour pouvoir pretendre au credit. A cela s’ajoute les garanties ou suretes reelles (hypotheque, gage, nantissement) et les niveaux de remunerations du credit juge eleves par les PME et qui par consequent limitent leur acces et ou leurs recours au credit.
A ces contraintes s’ajoutent aussi celles relatives a l‘inadaptation des produits ou services financiers mis a la disposition des PME par les banques et etablissements de credit, des techniques de gestion tres limitees, une absence de vision a long terme et une assistance technique presque inexistante, notamment dans les procedures de constitution de garanties, et de suivi de dossier de demande de credit. Face a ces ecueils, des solutions s’imposent. Si aujourd’hui, les problemes de financement de micro credit trouvent une solution a travers le systeme financement decentralise, pour ce qui est des PME, la reflexion est encore ouvert.
Aussi compte tenu de l’importance de leur place dans le tissu economique, la reflexion sur la nature de leur demande de financement merite d’etre menee. Malgre cette politique d’encadrement et de financement menee par l’Etat, le secteur financier a connu une crise grave vers les annees 1980 et va subir une vaste restructuration qui a quasiment liquide toutes les banques et les etablissements financiers a majorite publique en laissant un grand vide au niveau de l’offre de financement des PME. Il s’avere alors tres important de preconiser des innovations, des reformes et des solutions aptes a jeter les bases d’une encontre efficace entre l’offre et la demande de financement des PME senegalaises. Nous nous sommes alors attribues comme tache de faire un tour d’horizon tout en essayant d’etudier les besoins, les difficultes et les contraintes de financement que rencontrent les PME au Senegal. Nous nous evertuerons egalement a la fin de notre etude de faire des recommandations susceptibles d’ameliorer les rapports de financement entre les PME et les institutions financieres. Pour ce faire, nous avons fixe des objectifs autour desquels se deroulera notre recherche.
SECTION 1 OBJECTIFS DE RECHERCHE ? Objectifs generales. L’objectif de notre recherche est de permettre de deceler les dysfonctionnements inherents aux PME dans leur organisation ou mieux encore dans leur gestion interne. ? Objectifs specifiques Les objectifs specifiques de notre travail vont nous permettre : -de presenter l’environnement des PME- PMI au Senegal en vue de favoriser le developpement du secteur prive ; -d’enoncer les sources de financement des PME et les criteres relatifs aux pret ; -passer en revue les difficultes au financement des PME ;
Enfin de proposer des debuts de solutions aux problemes de financement pour relancer la recherche de strategies de developpement durables. SECTION 2 HYPOTESES DE RECHERCHE Les PME-PMI sont des organisations tres vulnerables a la concurrence nationale et internationale du fait de leur taille et des moyens (financiers, humain, technique) tres limites. La remarque qui a ete faite est que ces dernieres ne beneficient pas assez de financements accordes par les banques. Cette faiblesse des credits bancaires merite d’etre clarifiee pour apporter des elements de reponses. Pour effectuer ce travail il est necessaire de voir si : Hypothese 1 Les documents financiers et les garanties exiges par les banques et les institutions de micro finance en vue d’analyser la qualite du credit a octroyer pourrait constituer un veritable handicap au financement de la PME. ? Hypothese 2 La faible intervention des banques et des structures de micro finance dans le financement de la PME trouve son explication dans le fait que ces institutions de credit sont generalement localisees a Dakar et que leur nombre ne permet pas de couvrir toutes les entreprises installees sur le territoire senegalais ayant un besoin de financement. Hypothese 3 Les patrons de la finance en general et les banques en particulier sont confrontes au terrible dilemme qui consiste a leur demander d’etre exigeant en matiere d’octroi de credit et de respecter scrupuleusement les directives de loi bancaire et des regles prudentielles d’une part, de repondre positivement d’autre part au besoin de financement des PME. Ces dernieres, la plupart du temps sont dans l’incapacite de respecter ces memes dispositions prudentielles reglementaires.
Pour eviter la debacle des annees 80, n’est-il pas plus opportun de trouver un cadre ideal a cette structure socioprofessionnelle qui pourra repondre positivement aux multiples sollicitations de ces acteurs emergeants. Ces structures semblent malgre leurs difficultes detenir la voie menant a la vraie croissance economique c’est-a-dire au developpement. SECTION 3 PERTINENCE DU SUJET Nous constatons que les grandes puissances se sont developpees en mettant l’accent sur le financement et le soutien des PME qui sont le plus souvent des entites familiales.
Le theme de notre memoire permet d’analyser si la promotion de la PME pourrait etre un facteur de reduction de la pauvrete dans les pays en developpement tel que le Senegal par le canal de la creation d’emplois. Ceci pourrait expliquer la ferme volonte de l’Etat senegalais a relancer le secteur prive. La materialisation de cette politique se fait ressentir par la creation d’un ministere des PME et de la micro finance chargee de mettre en ? uvre les plans d’action de l’Etat. Cette etude apportera des suggestions tendant a ameliorer le rapport entre les PME et les institutions financieres.
SECTION 4 REVU CRITIQUE DE LA LITTERATURE Durant nos recherches, plusieurs pistes ont ete visitees, mais nous avons privilegie les ouvrages specialises et les critiques dont les theses gravitent autour des IMF et du financement des PME. Parmi ces ouvrages nous pouvons citer : – La charte des PME au Senegal qui porte sur la definition, l’organisation et la structure de la PME. Il y a lieu de noter que nous y avons tire beaucoup d’informations pertinentes et nous tenons a souligner que pour mieux vivre, la PME est tenue de se conformer a ce document. Nous avons egalement eu a parcourir une etude du Cabinet CMD Conseils sur « la diversification des PME integrant l’epargne des emigres ». Cet ouvrage nous a aide dans nos recherches parce que traitant exclusivement de l’elaboration d’un systeme de financement propre aux PME. – Le rapport final sur « la micro finance et le financement des PME et MPE » de ISSA BARRO expert consultant au Cabinet DCEG nous a significativement eclaire lors de nos recherches en abordant de facon assez consequente et explicite le theme objet de notre etude. ‘’la source de financement des investissements de la PME ; une etude empirique sur donnes Senegalaise’’ de Mahmoudou Bocar Sall maitre assistant a l’universite Cheikh Anta Diop de Dakar-Senegal departement (FASEG) nous a permis de verifier l’existante hierarchie de financement au niveau des investissements des PME et caracteristiques des sources de financement -Le repertoire des institutions et structure d’appui au financement, ce document vise a faire l’inventaire des sources nationales et internationales disponibles afin d’aider les chefs d’entreprise dans leur quete de ressources additionnelles. Problematique du financement des PME au Senegal, memoire de fin de promotion presente par Gorgui Malick Diouf pour l’obtention du Bachelor. Ce document nous a permis d’avoir une idee plus nette sur les problemes que rencontrent les PME dans les procedures de financement. -le financement des PME au Senegal, memoire presente par Hamsatou Harouna Djibo pour l’obtention du Maitrise en Administration des Affaires. Ce document nous a permis aussi d’avoir une idee sur l’ensemble des procedures visant le secteur du financement des PME.
En definitive, toutes ces sources d’informations ont concouru d’une maniere ou d’une autre a la realisation de notre memoire meme s’il nous a ete tres difficile de trouver des documents traitant du financement des PME, des MPE et des banques et les IMF. CHAPITRE 2 LE CADRE METHODOLOGIE Apres avoir repondu le pourquoi de notre etude dans le premier chapitre, il s’agira au cours de celui-ci d’enoncer notre methode de recherche. Il faudra determiner le cadre de l’etude, delimiter son champ et mettre en place des techniques d’investigation. I.
Le cadre de l’etude Cette etude porte essentiellement sur le financement de la PME. Au Senegal, les Petites Entreprises constituent un des piliers les plus importants du tissu economique du fait de la propension a creer des emplois et par consequent a generer des revenus substantiels facteurs de croissance. La necessite de financer le secteur prive est alors devenue a jamais incontournable dans l’economie senegalaise. Les banques qui financent des sommes importantes a certaines grandes entreprises sont reticentes par rapport au financement des PME.
Il faut admettre que le credit bancaire est tres complexe et presente beaucoup de risques d’ou l’intervention de la micro finance qui accorde des credits a court terme avec des conditions plus legeres. La micro finance contribue alors de facon remarquable au developpement du secteur prive. Notre etude s’interessera exclusivement au financement des PME senegalaises. II. Delimitation du champ de l’etude Notre etude sera axee sur le financement des PME par le secteur bancaire et le secteur de la micro finance. Nous etudierions le role et la place des PME dans l’economie enegalaise ainsi que l’environnement dans lequel ces dernieres evoluent. Nous verrons egalement que la lourde fiscalite constitue un obstacle a de nombreuses entreprises quant a l’acces au financement, ce qui pourrait etre a l’origine de leur evolution dans le secteur informel et a conduit l’Etat a prendre des mesures d’allegement fiscal mais aussi pousse de nombreux entrepreneurs a se formaliser et a etre competitifs dans tous les secteurs (agriculture, elevage, peche, commerce, artisanat, service, etc. ). Nous essayerons aussi d’identifier les creneaux porteurs, les besoins et les contraintes de financement propres aux PME.
Enfin nous verrons les contraintes majeures a l’intervention des institutions financieres et les pistes exploratoires pour un financement meilleur a moyen et long terme. III. Techniques d’investigation La necessite de reunir des informations dans le cadre de la realisation et la redaction de notre memoire nous a permis de faire recours a plusieurs methodes de recherche. Nous pouvons citer : -l’etude documentaire au niveau de la bibliotheque de l’ADEPME (Agence de Developpement des Petites et Moyennes Entreprises) nous a permis de consulter une serie d’ouvrages, de memoires, d’articles et de revues tous relatifs au financement des PME. les impregnations professionnelles avec les cadres du Credit Mutuel du Senegal (CMS) et de la BICIS. Ces entretiens nous ont permis de recueillir des informations tres importantes ayant contribue vivement a la realisation de ce memoire ; – De meme avec les avantages de l’Internet dans la recherche d’information nous avons juge necessaire de visiter quelques sites Internet pour recueillir des informations relatives au PME. Enfin comme une partie du sujet faisait appel a la gestion financiere, il etait important de revoir mes cours afin de les exploites VI. Interet du sujet :
La promotion du secteur prive a ete a l’origine du developpement de bon nombre de pays industrialises. Certains pays comme le Japon ont axe leur croissance sur les PME generalement a caractere familial. C’est ainsi que la plupart des pays en developpement veulent imiter ces pays d’economie de marche, ce qui a permis a d’autres de devenir des pays emergeants et concurrents des economies puissante Le Senegal, avec la creation du ministere des PME veut aboutir a un essor economique fort remarquable pour pouvoir aspirer integrer le groupe des Nouveaux Pays Industrialises (NPI).
Le Senegal procede par le renforcement des capacites des IMF en leur permettant d’augmenter leur capacite a mobiliser des ressources financieres (l’epargne de la population). Le financement des PME est donc un sujet d’actualite et par consequent fait objet de plusieurs debats. IV. Difficultes rencontrees Durant notre etude, nous avons rencontre un certain nombre de difficultes. Il s’agit de la difficulte : – de trouver des documents traitant de maniere groupee tous les concepts contenus dans le theme de recherche ; d’identifier des sites qui donnent des informations sur le sujet parce que la majorite des sites s’interessent au cas des pays developpes ; – d’avoir les moyens financiers pouvant couvrir les frais de deplacement des entretiens, des impressions et photocopies ; – d’avoir des rendez-vous d’entretien avec des responsables des banques et PME. A toutes ces difficultes s’ajoutent l’inaccessibilite de certains documents des services concernes du fait de leur caractere confidentiel. PARTIE : 2 Apercu des notions de PME et IMF
Cette partie portera essentiellement sur la clarification et les caracteristiques des notions de PME et IMF, l’historique de financement, les concepts et l’identification de creneaux porteurs. SECTION : 1 Definition et importance de la PME 1. Definition de la PME Au sens de la presente charte, on entend par Petite et Moyenne Entreprise (PME) toute entreprise physique ou morale productrice de biens ou de service marchands. Elle est divisee : *Les Petites Entreprise (PE) Elles regroupent la micro entreprise et les (ME) et les Tres Petites Entreprises (TPE) repondant aux criteres et seuils suivants :
Elles regroupent la micro entreprise et les (ME) et les Tres Petites Entreprises (TPE) repondant aux criteres et seuils suivants : -Effectifs compris entre 01 et 20 employes -Tenu d’une comptabilite allegee ou de tresorerie certifiee par une structure de gestion agreee (CGA) selon le systeme comptable en vigueur au Senegal(SYSCOA). -Chiffre d’affaire hors taxe n’atteignant pas les limites suivantes definies dans le cadre de l’impot « synthetique » • 50 millions de FCFA pour les PE qui effectuent des operations de livraisons de biens. 25 millions de FCFA pour les PE qui effectuent des operations de prestations de service. • 50 millions de FCFA pour les PE qui effectuent des operations mixtes. *Les moyennes entreprises(ME) Elles repondent aux criteres suivant. -Effectif inferieur a 250 employes -Tenue d’une comptabilite selon le systeme normal en vigueur au Senegal(SYSCOA) et certifie par un membre inscrit a l’Ordre Nationale des Experts comptables et Comptables Agreees (ONECCA) -Chiffre d’affaire annuelle compris entre les limites fixees 15 milliards de FCFA Investissement net inferieur a 1 milliards de FCFA. Avantages pour la PME adherente a la charte • Acces au marche public • Acces au financement (fonds de capital risque, de bonification et de garantie a mettre en place ou a consolider) • Acces au foncier • Renonciation de l’etat a son droit de reprise sur une periode donnee soutien a l’exportation • Mesures specifiques aux femmes et aux jeunes Il faut noter aussi que la qualite de PME est attribuee sur demande expresse de l’entreprise, si elle repond aux conditions relatives a sa classification.
Cette qualite attribuee pour une duree de cinq (5) ans peut etre retiree a l’entreprise apres constatation de non-respect des engagements ou en cas de fraude averee. Les PME etant a des niveaux de developpement et d’activites differents, un schema a ete propose les classant en trois categories : – Categorie 1 : celles qui sont en creation dans des creneaux porteurs mais dont les promoteurs n’ont pas a proprement parler d’experience anterieure. – Categorie 2 : celles qui existent mais sont de plus petite taille et qui reposent sur un savoir-faire de leurs promoteurs mais dont le potentiel de croissance est relativement imite. – Categorie 3 : celles qui sont en developpement et qui ont deja atteint un niveau d’activites plus important avec des perspectives de developpement, une vision claire des dirigeants, etc. Nous constaterons alors que les PME susceptibles de trouver des appuis financiers aupres des banques sont celles en developpement (categorie 3) et il y en a peu dans ce cas. Ces PME peuvent egalement trouver des financements aupres de certaines IMF (notamment ACEP, PAMECAS, CMS) ainsi que de la part des mecanismes innovants (capital-risque et/ou credit bail).
Les PME de la categorie 2 n’interessent generalement pas les banques et ne sont pas attrayantes pour les investisseurs en capital-risque. Elles pourraient trouver des appuis aupres de certaines IMF notamment les principaux reseaux, sous reserve que ceux-ci beneficient de ressources longues sous forme de prets aupres des banques ou des fonds d’investissement tel que AFRICAP. Les PME en creation (categorie 1) sont plus risquees pour les banques et pour les IMF. Elles ne peuvent trouver un financement qu’a travers des mecanismes innovants du type de capital-risque.
Et meme dans ce cas, il s’agira seulement de celles ayant le plus grand potentiel de croissance. Mais le capital-risque n’est interessant pour les investisseurs que : – si l’activite est hautement rentable a moyen terme ; – si la fiscalite est incitative ; – et s’il existe une porte de sortie en cas de besoin. En depit de tout ce que renferme la definition de la PME, nous pouvons faire une classification en deux grands groupes des PME. Il s’agit des PME agissant en conformite avec la reglementation et celles faisant leurs activites dans le secteur informel.
Les PME s’activant dans le secteur formel: elles constituent un point important dans le dynamisme de l’economie senegalaise du fait qu’elles engendrent de l’innovation et de la creativite dans leurs secteurs d’activites. Elles jouent un role essentiel au niveau de la promotion viable et de la creation d’emplois en participant tres fortement au developpement social, culturel et environnemental. Ces entreprises peuvent beneficier de mesure de facilite en ce qui concerne leur financement et doivent respecter les clauses contractuelles.
Elles doivent etre en regle avec l’administration fiscale, assurer une transparence totale dans la production des documents de gestion, repondre aux principes de gouvernement d’entreprise, beneficier des mesures d’aide et de soutien. Pour ces entreprises, la tenue d’une comptabilite reguliere et fiable est fortement requise et elles ont l’obligation de laisser auditer leurs comptes par un expert. Les PME s’activant dans le secteur informel : ces types d’entreprises evoluent dans la plupart des cas en Afrique subsaharienne en general et au Senegal en particulier.
Force est de constater qu’au Senegal les unites s’activant au secteur dit informel se sont multipliees et ont une importance determinante dans divers secteurs de l’economie. La difficulte de ces entites provient du fait qu’elles produisent generalement sur la base des avances recues de leurs clients, ce qui constitue une entrave puisqu’elles ne permettent pas de faire des projections optimales des operations de fabrication et d’atteindre a travers des circuits de vente, un marche autre que celui caracterise par une proximite geographique. Ces entreprises souffrent de la concurrence des produits etrangers.
Ce comportement des consommateurs cree une diminution du chiffre d’affaires de ces dernieres mais s’explique par la qualite mediocre des produits fabriques et le manque d’innovation. 2. Importance de la PME Dans bon nombre de pays, le developpement du secteur prive s’est toujours solde par un essor economique remarquable. La PME qui se veut novatrice et creatrice de nouveaux emplois au Senegal est non seulement reconnue comme moteur de croissance economique mais egalement comme facteur cle dans le secteur prive. Elle represente pres 90% des entreprises, concentre 30% des emplois et 20% de la valeur ajoutee.
Les PME sont geographiquement situees en zone urbaine plus precisement a Dakar, Pikine et Rufisque. A l’echelle mondiale, l’importance des PME est encore plus marquee. Une recente etude realisee au niveau mondiale par le CNUCED a revele que les PME constituent environ 90% de l’ensemble des entreprises. Cette meme etude a reflete qu’elles sont a l’origine de 50% de production manufacturiere et qu’elles jouent un role particulierement tres important dans le cadre de la promotion des emplois. L’environnement politique est tres favorable au developpement de la PME et ? vre pour sa croissance et sa competitivite. L’Etat oriente alors son intervention sur l’entreprenariat (y compris entreprenariat feminin), les groupes d’activites, l’acces des PME aux marches internationaux, les technologies de l’information et de la communication ainsi que le commerce electronique. La creation d’outils de formation destines aux PME desireuses de regler en ligne les differents commerciaux electroniques. Les mesures necessaires a l’amelioration des statistiques et de la promotion en tant que facteur de developpement n’ont pas ete mises a l’ecart.
Les PME participent de maniere remarquable a la creation d’emplois en passant par l’innovation et l’adaptation au systeme economique. Retenons enfin que l’experience internationale a demontre que les IMF ont besoin d’un appui pour le developpement institutionnel et le recouvrement des couts operationnels pendant les premieres annees d’existence, ce qui nous amene a voir la definition et les caracteristiques des IMF. SECTION : 2 Definitions et caracteristiques des IMF 2-1 Definition Des IMF
Les IMF sont des institutions mises en place par un Etat, une organisation non gouvernementale (ONG) ou des bailleurs de fonds en vue de participer a la promotion et a la croissance de l’initiative privee. Ces institutions ont pour role d’attribuer des credits a court terme a des particuliers (menages) ou a des PME. Elles permettent de palier la difficulte liee a l’acces aux banques qui en general, sont tres formalistes et possedent des procedures plus ou moins longues, tout ceci est couronne par une etude de credibilite de fond en comble du dossier objet de la demande de credit.
Notons cependant que depuis un certain temps, on assiste a un phenomene qui consiste a monter des institutions ou des groupements de micro finance destines uniquement au financement et au soutien de l’entreprenariat feminin d’ou un elargissement du catalogue des IMF du Senegal. 2. 2. Caracteristiques des IMF Les gouvernements et les bailleurs de fonds accordent une tres grande importance a la micro finance parce qu’elle constitue un moyen durable et efficace de lutte contre la pauvrete.
Au Senegal, comme dans de nombreux pays de l’UEMOA, la mise en place des projets d’appui de la micro finance s’est d’abord operee de maniere desordonnee a l’initiative des bailleurs de fonds sans grande concertation. Ce n’est que lorsque ce phenomene a commence a prendre de l’ampleur que les autorites administratives ont percu la necessite de mettre en ? uvre des regles pour formaliser le secteur et de se doter d’une veritable politique adequate a la micro finance. Ces regles ont consiste a : fixer des objectifs concernant le cadre et les regles d’institutionnalisation des IMF ; – definir des priorites par secteur, produit, categorie sociale ; – organiser des complementarites entre IMF de differentes categories et entre celles-ci et les banques ; – organiser une concertation permanente des bailleurs de fonds dans le secteur. Au cours de ces dernieres annees, la micro finance a emerge et s’est imposee comme un sous secteur du systeme financier dont elle contribue a l’elargissement de la portee et a la diversification des services.
En effet, on observe une multitude de structures de micro finance qui sont soit portees par le concept de lutte contre la pauvrete, soit en reaction ou en accompagnement parfois endogene du processus de liberalisation de l’economie et de restructuration du systeme financier. La croissance exponentielle de l’activite des institutions les mieux structurees montrent en termes d’impact qu’elles repondent a un reel besoin des populations.
Cette croissance s’accompagne d’une diversification des services financiers et des marches (rural/urbain, credit aux particuliers et aux micros entreprises, credit allant du tres court terme a parfois deux ou trois ans). Precisons que l’enjeu majeur du secteur de la micro finance est de palier les insuffisances du secteur bancaire pour permettre le developpement economique et social de l’ensemble de la population. Ce compartiment a connu une forte croissance au cours de ces quinze dernieres annees.
Le developpement rapide de ce secteur s’est accompagne d’une regulation et d’un soutien imperatif. Au Senegal, les autorites publiques ont elabore la loi Pamec qui est en vigueur dans les pays de l’UEMOA regissant la creation et le fonctionnement des IMF. En termes de soutien, la plupart des partenaires de developpement (bailleurs de fonds) se sont impliques dans le soutien financier et l’appui technique afin de favoriser le developpement des structures de financement de proximite qui seuls sont en mesure de fournir des services financiers aux groupes vulnerables.
SECTION : 3 HISTORIQUE DU FINANCEMENT DU SECTEUR PRIVE AU SENEGAL : La reforme bancaire de 1975 introduite par la BCEAO a supprime la distinction faite entre banques commerciales et banques de developpement. Sur le plan reglementaire, des normes prudentielles plus strictes sont imposees aux banques suivant la nature des activites qu’elles financent. Dans ces conditions, les banques ne financent que les activites qu’elles jugent rentables et negligeront de plus en plus les PME. Vers la fin des annees 80, le secteur bancaire a connu sa plus serieuse crise.
Comme consequence de cette crise, des reformes importantes ont ete mises en place en 1989. La structuration du systeme bancaire s’est, en particulier, traduite par la liquidation de huit banques dont cinq du secteur public et trois du secteur prive. Elle a ete accompagnee d’une liberalisation partielle des taux d’interet, de l’allocation du credit et de la creation d’un marche monetaire ayant pour objectif d’encourager le developpement d’un systeme financier moins administre, plus flexible et plus concurrentiel.
La restructuration de 1989 a ete un succes en ce que le systeme bancaire a ete assaini. Les reformes structurelles n’ont pas donne les resultats escomptes en ce qui concerne le financement du developpement. La liquidation des banques de developpement a laisse un vide particulierement dans le domaine du financement de la PME. En effet, la distribution de credit par branche d’activite place le commerce en premiere position avec pas moins de 52% de l’encours en fin 1999 contre 45,7% en decembre 1994.
Ce sont des activites de negoce qui constituent l’essentiel du financement des banques a l’economie. Depuis 1995, la BCEAO exige que 60% au moins du portefeuille des banques soient constitues de prets approuves. Ce systeme place certes, davantage, les banques en face de leur responsabilite en ce qui concerne l’appreciation du risque et la qualite des emplois, mais il traduit aussi le souci de la Banque Centrale de preserver la solvabilite et l’amelioration de la qualite des portefeuilles des banques primaires par le renforcement des ratios prudentiels.
Ceci a constitue une raison supplementaire pour les banques de marquer un certain recul face aux demandes de financement des Petites Entreprises. En effet, selon le « Rapport sur le developpement humain» du PNUD pour le Senegal de 1998, il a ete releve qu’en matiere de credit bancaire, les PME affichent des proportions de rejet tres elevees qui s’etablissent entre 75,80% et 100% des demandes. Ce constat n’est pas simplement specifique aux PME de production parce que pouvant etre etendu a l’ensemble des micros entreprises.
La plupart de ces dernieres n’avaient jamais eu acces au credit bancaire. L’approche la plus classique du financement des investissements des PME qu’elles soient rurale ou urbaines, a ete de fournir des lignes de credit et/ou de fonds de garantie aux banques pour financer l’investissement des PME. Or, l’experience a montre que les banques sont reticentes pour aborder la question du financement des PME. Dans le cas ou elles accordent ce type de pret, elles utilisent pour l’instruction du dossier et le suivi des remboursements, des methodes adaptees a la clientele des grandes entreprises.
Le cout unitaire eleve du traitement des dossiers et le faible taux de recouvrement qu’elles obtiennent justifient a leurs yeux, le peu d’interet qu’elles portent a ce secteur. SECTION : 4 IDENTIFICATION DES BESOINS DE LA PME Les PME sont confrontees a un certain nombre de besoins allant de la qualification des dirigeants et des agents, a l’organisation de leur travail, a la gestion de leurs activites liees surtout au financement de leur implantation et du developpement de leur entreprise.
Le besoin de financement se manifeste certes au niveau de toutes les entreprises quel que soit le secteur d’activite, la nature de l’entreprise ou son degre de formalisme, mais le niveau de ce besoin ainsi que sa specificite sont differents selon qu’il agisse d’une PME ou d’une MPE, ou encore selon le stade de developpement et la nature du besoin a financer. Nous remarquons que les promoteurs des PME ont en general une logique d’investissement. Parce que le capital requis est important, ils font appel a toute sorte de montage : l’epargne des promoteurs, le recours a des projets, les emprunts sur la base de projets dument elabores. . 1 Les besoins financiers de la PME Les besoins financiers de la PME sont dans plusieurs cas similaires et sont de plusieurs ordres : – le besoin de financer l’implantation : souvent le capital disponible est insuffisant pour faire face aux investissements necessaires pour le demarrage de l’activite d’ou le besoin de recourir a d’autres sources sur la base de l’elaboration d’un plan d’affaires. Ce dernier doit demontrer l’interet et la rentabilite de l’affaire.
Le besoin varie en fonction des fonds propres des promoteurs et de la nature de l’activite, mais il peut atteindre quelques dizaines de millions de francs CFA. Il se compose de besoin de financement des investissements et des fonds de roulement. – Le besoin de financer le developpement de l’activite : Independamment de la recherche de la rentabilite qui est l’objet meme de son existence, l’entreprise doit assurer sa perennite et stimuler sa croissance a long terme. Ces imperatifs ne peuvent etre atteints dans la mesure ou l’entreprise reinvestit, c’est-a-dire achete des immobilisations.
Ces investissements remplaceront un materiel existant, devenu inutilisable avec le temps ou amelioreront la force productrice et stimuleront ainsi la croissance. – Le besoin de financer le fonds de roulement ordinaire : L’entreprise est tenue d’affecter un certain nombre de depenses dont elle ne peut differer l’echeance. Elle consent des credits a la clientele et inversement ses fournisseurs lui accordent des delais de paiement. L’entreprise doit ainsi ; au cours de son cycle d’exploitation decaisser avant d’encaisser. Pendant la duree d’attente des encaissements, les decaissements continuent a courir.
Ceux-ci ne peuvent pratiquement etre effectues que dans la mesure ou l’entreprise dispose d’un fonds de roulement suffisant. Le besoin en fonds de roulement est donc permanent. Selon le niveau de l’activite de l’entreprise ; il peut etre plus ou moins fluctuant. Cela peut dependre de l’activite plus ou moins saisonniere de l’entreprise, de sa politique de stockage. – Le besoin de financer les marches specifiques : la realisation des commandes implique que l’entreprise doit disposer de ressources financieres au prealable.
Il arrive que les clients apportent des avances, mais aussi dans la plupart des cas, l’entreprise doit trouver des ressources permettant de produire et d’effectuer les livraisons avant d’obtenir le reglement. – Le besoin de financer d’autres services financiers comme la caution sur marche et la caution d’avance de demarrage. Le niveau de ces besoins financiers est tres variable mais ils sont souvent de trois types : les credits d’investissement, les credits a court terme (credit de tresorerie) et les engagements par signature (caution.
Tableau : recapitulatif des besoins financiers des PME. |Besoins a court terme |Fond de roulement ordinaire | | |Avance sur marche | |Besoins a moyen terme |Acquisition d’equipements | | |(neufs ou d’occasion) | |Autres services financiers |Epargne | | |Besoins sociaux | | | Aux besoins cites ci-dessus, il faut ajouter d’autres plus specifiques que rencontrent les PME dans le cadre de leur restructuration. Dans ce cas precis, s’exprime un besoin de financement global ( fonds de roulement et d’investissement) dont l’objet est d’apporter des ressources permettant a l’entreprise de mettre en ? uvre un plan de restructuration dument elabore et realiste. 4. 2. Les besoins non financiers : Les PME senegalaises expriment une batterie de besoins de services non financiers, notamment en termes de : renforcement des capacites des ressources humaines precisement en formation technique et en gestion d’entreprise ; – promotion des produits et services artisanaux (encadrement a la recherche de debouches, participation aux foires ou a d’autres manifestations commerciales, informations sur le calendrier des manifestations commerciales, bons de commandes ou de travaux, participation aux appels d’offres etc. ) ; – amelioration de la qualite des produits artisanaux (brevet, certification, normalisation des produits, manuel de procedures etc. ) ; relations de partenariat (inscription dans les chambres de metiers, adhesion a une organisation professionnelle d’artisans, mise en place d’une nouvelle organisation chargee de repondre aux demandes des services non financiers des entreprises artisanales). se SECTION : 5 CONCEPT DE CRENEAUX PORTEURS Un creneau peut etre considere comme porteur dans la mesure ou il remplit un certain nombre de criteres techniques, economiques et sociaux et qu’il a des chances de se maintenir et de se developper sur une periode relativement longue. Dans notre analyse, nous avons considere qu’un creneau est porteur s’il permet d’atteindre plusieurs des six bjectifs suivants : * la creation de valeur ajoutee ; * la rentabilite economique et/ou financiere ; * la creation d’emplois durables et remuneres ; * la valorisation des ressources naturelles ou d’un savoir faire local ; * l’economie et/ou l’apport en devises ; * l’integration avec d’autres secteurs createurs d’emplois et de valeur ajoutee. Le choix de ces criteres se fonde sur des raisons objectives que nous enumerons ci-dessous : 5-1 La creation de valeur ajoutee La valeur ajoutee d’une PME represente sa contribution a la production interieure brute (PIB) du pays, c’est-a-dire a l’enrichissement de ce pays.
En effet plus les entreprises creent de la valeur ajoutee, plus le pays s’enrichi. Bien entendu cette valeur ajoutee se cree par un processus de transformation et seules les activites qui produisent sont susceptibles d’en creer une qui soit significative. 5-2. La rentabilite Une entreprise ne peut se maintenir durablement que si elle degage une rentabilite suffisante pour remunerer les capitaux investis et le risque pris par les proprietaires. En effet, la rentabilite constitue un element determinant de la bonne sante economique, de la viabilite et de la perennite de l’activite.
Elle lui permet egalement de se donner les moyens de se developper et d’affronter valablement la concurrence. Dans notre analyse, nous nous interesserons surtout a la rentabilite economique des activites observees, compte tenu de la fiscalisation et des divers postes de charge ayant trait aux depenses de sante que les entrepreneurs ignorent dans leurs budgets. Ces depenses n’en constituent pas moins des frais qui viendraient augmenter les charges de fonctionnement et reduire la rentabilite. 5-3 La creation d’emplois durables
La creation d’emplois durables participe a la lutte contre le chomage et a la reduction de la pauvrete qui est une priorite des pouvoirs publics senegalais. L’accent est mis ici sur les emplois durables et remuneres, par opposition a la creation d’emplois apparents non remuneres ou de journaliers sans perspectives de renouvellement. 5-4 La valorisation des ressources naturelles ou d’un savoir-faire local Les produits locaux tels que les produits de l’agriculture, de la peche ou de l’elevage constituent une richesse naturelle ou quasi-naturelle a partir de laquelle le pays peut se baser pour concretiser ses projets de developpement.
Les activites qui utilisent les produits locaux en vue de les transformer ou de les inclure dans un processus de production de biens et de services permettent de valoriser de tels produits. 5-5 L’economie et/ou l’apport en devises Dans un secteur ou une part importante de l’activite economique repose sur le commerce, en particulier sur l’importation de marchandises payees en devises fortes, les autorites sont tres soucieuses de promouvoir des activites qui permettent soit d’economiser des devises (entreprise fabriquant des produits de substitution aux importations) soit d’en apporter (entreprise tournee vers l’exportation).
De telles entreprises sont porteuses d’espoir. 5-6 L’integration avec d’autres secteurs Le developpement d’un creneau peut avoir encore plus d’impact pour l’economie nationale lorsqu’il favorise l’utilisation ou la valorisation des ressources d’un secteur. Ces ressources sont creatrices d’emplois et de valeur ajoutee. SECTION 6 : Identification de creneaux porteurs Sur la base de ces criteres generalement combines, nous avons effectue une analyse du secteur de la PME pour degager les opportunites de creneaux porteurs.
L’identification de ces creneaux porteurs sera realisee a partir des filieres, filieres etant entendues ici comme une facon d’ordonner et de disposer des activites de toute sorte en tenant compte des relations materielles (echanges des biens et services, etc. ) et/ou logiques (anteriorite de l’une par rapport a l’autre) qu’on observe entre elles. Les filieres dans le cadre de la PME peuvent etre regroupees en trois (3) grandes categories : – les filieres agricoles et horticoles ; les filieres basees sur les ressources animales : elevage et peche ; – l’artisanat (production, art et services). 6-1 Les filieres agricoles et horticoles : Il faut distinguer les activites proprement dites de cultures et celles de transformations. Les activites agricoles occupent l’essentiel des personnes actives en milieu rural. L’horticulture prend de plus en plus d’importance notamment a proximite des centres urbains, ce qui la rapproche ainsi des marches.
Les principaux creneaux porteurs en amont de ces filieres sont la production de semences animales, d’engrais, de pesticides, la fabrication et la reparation d’outils de labour. Dans le domaine de la production, l’horticulture constitue un creneau porteur eu egard notamment a l’importance de la valeur ajoutee produite par les trois principaux produits horticoles d’exportation (haricot vert, tomate et mangue) qui s’elevait a 55,5 milliards de francs CFA pour un volume d’exportation de 11000 tonnes au cours de la campagne 2002- 2003.
Avec un taux de croissance avoisinant 10% par an et un fort potentiel de developpement, l’horticulture d’exportation apparait aujourd’hui comme un des sous secteurs cles pour l’amelioration des revenus des paysans et la reduction de la pauvrete au Senegal. Avec plus de 10 milliards de francs CFA de recettes pour cette meme campagne, les filieres d’exportation de fruits et legumes se placent au rang des pourvoyeurs de devises par tonne exportee dans le secteur de l’agriculture devant l’arachide et le coton.
En aval des filieres de productions agricole et horticole, on trouve generalement deux categories d’activites : * les activites agricoles industrielles d’impot substitution : elles sont generalement mises en ? uvre avec une forte intensite capitalistique dans le cadre d’entreprise de plus grande taille. Ces entreprises souffrent de leur grande sensibilite a la concurrence des produits importes (exemple des mini rizeries dans la region de St Louis) compte tenu des prix de revient relativement eleves (amortissement de materiels lourds et faible economie d’echelle). Les activites de transformation : il s’agit par exemple des PME informelles le plus souvent familiales de production de jus naturel, d’exportation d’huile, etc. On y trouve egalement et de plus en plus des PME de production d’aliments a base de cereales. Les produits sont prioritairement destines au marche local et ont l’avantage d’etre vendus a des prix plus en rapport avec le faible pouvoir d’achat des populations. 6. 2. Les filieres sur ressources animales L’elevage est exclusivement de type traditionnel, ce qui constitue une des limites de son developpement.
Cependant, avec l’apparition des creneaux importants et interessants comme la production laitiere et la production de viande, un effort s’opere a travers la creation d’activites. En amont de la filiere d’elevage, la production d’aliments pour les ovins, bovins et pour l’aviculture est dominee par de grandes entreprises qui utilisent des produits et sous produits agricoles. Il y a la cependant, des opportunites de developpement des PME surtout dans les zones de production cerealiere compte tenu relativement de la faible technicite requise.
En aval de cette filiere, les activites suivantes apparaissent plus porteuses: la production de lait, la fabrication de lait et de fromage, la production de viande, la disponibilite sur le marche international de quantite pratiquement illimitee de lait ecreme, de beurre et de lait en poudre nous conduit a emettre des reserves quant a la rentabilite de la transformation de lait collecte localement a cause de la concurrence. Par contre, des opportunites interessantes existent dans le domaine de l’abattage et de la production de viande dont la qualite de viande est superieure a celle des importations.
Il y a en effet, non seulement un marche receptif mais egalement des opportunites d’exportation surtout avec les consequences engendrees par la maladie de la vache folle. A cote de ce type d’activite, on peut ajouter celles liees au traitement des sous produits de l’elevage, tels que la collecte et le tannage du cuir. – l’agriculture comporte de nombreuses opportunites de creation de PME. C’est le cas de la fabrication d’aliments, de petits materiels tels que les mangeoires et couveuses ainsi que les plateaux a ? ufs. – la filiere « peche » est une des principales ilieres au Senegal. Cependant, avec la surexploitation concernant certaines especes, les opportunites de creneaux porteurs doivent se situer au niveau du developpement de petites industries de soutien a l’activite navale et halieutique puis au developpement d’unites de valorisation des produits. Il s’agit essentiellement de la valorisation des produits de la peche comportant un tres large eventail de possibilites. Parfois, il s’agit de la valorisation simple (c’est le cas de l’exportation de poisson en Europe qui ne demande que des operations de tri).
Dans d’autres cas, il s’agit de transformation (sechage et fumage) qui est generalement de type artisanal et destine le plus souvent au marche local et aux marches des autres pays africains. Ce sont des activites de haute intensite de main d’? uvre, generalement feminine et a haute valeur ajoutee. Il existe egalement des opportunites pour des niveaux de transformation plus elabores: entreprise semi industrielle de production de filets de poisson frais ou fume utilisant des procedes industriels et ciblant les marches a l’export. 6-3 L’artisanat
C’est le secteur comportant sans nul doute le plus d’opportunites de creneaux porteurs, et le plus important en termes de nombre d’entreprises. Le potentiel artisanal senegalais peut etre determine a partir des resultats de recensement des artisans et entreprises artisanales. Le tableau ci-dessous donne le nombre d’entreprises artisanales par region. Tableau 11(*): Nombre d’entreprises artisanales par region |Regions |Nombre d’entreprises | |Dakar |20 705 | |Diourbel |78 000 | Fatick |22 047 | |Kaolack |7 256 | |Kolda |7 443 | |Louga |3 315 | |Saint-Louis |5 594 | |Tambacounda |3 727 | |Thies |4 287 | |Ziguinchor |6 753 | | | | |TOTAL |159 127 | | | Le sous secteur de l’artisanat peut etre reparti en trois categories: artisanat de production, de service et d’art. Le tableau ci-dessous donne la repartition pour les categories des corps de metiers. Tableau 2: Repartition par region et par categories de corps de metiers |Regions |Artisanat de Production |Artisanat de service |Artisanat d’art | |Dakar |14978 |3730 |1997 | Diourbel |3708 |1277 |2815 | |Fatick |7706 |1974 |1312 | |Kaolack |5078 |1 581 |629 | |Kolda |5400 |1549 |462 | |Louga |2117 |772 |426 | Saint-Louis |3320 |1471 |80 | |Tambacounda |2357 |705 |665 | |Thies |3051 |922 |314 | |Ziguinchor |5155 |845 |753 | |Ensemble |52 870 |14 826 |9 453 |
Dans ce sous secteur de l’artisanat, l’essentiel des entreprises sont des PME, si nous nous referons aux criteres les caracterisant. Sur les 159 127 entreprises recensees, environ 90% sont des MPE et 10% seulement peuvent etre considerees comme des PME. Ce qui nous a conduits a elaborer le tableau suivant: Tableau 32(*) : Repartition des entreprises artisanales par taille |Nombre de personnes |Nombre d’entreprise | |1 |46937 | |2 |131162 | 3 |7448 | |4 |4009 | |5 |2307 | |6 |1355 | |7 |814 | |8 |523 | |9 |333 | |10 |241 | |Plus de 10 |798 | Ensemble |77 927 | | | | Les principales activites porteuses du secteur de l’artisanat sont : * l’artisanat du cuir : maroquinerie/cordonnerie ; *la menuiserie/ebenisterie ; *la menuiserie metallique et le fer forge ; *la confection/broderie/teinturerie ; *le tissage ; *la bijouterie ; * les ateliers d’entretien et de reparation (exemple : mecanique) ; *la construction/batiment ; *les services : coiffures, tele services, etc. Ces activites sont des PME qui ont les principales caracteristiques suivantes : Le lieu de travail : delimitation imprecise de l’atelier de production par rapport au lieu d’habitation ; installation irreguliere dans de nombreux cas. Il faut egalement noter tout de meme l’existence d’ilots d’unites artisanales fortement concentres dans les zones peu amenagees. De telles situations reduisent les espaces occupes et limitent l’edification de structures descentes capables d’etre ameliorees au cas ou l’entreprise serait en developpement. Il faut toutefois noter qu’il existe des unites artisanales solidement installees, dont es proprietaires prennent en charge l’essentiel des besoins d’amenagement et d’extension. – Les equipements : nous rencontrons generalement trois categories d’unites. Ce sont : * les unites faiblement equipees ; * les unites moyennement equipees ; * les unites possedant un equipement lourd. Les unites faiblement equipees relevant de certaines branches d’activites font de plus en plus recours a la sous-traitance au niveau des autres categories. C’est le cas de la menuiserie/ebenisterie, de certains travaux de faconnage dans la forge, de la ferblanterie et de la menuiserie metallique.
Quant aux ateliers moyennement equipes ou possedant des equipements lourds, il faut noter qu’il est de pratique courante d’utiliser les machines-outils reconstituees a partir de materiaux recuperes. Egalement, ces categories d’entreprises sont la plupart du temps equipees de machines vetustes ou obsoletes. Dans la menuiserie/ebenisterie comme dans la bijouterie et l’habillement, la tendance est au renouvellement des equipements a partir de machines de seconde main importees d’Europe. – Le mode d’approvisionnement en matieres premieres et en main d’? vre : il est fortement dependant de la capacite a faire face aux besoins du maitre, chef proprietaire. Pour l’essentiel, les qualites achetees sont fonction des besoins lies aux ouvrages a fabriquer. On note un faible stockage de matieres et fournitures s’il en existe. Dans la plupart des corps de metiers, les approvisionnements passes dependent des acomptes verses a la commande par les clients. A cote des achats au comptant, il faut souligner l’existence des credits fournisseurs, offerts parfois par les intermediaires a travers des reseaux organises depuis l’importateur jusqu’au grossiste.
Ce circuit entraine une dependance au client et un rencherissement des couts. Face a cette situation, les artisans tentent de trouver les solutions par la mise en place de centrales d’achats. C’est le cas de la bijouterie, la sculpture sur bois, la cordonnerie et le textile. – La commercialisation : l’ecoulement des produits artisanaux est confronte a un certain nombre de goulots d’etranglement marques entre autres par : *la nature et la structure de la demande ; * la qualite des produits destines exclusivement au tourisme ou a l’exportation ; * le pouvoir d’achat de la clientele locale. La saisonnalite de certaines activites ou de certains secteurs que conditionnent la demande, l’effort de promotion et de vente des produits artisanaux. Il faut signaler par ailleurs que la clientele est constituee dans une forte proportion de particuliers ou de menages a pouvoir d’achat moyen ou faible. En raison des difficultes d’approvisionnement enoncees plus haut, tres peu d’artisans disposent de stocks de produits finis. Les grosses commandes passent le plus souvent par des grossistes etrangers ou quelques nationaux qui exportent vers l’Europe ou les USA.
Une enquete recente menee par un cabinet de consultants de la place, a montre que 84% des artisans de Dakar travaillent sur commande alors que 16% seulement pratiqueraient le stockage de produits finis. De plus, 92% des entrepreneurs du secteur ont tendance a attendre la clientele de maniere passive. Beaucoup de marche