Sebasteien Fauque et Yvan Talbot, melanges musicaux : Le Centre National de Creation et de Diffusion Culturelle (CNCDC) Chateauvallon a accueilli en residence, El Fassa Club, un projet porte par deux percussionnistes de la banlieue parisienne, Yvan Talbot et Sebastien Fauque. Ces deux artistes sont passionnes par les cultures africaines et des Caraibes. Apres une longue immersion aux sources de ces « musiques blacks », le groupe a decide de retourner vers les musiques urbaines.
Dans le cadre de la residence a Chateauvallon, El Fassa Club est intervenu, dans des lycees, des foyers et des residences sociales de l’aire toulonnaise. « Veritable spectacle vivant. L’Energie et la chaleur de l’Afrique au service d’un veritable bal transe. Un cocktail rythmique endiable qui fait danser au son de ses Balafons … Entrez dans la dance » Yvan Talbot . A la quete des musiques blacks, Yvan Talbot « Dugu D » et Sebastien Fauque « Zepo » retournent aux sources des musiques urbaines en creant un son mixte d’enregistrements recoltes au cours de leurs voyages.
Avec le compositeur Radi Calba Boon, ils inventent une matiere sonore ethnique electronique qui donne echo aux percussions jouees en direct . Petit Chaperon rouge : En relisant Le petit chaperon rouge,
Reecrire le mythe en le nourrissant de sa propre experience, de ses propres aventures et fantasmes, c’est a cet exercice que se livre Joel Pommerat avec Le Petit Chaperon rouge. Il s’agit aussi de repondre au desir d’offrir une uvre theatrale aux enfants a qui est prioritairement destine ce travail. C’est en restant au plus pres de l’action que l’auteur ecrit sa version, racontant precisement et simplement ce trajet que fait la petite fille en allant chez sa grand-mere et en se confrontant avec les forces hostiles de la nature et du monde animal.
Nous sommes convies a voir et a entendre le recit d’une epreuve initiatique, celle a laquelle se livre le petit chaperon rouge en osant affronter ses peurs et sa solitude. La Douleur de Marguerite Duras : Voici bien ? d’heure que le public s’installe, se prelasse et papote, et elle, elle est la, seule sur cette immense scene, la tete couchee sur la table, tournant le dos a la salle… Elle attend… Et quand elle parle, elle n’a l’air de rien, vraiment : sa voix monocorde, son gilet d’un vilain violet, son visage rendu blafard par l’eclairage, et ce sac sans fond qu’elle deballe, deballe et deballe sur la table comme on everse son ame dans un journal. Son journal justement, celui dans lequel elle avait conte la guerre, elle vient de le retrouver, mais affirme n’avoir « aucun souvenir de l’avoir ecrit ». Quand l’aurait-elle redige ? « En quelle annee, a quelles heure du jour et dans quelle maison ? » La vie est un combat, De douleur & d’erreur, Pendant lequel toujurs ton coeur bat, Meme envahit par la peur… Don Giovanni: Don Juan est l’un des principaux mythes de la culture occidentale.
Cynique et libertin, en revolte contre l’humanite et contre Dieu, le personnage apparait des 1630 dans une comedie espagnole (L’abuseur de Seville). Moliere en tire l’un de ses chefs-d’oeuvre (sans doute avec la complicite de son ami, le dramaturge Pierre Corneille) : Dom Juan ou le festin de pierre. Il est difficile, plus de 220 ans apres sa creation a Prague le 29 octobre 1787, de parler du Don Giovanni de Mozart comme d’un opera parmi d’autres.
Plus qu’un opera, cette uvre est devenue une reference absolue de la culture occidentale. Au sein de l’ uvre se rencontrent egalement des personnages aux caracteres marques(Don Giovanni, Masetto, Zerlina, Donna Anna, Donna Elvira, Leporello), dont les actions relevent soit de la comedie soit du drame. Inutile de dire que ce grand opera, par son exploration des comportements humains et des emotions fondamentales telles que l’amour, la colere ou la peur de la mort, n’a rien perdu de son actualite.