L’avenir de l’homme

L’avenir de l’homme

LE ROMAN : La Bete Humaine Dernier Chapitre L’Avenir de l’Homme Emile Zola, ne a Paris en 1840, mort a Paris en 1902, est un ecrivain, journaliste et homme public francais, considere comme le chef de file du naturalisme. C’est l’un des romanciers francais les plus populaires, l’un des plus publies, traduits et commentes au monde. La Bete humaine est le dix-septieme volume de la serie Les Rougon-Macquart. L’histoire evoque le monde du chemin de fer et se deroule tout au long de la ligneParis-Le Havre.

On a coutume de dire qu’elle comporte deux heros : d’une part le mecanicien Jacques Lantier et de l’autre sa locomotive, la Lison, que Lantier aime plus qu’une femme. Outre son aspect documentaire, La Bete humaine est un roman noir, c’est aussi un roman sur l’heredite, Jacques souffrant d’une folie homicide que Zola rattache a l’alcoolisme des Macquart. Introduction : A la fin de la bete humaine, Lantier devient l’amant de la maitresse de son chauffeur Pecqueux.

Ce dernier, ivre et jaloux attaque son ancien compagnon alors qu’ils conduisent un train, charge de militaire se dirigeant vers le front de la guerre de 1870 contre la Prusse. La machine fonce aveuglement, affolant sur son passage les spectateurs impuissants. Developpement : I-) LA MORT DE LANTIER ET PECQUEUX : Avec la mort de la

Désolé, mais les essais complets ne sont disponibles que pour les utilisateurs enregistrés

Choisissez un plan d'adhésion
Lison, leur ancienne locomotive, le menage a trois s’est brise. Les deux protagonistes sont « en train de se devorer » sur la machine comme des betes. Jacques se cramponne au cou de son chauffeur qui le precipite dans le vide.

L’idee du cou se retrouve dans Therese Raquin lorsque Laurent etrangle Camille. La fraternite des deux hommes se poursuit dans la haine « leur cris se confondirent » ; « tombes ensembles » ; « cette effroyable embrassade » ; « vecu en freres », La violence est capable de tout detruire. Les deux hommes se sont annihiles et ne sont plus que des corps mutiles dont la description cree l’horreur. II-) UN EPISODE DRAMATIQUE : L’art du suspens Le champ lexical de la vitesse domine « dans un tel coup de vent » ; « la vitesse devint effrayante » ; « en coup de foudre » ; « elle roulait, elle roulait » ; « il s’etait rue ».

Les propositions courtes se succedent. La catastrophe a ete frolee a plusieurs reprises «sans rien accrocher » ; « un express qui se trouve en avant allait surement etre rattrape » ; «Il faillit se broyer ». On note une monte en puissance de la catastrophe. Avec un effet cinematographique de mouvement La panique des hommes Les hommes ne sont que d’impuissants et anonymes spectateurs, ignorants de ce qu’il va advenir. « On ne savait ou ». « Les employes etaient restes beants, agitant les bras ». La terreur est a son comble « tous les c? rs battaient », « on tremblait de peur » ; « il terrifia Pont-de-L’arche ». Une note sonore s’ajoute au tableau avec le bruit affole de « tous les appareils telegraphiques de la ligne [qui] tintaient ». III- ) UN EPISODE FANTASTIQUE : Tout d’abord, le train est comme un animal « la retive, la fantasque ». La machine est devenue bete « une cavale indomptee ». Un cheval « galopant par la campagne rase ». La machine est donc personnifiee, le mot « haleine » est propre au vivant. Le train est donc assimile a un animal fantastique. On perd les reperes spatio-temporels.

En effet, le decor est propice aux vivions fantastiques « les tenebres », la machine est assimilee a un « train fantome ». A un monstre « au galop furieux » ; « ainsi qu’un sanglier dans une futaie ». « en bete aveugle et sourde ». On assiste donc a une veritable metamorphose, et la course de la machine qui fonce aveuglement s’apparente a une epopee. IV-) UN EPISODE SYMBOLLIQUE : « L’image de la France d’alors » Sur le plan historique, le train est presente comme l’ « image de la France d’alors », promise au desastre: la defaite de Sedan.

C’est vers elle que le train emporte « cette chair a canon » que sont les soldats. « ivres » et inconscients de leur destin, qui chantent. Le progres qui echappe a l’Homme Au XIXeme siecle, on est persuade que le progres va repondre aux questions et aux attentes de l’homme. Mais Zola est plus pessimiste et pose ici un bemol. Le train est le symbole du progres, qui jusqu’a present passait indifferent, aveugle, aux drames humain qui se deroulaient le long de la ligne.

Cependant, cette fois, le train est lui aussi porteur de mort « qu’importaient les victimes que la machine ecrasait en chemin ! N’allait-elle pas a l’avenir, insoucieuse du sang repandu ? » C’est la metaphore de l’humanite qui va vite dans le progres (les inventions) ou de plus en plus de violence est liberee. En effet, le train fonce vers un avenir indetermine ou tout peut arriver, et surtout le pire (meme si le train n’a pas d’accident, les soldats mourront certainement a la guerre, c’est donc la mort qui domine).

Le progres est sourd aux victimes qu’il fait et continue. Le bemol de Zola ressemble a un avertissement, si l’homme ne se corrige pas il court a la catastrophe. Le pessimisme de Zola n’etait pas infonde, compte tenu des massacres commis au XXeme siecle. C’est donc une fin ouverte et pessimiste, le denouement ne se fera que dans le sang. La fin de La Bete humaine est une figure beaucoup plus sombre que celles presentees a la fin de Germinal, sous la forme des moissons esperees ou du Docteur Pascal, avec l’image d’une mere allaitant son enfant.

Conclusion : Le bemol de Zola ressemble a un avertissement, si l’homme ne se corrige pas il court a la catastrophe. Le pessimisme de Zola n’etait pas infonde, compte tenu des massacres commis au XXeme siecle. C’est donc une fin ouverte et pessimiste, le denouement ne se fera que dans le sang. La fin de La Bete humaine est une figure beaucoup plus sombre que celles presentees a la fin de Germinal, sous la forme des moissons esperees ou du Docteur Pascal, avec l’image d’une mere allaitant son enfant.