La Fonction du Poete, de Victor Hugo Questions 1) Dans les quatre premiers vers du premier du dizain, le son « ete » et « re » se repetent de la forme suivante : a/b/a/b (« poete » avec « complete », « sacre » avec « eclaire »), ce sont des rimes croisees. Les deux vers suivants sont faits de rimes plates, les mots « ombres » et « sombres » se suivent. Les quatre dernieres rimes prennent la forme a/b/b/a (« eclos » avec « flots » et « femme » avec « ame »), ce sont des rimes embrassees.
Au prochain dizain, on a : Les quatre premiers vers de la forme a/b/a/b (« epines » avec « ruines », « derision » avec « tradition »), ce sont une fois de plus des rimes croisees. On retrouve deux vers groupes, sous la forme de rimes plates (« feconde rime avec monde »), et les quatre derniers vers en rimes embrassees, ou « benir » rime avec « avenir » et « divine » rime « racine ». Dans le dernier dizain : Toujours les quatre premiers vers en rimes croisees, dans lesquelles on retrouve flamme » qui rime avec « ame » et « verite » qui rime avec « clarte ». Puis on retrouve les deux vers en rimes plates, ou « lumiere » rime avec « chaumiere ». Enfin, les quatre derniers vers de cette strophe, et donc du poeme, sont encore sous la forme de rimes embrassees, avec
Dans le second dizain, le son « i » est rejoue 10 fois, c’est donc encore une assonance, mais en « i ». Enfin, dans la derniere strophe, on peut entendre le son « e » une vingtaine de fois, il est sans conteste le son dominant de ce dizain. Ces sonorites 3) Au ver n°2, on peut apercevoir une periphrase, ici le poete est introduit comme « reveur sacre » On trouve une comparaison, au ver n°8 «Homme, il est doux comme une femme. », le compare est l’homme, le comparant est la femme, le mot-outil est « comme ».
On distingue une metaphore au ver n°11, Victor Hugo parle des « epines », on peut facilement deviner qu’ils parlent des malheurs que peut vivre un poete au cours de sa vie. Victor Hugo utilise une personnification au ver n°15 lorsqu’il parle de la « tradition feconde », car la tradition ne peut etre « feconde », n’etant pas quelque chose de vivant, mais simplement une idee, ou un ensemble d’idees. Au ver n°25, on apercoit une metaphore, « Il inonde de sa lumiere », la lumiere est decrite comme un liquide. ) Selon Victor Hugo, le poete se doit d’etre engage, il voit la verite (« Lui seul a le front eclaire »). et est charge de la transmettre. Selon Hugo, il est un prophete envoye par Dieu (« Dieu parle a voix basse a son ame »), c’est un voyant, son role est de montrer au peuple et aux dirigeants la voie a suivre. En clair, pour Victor Hugo, le poete est un guide qui se doit de montrer le chemin au monde a l’aide de sa plume et de ses connaissances.