La Premi Re Guerre Mondiale

La Premi Re Guerre Mondiale

La première guerre mondiale (1914-1918) 1) Les grandes étapes du conflit en 3 phases A) Une guerre de mouvement B) L’enlisement du conflit C) La reprise des grandes offensives en 191 8 et la fin du conflit 2) La vie dans les tranchées 3) Une guerre totale A) L’économie B) La mobilisation de OF C) La propagande et I en Swipe View next page D) La culture de la ha 4) Bilan de la guerre (humain et matériel), le deuil national Première phase : et bataille des Flandres. – Stabilisation du front sur 800 km de la mer du Nord à la frontière suisse ; une dizaine de départements français restent occupés par es troupes allemandes.

Deuxieme phase L’enlisement du conflit 1915- 1916- 1917 Les combattants s’enterrent sur place dans les tranchées et se font face pendant trois longues années caractérisées par l’enlisement du conflit, des combats de plus en plus meurtriers et inutiles. La lassitude, le doute, l’incompréhension – entre « ceux du front » (soldats et officiers subalternes des tranchées) – et « ceux de l’arrière » (civils, « planqués « marchands de canons», politiques, officiers supérieurs) débouchent sur la crise de 1917.

Les mutineries sont davantage l’expression du ras-le-bol, du

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efus des pertes inutiles et du désespoir de nombreux poilus que la manifestation dune subversion révolutionnaire organisée. 1915 : Extension du conflit et guerre de position Front Français : – Avril : les Allemands utilisent pour la première fois des gaz asphyxiants. – Mal / juin : échec des offensives franco-britanniques en Artois. – Septembre / octobre : échec des offensives franco-britanniques en Champagne. Dans l’armée française, le casque commence à remplacer le képi et la tenue bleue horizon le pantalon garance. 1916 : Guerre des tranchées, guerre d’usure Février / juillet : échec de l’offensive allemande Front Français contre Verdun défendue par le général Pétain. -Juillet/ septembre : échec de l’offensive franco-britannique conduite par le général Foch sur la Somme en p 0 septembre : échec de l’offensive franco-britannique conduite par le général Foch sur la Somme en Picardie. Le général Nivelle remplace le général Joffre à la tête des armées françaises. Vers une guerre totale : les belligérants utilisent des armes de plus en plus puissantes et meurtrières (artillerie lourde, mines, lance-flammes). 191 7 : Année de crise, année d’incertitude Front Français : – Avril : échec de l’offensive alliée commandée par le général Nivelle au Chemin des Dames. – Mai : Pétain remplace Nivelle à la tête des armées françaises. – Grande lassitude générale : ras le bol des combattants (mutineries, désertions, fraternisations) et grèves de l’arrière. Reprise en main par le commandant en chef, Pétain, et par le président du Conseil, Clémenceau – Première utilisation des chars d’assaut Troisième phase La reprise des grandes offensives en 1918 et la fin du conflit La reprise de la guerre de mouvement et des grandes offensives, ‘abord incertaine dans son issue, s’achève finalement par la victoire des pays de l’Entente qui met fin au conflit. Front français : – Mars : l’offensive allemande déclenchée par le général Ludendorff près de Saint-Quentin est stoppée à Amiens. Avril : le général Foch est nommé commandant en chef de toutes les armées alliées ; l’unité de commandement est réalisée du côté des pays de l’Entente. l’offensive allemande au Chemin des Dames est stoppée à Château-Thierry. – Juillet / août : 2ème bataille de la Marne ; offensive allemande en Champagne ; contre-offensive générale des Alliés ; Reims libérée ; ecul de offensive allemande en Champagne ; contre-offensive générale des Alliés ; Reims libérée ; recul des Allemands. 9 novembre : la révolution à Berlin entraîne l’abdication de l’empereur Guillaume Il ; proclamation de la République. – 11 novembre : l’armistice signée à Rethondes dans la forêt de Compiègne met fin à la 1ère guerre mondiale. La vie dans les tranchées a été horriblement dure : le danger permanent, le froid hivernal, les rats, les poux, les odeurs nauséabondes, l’absence presque totale d’hygiène et le ravitaillement mal assuré, ainsi que la pluie et la boue, qui ont été e grands ennemis pour les soldats.

La nourriture, un problème quotidien La nourriture est l’une des premières préoccupations du combattant, un problème quotidien et essentiel La ration est de 750 grammes de pain ou 700 grammes de biscuit, 500 grammes de viande, 100 grammes de légumes secs, du sel, du poivre et du sucre. En hiver, eest le vin chaud, épicé. La nourriture principale du soldat reste le pain. Le soldat porte une ration de combat, composée de 300 grammes de biscuit, dit « pain de guerre », et de 300 grammes de viande de conserve, du Corned beef. L’absence de nourriture influe beaucoup sur le oral des troupes.

Le manque permanent de sommeil Les soldats dormaient dans des casemates, souvent protégés sous d’importantes masses de terre. Dans ces abris où ils passent la majeure partie de leur temps, ils entretiennent et décorent, pour les rendre plus chaleureux. Dans les zones de combat, les hommes n’ont pas le temps d’organiser leur tranchée 4 0 plus chaleureux. Dans les zones de combat, les hommes n’ont pas le temps d’organiser leur tranchée. Ils dorment le plus souvent sur des paillasses ou des matelas fins. Une absence totale d’hygiène Les rats venaient manger la nourriture, et les poux et les arasites étaient un véritable fléau.

Les mouches attaquaient le jour et les moustiques la nuit. Partout la vermine s’attaquait à la mort. Cette vie était pénible, dans la boue gluante et sans hygiène. Le manque d’eau pour la toilette et la saleté des latrines provoquaient des maladies. Les soldats qui ne pouvaient se raser reçurent en France le surnom de «Poilus». Ceux-ci appelaient ceux de l’arrière • les « Epilés ». Les douches étaient sommaires et étaient parfois installées en 2ème ligne, avec de pseudos salons de coiffure. Cela devenait la « corvée » des douches .

Parfois ils ‘avaient pas d’eau pour leur toilette ou pour se raser. Pour financer reffort de guerre, le rôle des États s’est accru entre 1914 et 1918. Mais, tandis que les budgets publics augmentaient, il fallait trouver de nouvelles ressources. En France, par exemple, l’impôt sur le revenu est créé en 1914. L’économie de guerre est une économie inversée : alors qu’en temps de paix, l’objectif premier est de faire des profits, en temps de guerre, l’objectif est de produire le matériel nécessaire pour que la guerre puisse être gagnée.

Ainsi, l’invasion allemande en France touche 13 départements t prive le pays de 74 % de sa production de houille, 81 % de sa production de fonte, 63 % de sa productio prive le pays de 74 % de sa production de houille, 81 % de sa production de fonte, 63 % de sa production d’acier. Le déclenchement du conflit amène un vent de panique pour ceux qui détiennent des actions dans les entreprises et des placements en banque. our ne pas bloquer l’ensemble de l’économie, les bourses sont fermées, le cours forcé des billets est décrété (ils deviennent inconvertibles en or), un moratoire financier suspendant le paiement des dettes est adopté, l’or est rapatrié des succursales ancaires à l’étranger. La guerre entraîne un déficit commercial énorme chez l’ensemble des belligérants, un alourdissement du déficit budgétaire et donc de la dette. B) La mobilisation de l’arrière Enfin, l’ensemble de la population est mobilisée : les scientifiques doivent inventer des armes nouvelles, les artistes sont engagés dans des tournées au front.

En Allemagne on instaure même le travail obligatoire en décembre 1916 pour produire davantage. Les soldats ne sont pas les seuls à être mobilisés durant le conflit. Les femmes les remplacent dans les usines d’armement (les unitionnettes) ou de chimie, et ce sont elles qui gèrent les exploitations agricoles en l’absence des hommes. Elles sont aussi invitées à participer au réconfort des soldats comme ces marraines de guerre qui correspondent avec les soldats du front et les accueillent lors des permissions.

C) La propagande et la censure La censure permet d’établir un silence sur les opérations militaires et de filtrer les opérations pour maintenir le moral de la population. La censure était notamme 6 0 filtrer les opérations pour maintenir le moral de la population. La censure était notamment faite sur les lettres de Poilus car les amilles ne devaient pas avoir une mauvaise image de la guerre. Elle ne laissait paraître aucune critique et passait sous silence les mauvaises nouvelles. La censure est donc un contrôle de l’information. Pendant la première guerre mondiale la censure est exercée illégalement.

De plus c’est une idée militaire. Durant ces quatre années de guerre, la censure est assurée par un bureau de presse rattaché au ministre de la guerre. Chaque journal doit lui soumettre une épreuve des différentes pages. Les censeurs indiquent les articles interdits qui sont retirés de a composition : les journaux sont distribués avec des espaces blancs correspondants aux articles censurés. La propagande désigne la stratégie de communication dont use un pouvoir politique ou militaire pour changer la perception d’évènements (des personnes), et pour inculquer à la population, une doctrine, une idée ou une théorie politique.

L’armée se permet de diffuser de fausses informations, ou non, mais qui seront toujours précisément choisies afin d’imposer leurs idées. Pour les propager et les inculquer à la population, Parmée utilisait surtout des cartes postales et des affiches. Elle avait pris ossession des grands journaux dans lesquels elle pouvait publier des articles de propagande. Carmée dispose d’un service de propagande, qui publie et organise des conférences: il informe. En 1916, « On assiste, en France, aux premiers essais de propagande officielle avec il informe. ropagande officielle avec une coordination des efforts privés dans une maison de la presse » Pendant la guerre, la propagande a surtout pour but de rassurer l’arrière, puisqu’en effet, les « mensonges » redonneront de l’espoir aux familles des soldats. Elle voulait aussi faire croire aux Français (ainsi qu’aux soldats) ue la guerre n’était pas aussi « horrible » que certains voulaient le laisser entendre, en exposant ses soi-disant « bienfaits Mais elle a également une autre visée, celle financer la guerre, en recevant de l’argent de la part des familles en particulier.

Elle voulait aussi rendre la guerre légitime du côté français, en « rejetant la cause » sur l’Allemagne et en dénonçant leurs crimes. La propagande est donc censée faire accepter la guerre par la population et donner le moins d’informations possibles ou de fausses informations (concept de désinformation). D) La culture de la haine En France, durant la Grande Guerre, la haine de l’Allemand a été sans borne, caricaturale et assumée, car celui-ci a été perçu comme trahissant l’idée de progrès pour l’humanité bien ancrée dans la civilisation européenne.

Les guerres du passé ont toujours été une épreuve pour les populations civiles. Lors de la conférence européenne de La Haye en 1907, il a été clairement indiqué que celles-ci devaient demeurer en dehors de la guerre. Aussi pouvait-on s’attendre désormais à moins d’exactions envers les populations non combattantes. Or, durant les premières semaines de la guerre, les Allemand B0