Introduction : En 1919, on s’apercoit d’une division au sein de la gauche et s’accentue lors du congres de Tours, en decembre 1920. Et la scission ideologique profonde qui en decoule. En 1919, Se produit un renversement de majorite : le bloc national triomphe aux elections, et les droites controlent le gouvernement jusqu’en 1932. Lorsque les gauches remportent aux elections de 1924, l’antiparlementarisme renait avec violence, et de nouvelles organisations naissent. Pierre Taittinger fonde les Jeunesses patriotes.
La doctrine n’est pas originale : nationalisme, executif fort. L’analogie avec le fascisme apparait aussitot, plus evidente encore dans le cas du mouvement de George Valois. Le succes de ces ligues est trop ephemere dans les annees 1920. Mais cela traduis les desillusions d’anciens combattants, les craintes de l’inflation. La crise de 1924-1926 a revele la force de l’antiparlementarisme. La crise economique de 1932, l’arrivee au pouvoir d’Hitler fait renaitre plus fort ses mouvements fascistes jusqu’en en 1939 ou elle prend une dimension pendant l’occupation.
Le fascisme est une doctrine politique nee en Italie en 1919, il n’y a pas un fascisme mais des fascismes et correspond a une situation historique notamment au lendemain de la premiere guerre mondiale et de la crise economique de l’Europe en 1932. En
On peut ce poser la question est ce que il y a eu un fascisme en France entre 1919 a 1939 ? Tous d’abord on verra, l’ouverture au lendemain de la fin de la premiere guerre mondial que des ligues d’extremes droites font leur apparition mais quel disparaissent vite. Ensuite que la crise economique de 1932, en France, a fait emerger l’antiparlementarisme I/ 1919-1932 : Le debut de l’extreme droite et des mouvements fascistes. A. L’echec de la gauche ouvre les premieres ligues fascistes. On voit apparaitre dans les annees vingt, une vague d’extremes droite.
En 1924, avec la victoire legislatives de la gauche, de nouvelles ligues vont se former ce sont des partis de droite nationaliste. Ils ont des idees politiques tres differentes politiques laiques, politique economique (chute du franc), on parlera de la premiere vague de ligues extremes droites. En 1926, la droite se retrouve au pouvoir sous un gouvernement de l’Union National de Raymond Poincare, mais la situation de la France au point de vu economique est tres bonne c’est pourquoi les ligues d’extremes droite vont vite retomber usqu’en 1932. Ces ligues nationalistes droites de 1924 a 1926 n’ont pas une ideologie qu’ont peu forcement appele fasciste car ne prone pas un etat totalitaire, mais plutot une ideologie basee sur le nationalisme, militarisme et catholicisme. Mais, Ils pratiquent un vestimentaire copie sur le jeune fascisme italien. Les ligues et mouvements nationalistes reactionnaires ont cependant leur place ici s’apparente clairement au fascisme. Elle se detachera souvent de ces mouvements juges trop conservateurs pour devenir pleinement fasciste.
Aussi, ce n’est qu’a partir de 1924 qu’on voit apparaitre vraiment des parties qui se voient comme fascistes La Ligue republicaine nationale, fondee en octobre 1924, par Alexandre Millerand qu’il concoit comme une coalition rassemblant les droites republicaines et parlementaires face au Cartel des gauches. Elle rassemble divers adherents, l’Alliance democratique et la Federation republicaine sont membres en tant que groupes affilies. Les Jeunesses patriotes (1924-1936), detache de la Ligue des patriotes en 1926. Proche de la Federation republicaine (droite conservatrice).
Dissout en 1936, elle se transforme en parti prenant successivement le nom de Parti national et social, Parti republicain national et social et Parti national populaire . La Legion (juin 1924-1925) d’Antoine Redier (ancien combattant, redacteur en chef de La Revue francaise) et le general Edouard de Castelnau. Malgre un style fasciste, l’ideologie est en faite reactionnaire (style Action francaise). Elle est forte dans les regions catholiques. Elle rentrera dans la Jeunesse patriote en juin 1925 puis dans le Faisceau en decembre 1925.
Enfin, l’Action francaise joue un role central dans le fascisme de droite. C’est un mouvement vu comme une inspiration fascisante de d’autres mouvements. C’est Henry Dorgeres qui est leader du parti, il organise en 1925, des comites de defense paysanne dans l’Ouest de la France, se veux corporatistes et traditionalistes. Ses themes se veulent « la famille », « le respect des hierarchies », la « corporation », « la petite propriete rural » repris apres par le regime de Vichy. Ils ont des methodes et des signes exterieurs propres au fascisme : les troupes portent la chemise verte.
B. Le faisceau et la jeunesse patriotique Le Faisceau fut fonde au terme d’une reunion, le 11 novembre 1925 par Georges Valois et Jacques Arthuys et qui va attirees hommes de gauche et de droite, a la suite d’une scission avec l’Action francaise dont ils jugeaient les positions archaiques. Sa direction rassemblait Georges Valois, Jacques Arthuys (vice-president), le lieutenant Andre d’Humieres (delegue general et responsable de l’organisation paramilitaire), Philippe Barres (delegue a la propagande, fils de Maurice Barres) et Serge Andre (administrateur).
Le faisceau est a son apogee en 1926, on compte plus de 20 000 adherents. Mais suite a des divergences entre le parti, le faisceau eclate en 1929. C’est suite que George Valois juge de plus en plus reactionnaire et trouve decevant le fascisme italien dans le contexte qui se trouve dans un liberalisme economique. Le faisceau revendiquait l’ideologie du fascisme italien, il voulait instaure une dictature aux dessus de toutes les classes sociales, avec un chef proclame par la foule. Ils ont recrutes des intellectuels, des revolutionnaires, des fascismes, des jeunes.
Les Jeunesses patriotes ont ete creees en 1924, par le depute bonapartiste Pierre Taittinger dans le cadre de la vieille Ligue des patriotes dont elles se detachent en 1926. En 1924, c’est une grande annee d’agitation des ligues nationalistes en France, en reaction a la victoire electorale du Cartel des gauches mais aussi de l’ensemble des forces de droite comme en temoigne la fondation de la Ligue republicaine nationale par Alexandre Millerand. Les Jeunesses patriotes dans leur ideologie cela reste tres flou: ils veulent un regime fort mais ne sont pas fasciste.
Mais vont jouee un role important dans l’histoire de l’extreme-droite francaise. Tout d’abord, de tres nombreux responsables de l’extreme-droite des annees 1930 copient les escouades du fascisme italien, la Jeunesse patriotes joue le role de service d’ordre pour les autres partis « nationaux », notamment pour les meetings de candidats de la Federation republicaine. Ainsi, les Jeunesse patriotes assurent un role d’intermediaire entre une partie des droites republicaines et parlementaires et les mouvements ligueurs, l’Action francaise . On lui prete 65 000 membres en 1926.
Avec le retour de la droite au pouvoir dans les annees 1926-1932, Pierre Taittinger decide, contre l’avis d’une partie de sa base, de mettre son action entre parentheses. Ce qui lui procure un avantage: les Jeunesses Patriotes se fondent dans le paysage politique et survivent ainsi discretement jusqu’en 1932. Puis leur activite est relancee par la victoire electorale du Bloc des gauches en 1932. Les Jeunesse Patriotes participent aux manifestations de rue en 1933 et 1934 et a l’agitation ligueuse. Elle atteint un maximum de 100 000 membres en 1934.
Suite au 6 fevrier 1934, elle creee avec Solidarite francaise le Front national qui se veut une organisation de rassemblement des ligues au niveau de la propagande et de l’action. Les Jeunesses patriotiques sont dissoutes en decembre 1935. C. Mouvement qui ne prete pas de notion fasciste . Les mouvements sont ceux qui essaye de rallier, regrouper les mecontentements du regime. Ce mouvement peut avoir des motifs patriotiques notamment la Puissante Union national des combattants, ou materiels comme les «poujadistes » qui compte une centaine de milliers d’adherents.
Elle appelle a manifester avec les ligues et les anciens combattants contre ce qui appelle la « republique des voleurs ». A cet epoque, elles ont joue un role important notamment dans la mobilisation des masses de la petite bourgeoisie contre l’antiparlementarisme et anticapitalistes, serait le representant par la suite du fascisme de masse du PPF. Mais n’a rien en elle-meme d’une inspiration fasciste. De plus, c’est le cas de la Croix-de-Feu, fonde en 1928 pour regrouper les anciens combattants et preside en 1931 par le Lieutenant Colonel de La Rocque. Le parti est compose militairement en petit groupe et en division mobilisable.
Leur ideologie reste ambigue, ils sont plutot anticommunistes, mais ne remettent pas en cause ni l’ordre bourgeois et le fondement economiques. Leur ideologie est plus centree sur le christianisme social patriotique notamment avec Jeanne d’Arc, Peguy. C’est une action sociale qui est paternaliste de l’organisation : dispensaires, colonies de vacance ; des preoccupations sportives tel que aero-clubs Jean Mermoz. On prolonge une politique de l’esprit de l’organisation de la jeunesse catholique de l’entre-deux-guerres : le scoutisme. Deux elements viennent confirmer que le mouvement n’est pas fasciste. Les liens qui les ttachent a certains dirigeants de la droite liberale. De plus la dissolution des ligues en 1936 ne transforme pas leur parti en une association clandestine, au contraire elle donne naissance a un parti de masse soit 600000 adherents. II/ 1932 a 1939 : de la crise economique a l’arrivee de la gauche au pouvoir, reveille t-il l’extreme droite ? A . La crise du 6 fevrier 1932. Une deuxieme vague fasciste va toucher la France entre 1932 a 1939, pour plusieurs raisons, notamment la crise economique qui va toucher la France en 1932 et le retour inattendu de la gauche au pouvoir amene l’extreme droite a reapparaitre.
Aussi, avec l’arrivee au pouvoir d’Hitler en 1933 cela impulse une nouvelle dynamique fasciste. Ainsi, une coalition de type radical et socialiste remporte aux elections de 1932, mais se montre impuissante face a la crise. Alors, l’antiparlementarisme renait, de droite ou de gauche, mais sera surtout de droite. Les veilles ligues se font de nouveaux entendre et de nouvelles se creent notamment la jeunesse patriotes et l’action francaise, le francisme de Marcel Bucard et la Solidarites francaise de Jean Renaud qui partagent l’ideologie du fascisme, la Croix de feu du colonel de La Rocque.
On en compte 150000 militants avant 1934. Il y a un mecontentement et de la deception notamment cher les anciens combattants : « A quoi a donc servi la guerre ? », le chomage, l’affaire Stavisky fait fonction de revelateur. Se profile la revendication d’un regime autoritaire. Par consequent, Sarraut demissionne et Daladier le remplace, on le voit comme un homme qui se porte garant pour reagir avec fermete. Le six fevrier 1934, le gouvernement de Daladier recoit l’investiture de la chambre, tandis qu’au vieux on crie : « A bas les voleurs », ils sont 30000 manifestants qui se deplacent place de la Concorde.
La gauche la percoit comme une menace pour les institutions republicaines, et naitra par ailleurs le Front Populaire. Pour Robert Brasillach, jeune intellectuel seduit par le fascisme : «si le six fut un mauvais complot, ce fut une instinctive revolte, ce fut une nuit de sacrifice, qui reste dans nos souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pales figures courantes, ses groupes humains aux bords des trottoirs, son esperance invincible d’une revolution nationale ». Ainsi, Daladier decide de demissionner et Doumergue le remplace.
Pour la gauche le : « fascisme est un sursaut de jeunesse : l’opinion de droite accueille avec empressement un vieillard » (Rene Raymond). Pierre Nora juge les membres de l’action francaise : « obsedes de la decadence francaise plutot que menaces dans leur interets economiques, hostiles a la societe du 20eme siecle plus encore que victimes de l’industrialisation ». Mais, la sclerose de la France a ete meilleur protection contre le fascisme. Le six, les communistes manifestaient contre le fascisme et le regime. Apres la montee des « perils fascismes », montre le danger que peut constituer certaines ligues d’extremes droites.
Entre 1934-1935, les communismes font un pacte d’unite d’action avec les socialistes en juillet 1935, car l’arrivee d’Hitler au pouvoir et les guerres civiles espagnoles sont les dangers reels du fascisme. B. Solidarite francaise, le Francisme: des mouvements ancres dans le fascisme. La Solidarite francaise fait son apparition en 1933, et dirige par un ancien commandant des troupes coloniales, Jean Renaud. C’est un mouvement qui rassemble en 1934, 10000 militants actifs. On rentre directement dans le fascisme francais, c’est un mouvement sans doctrine qui recrute parmi les proletariats et les chomeurs.
Francois Coty proprietaire du Figaro et fondateur de L’Ami du Peuple subventionne la Solidarite francaise. Dans le journal du mouvement, on developpe des themes pour rassembler les classes moyennes anticommunistes et anticapitalistes : contre « la finance internationale », la defense des « petits gens » contre les « gros », et qui ont ete ceux d’Hitler et de Mussolini. Le mouvement prend fin apres la mort de Francois Coty en 1936. Apres, on trouve les francistes de Marcel Buccard, a 19 ans il s’engage dans la premiere uerre mondial et il est deux fois decore. En 1924, il suit le faisceau et se trouve a la tete de legions, troupes fasciste. Dans les annees trente, se retrouve a L’Ami du Peuple, et il enquete d’une clientele politique comme Mussolini. Buccard veut devenir le Mussolini francais, copie les poses du Duce et se fait appeler « Chef ». Mais, son mouvement rassemble peu d’adherents. Ses fideles doivent porter des chemises bleues, le beret, et le baudrier de cuir fauve. Multiplie les demonstrations de force : defiles, exercices de tirs, camps d’ete.
Il veut le rapprochement avec l’Allemagne hitlerienne et l’amitie italienne et va recevoir de sa part de l’argent pour la propagande. En 1936, son parti s’affaibli du a la concurrence d’un mouvement fasciste d’Henry Coston qui est Antisemitisme, Buccard alors va se tourner dans la profession d’antisemitisme. Pourtant son parti prend fin en 1936. Mais de nombreux parti ne dure que quelques annees, on trouve notamment le parti Socialiste national de France qui privilegie le souci d’elegance rapporte sur le modele hitlerien. De plus, la milice de Socialiste nationale de Gustave Herve ne reunit qu’une centaine de personnes.
Aussi, on trouve le Comite Secret d’action revolutionnaire(CSAR), fonde par l’ancien militant de l’Action francaise, Eugene Deloncle. Ce comite portera le nom de « cagoule », militants selectionnes en petit nombre et astreints a un serment d’affiliation. Les CSAR veulent la prise du pouvoir en realisant un putsch. En 1937, il assassine les freres Rosselli, leaders de l’antifascisme italien, en accord avec Duce contre des armes. Il realise, un attentat contre les sieges de la Confederation generale du patronat francais et de l’Union des industries metallurgiques, en septembre 1934.
C. Le cas de la gauche : Le fascisme ne s’exerce pas seulement sur les hommes de droite en quete d’une doctrine coherente et d’une methode d’action efficace. Certains hommes representant de gauche marxiste et non marxiste modifie leur comportement vis-a-vis du fascisme. On le trouve chez les neo-socialistes qui se rassemblent en 1933, avec Marcel Deat et d’Adrien Marquet, Deat au sein de la SFIO est le defenseur d’un socialisme autoritaire et national prenant appui sur les classes moyennes, ce qui lui vaut d’etre exclu.
Il integre le Comite de Vigilance des intellectuels antifasciste. Mais ce mouvement recoit l’aide des services italiens. Deat evolue en 1937 sur des positions proches du national-socialisme de gauche. A ce courant fasciste se rattache le frontisme de Gaston Bergery car il est anticommunisme et anticapitaliste. Ces mouvements fascistes de gauche ou de droite on tous un point commun la minceur de leur effectifs. Seul parti le Parti Populaire francais (PPF), seul grand parti de masse qui ne ce soit pas developpe en France de Jacques Doriot.
C’est celui ou on doit le plus a la personnalite du chef. Doriot est ne en 1898, et il le seul des leaders fascistes qui soit d’origine proletarienne. Il devient communiste, et en 1922, il est secretaire des Jeunesses internationales, c’est un orateur remarquable qui lui vaux une immense popularite dans son parti. La naissance du PPF ressemble a celle du fasciste italien, c’est-a-dire la rencontre d’un homme et d’une situation. Doriot se retrouve a la tete d’une petite clientele d’activistes de gauche comme Barbe, Paul Marion.
La montee du Front Populaire annonce en 1936 un changement dans le parti de gauche. IL est tres hostile a son ancien parti comme avant pour Mussolini, il prend appuie sur une nouvelle force politique c’est un parti d’unite proletarienne fonde en 1930 mais ne rassemble tres peu. Il va donc creer une nouvelle formation politique en 1934. Se melent dans sont parti des journalistes et ecrivains, tels que Bertrand de Jouvenel et Pierre Drieu La Rochelle, qui voit en lui un authentique fascisme francais, des banque de Paris le rejoindront contre une aide financiere (Rivaud, BNCI).
C’est a ce moment en 1936 que nait le PPF a Saint Denis, on compte plus de 30000 adherents fin juillet et 100000 en octobre. Les adherents sont principalement constitues de jeune et appartenant essentiellement au monde ouvrier. Enfin, on peut parler que son parti est fascisme car elle est dans son comportement : ceremonial, drapeau, insigne, salut romain, methodes violentes. Ce qui domine dans son parti c’est l’anticommunisme et l’antiparlementarisme, institutions qui preconise un Etat « populaire », et « decentralise » reposant sur la famille, la commune et la region.
Mais, la montee des « Perils fascistes », met en avant par la gauche le danger que representent ces ligues d’extreme droite. C’est l’occasion de la gauche de realiser des actions, qui se concretisent par une recherche d’union avec des socialistes et des communistes. D’abord, entre 1934-1935, sont pour les communistes les annees de l’integration de la collectivite nationale et de l’antifascisme. Avec les emeutes du 6 fevrier et la montee de l’extreme droite en France pousse les communistes a negocier un pacte d’unite d’action avec les socialistes.
On assiste a un rapprochement des socialistes et communistes qui est justifie seulement par la montee de l’extreme droite. L’arrivee du Front Populaire aux elections du 3 mai 1936 permet une gauche unie et le ralentissement de l’extreme droite. Il rentre en fonctions en juin 1936, et succede a des cabinets de droite comme celui de Laval en 1935. Le 8 juin, les accords de Matignon sont signes. Leurs actes politiques entretiennent l’espoir des sympathisants de gauche. Enfin, le Front populaire concretise la conciliation des idees de gauche avec l’idee de collectivite nationale par la prise de pouvoir legaliste.
L’evolution de la gauche tous au long de l’entre de guerre, aboutit a une alliance de toutes les gauches pour faire face a l’opposition. Conclusion : ? Il n’y a pas eu de grand mouvement de masse fasciste (le seul mouvement de masse nationaliste, le Parti social francais du colonel de la Rocque. Il n’y a donc pas eu d’arrivee au pouvoir legale ou violente dans l’entre-deux-guerres comme en Italie ou en Allemagne. Il faudra un evenement vraiment exceptionnel (l’invasion de la France). Il a existe un fascisme francais au sein de ligues, partis et journaux cependant son audience fut limitee.
Les mouvements fascistes se reduisent dans cette perspective a des groupuscules absents du paysage politique. La premiere fasciste se fait en 1919, puis une deuxieme vague fasciste en France va toucher la France en 1932-1938, provoquee la crise economique qui touche la France en 1932. Le retour au pouvoir de la gauche (Bloc des gauches en 1932) reveille l’extreme-droite, l’arrivee au pouvoir d’Hitler en Allemagne debut 1933 impulse une nouvelle dynamique fasciste. Cependant, la seduction pour le modele fasciste va etre plus durable et profonde qu’en 1924-1926. [pic][pic][pic][pic] ———————– 1