La Joconde

La Joconde

Thématique : Arts, techniques, expressions Domaine artistique : Disciplines concerné OF4 p g Igues Présentation de l’œuvre Nom de Fartiste : Léonard de Vinci Titre de l’œuvre : La Joconde Date de réalisation : Entre 1503 et 15060 Technique : Huile sur panneau de bois de peuplierû Dimension : 77 X 53 cm0 situer dans son contexte pour ensuite proposer une analyse. En conclusion, je terminerai en mettant l’œuvre en relation avec d’autres et j’exprimerai mon avis sur le tableau.

Le contexte : La Renaissance est vaste mouvement artistique qui commence u XVa siècle en Italie et s’étend dans toute l’Europe, jusqu’aux Pays-Bas à la fin du XVIO siècle. Avec un intérêt retrouvé pour les formes artistiques de l’Antiquité grecque et romaine, les artistes placent l’homme au centre de leur préoccupations. L’époque correspond à la recherche d’un idéal fondé sur le culte du beau.

La découverte de la perspective, l’étude de l’anatomie, la naissance du portrait, la représentation des matières, des effets de lumière et de couleurs, la rencontre de l’art et de la science ont les caractéristiques essentielles de la Renaissance. Le commanditaire de l’oeuvre est Francesco del Giocondo, riche marchand florentin qui s’adresse au peintre le plus célèbre de son temps,

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Léonard de Vinci. Celui-ci commence à travailler en 1503. La jeune femme est âgée de 23 ou 24 ans et a déjà donné la vie ? deux garçons.

La famille vient d’emménager à Florence et le mari comblé veut installer le portrait de son épouse dans leur nouvelle demeure. Finalement, Francesco del Giocondo ne reçut jamais La Joconde car le tableau était inachevé quand Léonard quitta Florence pour Milan en 1506. ll- Description et explication de [‘œuvre 2 représenter un ml corps : buste et bras de la jeune femme, assise, positionnée de trois quarts mais pointant son regard vers le spectateur. Elle est assise sur un fauteuil sans dossier dans le cadre d’une loggia : on perçoit le rebord plat d’un muret et la naissance de deux colonnes, à gauche et à droite.

Elle est placée au centre de la composition. À l’arrière-plan, on peut voir une ature minérale privée de toute présence humaine. La jeune femme est, en effet, encadrée par deux blocs d’une nature plutôt inhospitalière. La partie droite est plus haute que la partie gauche mais on ignore comment s’effectue le passage de l’une à l’autre puisque le visage de la jeune femme coupe cet arrière-plan. La lumière provient de la gauche et illumine le visage, la gorge et les mains du personnage.

Le choix de vêtements sombres crée un contraste avec les parties éclairées et met d’autant plus en avant le portrait. Léonard montre ici sa maitrise de la technique dite du « sfumato Cela signifie « enfumé », « vaporeux ». Les lignes et les contours dsparaissent et semblent se fondre les uns dans les autres grâce à la superposition raffinée de plusieurs couches de peinture (« glacis »). Il en ressort une impression de douceur et de sérénité. La Joconde est au centre de la composition, reflétant par ce lieu la place primordiale que l’humanisme de la Renaissance accorde à l’individu.

C’est l’humain qui compte, la vitalité de cette jeune emme s’oppose à l’incertitude inquiétante du paysage auquel elle tourne le dos. Voilà avant tout le but de Léonard : montrer I ‘être 3 auquel elle tourne le dos. Voilà avant tout le but de Léonard : montrer l’être humain, sa fragilité et en même temps sa force face à la nature. Sa force car La Joconde est au premier plan, elle semble même sortir du tableau. Elle ne subit pas cette nature hostile. Mais en même temps, Léonard nous montre la puissance de la nature sauvage, le pont, n’est rien d’autre qu’une allégorie u temps qui passe.

Mona Lisa est belle et jeune et le peintre fixe cela pour l’éternité, mais celle- ci ne doit pas oublier qu’elle va vieillir et mourir et le spectateur non plus. C’est pour cela qu’elle sourit car rien n’est plus éphémère qu’un sourire. Ill- Conclusion lya eu des répliques de La Joconde : Salvador DALI (1904-1989), Autoportrait en Mona Lisa, 1954, collage, aquarelle et huile sur carte, 61 x 48 cm Fernando Botero, Mona Lisa à l’âge de douze ans, 1959, 211 x 195,5 cm, Tempera sur toile, Musée d’Art Moderne, New York 4