La douleur

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La douleur Comment intervenir sur la douleur due a une dysmenorrhee grace a des analgesiques ? Sommaire Introduction : exemple de la dysmenorrhee. Qu’est-ce que la douleur ? I. Le cheminement du message «douleur». a. L’action du systeme nerveux b. La transmission du message c. L’action des centres nerveux II. La modulation du message nociceptif. a. Des medicaments pour soigner la douleur . b. Mode d’action de l’ibuprofene c. Consequences Conclusion Ouverture Lexique Introduction

Le ressenti d’une douleur est toujours tres desagreable, c’est pourquoi l’utilisation de medicaments contre cette douleur est largement repandue. Prenons l’exemple de la dysmenorrhee, qui designe les regles douloureuses. Surtout susceptibles d’etre provoquees lors de l’adolescence, les douleurs qui en resultent apparaissent dans la partie inferieure de l’abdomen au cours des menstruations, et peuvent generalement etre soignees a l’aide de medicaments analgesiques, c’est-a-dire apaisant la douleur. Mais on peut se demander : comment intervenir sur la douleur due a une dysmenorrhee grace a des analgesiques?

Pour repondre a cette problematique, nous commencerons par definir le meilleur moyen d’agir sur le fonctionnement du corps, lors de l’apparition de la douleur. Puis nous etudierons les effets des analgesiques sur l’organisme. Qu’est-ce que la douleur? La douleur est un signal d’alerte indiquant

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au cerveau que quelque chose d’inhabituel se produit a l’interieur de notre corps et qu’il doit y remedier des qu’il le peut. Elle peut etre faible ou intense et peut etre ressentie de differentes facons, par exemple comme une decharge electrique ou comme un coup de marteau.

Il existe deux types de douleurs : tout d’abord la douleur aigue, qui survient sans prevenir et disparait avec le traitement de la lesion. Cette douleur est tres intense et limitee dans le temps. La douleur chronique, quant a elle, persiste et s’avere rebelle aux traitements. Aujourd’hui, beaucoup de services hospitaliers ont mis en place des «echelles de douleurs» qui permettent d’evaluer le ressenti du malade et de traiter la douleur selon le degre de souffrance. A la suite d’une lesion, une douleur est ressentie.

Nous allons tout d’abord etudier la maniere dont elle est apparue afin de pouvoir ensuite trouver le meilleur moyen de la faire disparaitre, ou alors de la diminuer. I. Le cheminement du message «douleur». La douleur, comme toutes les sensations, est creee par le cerveau. Mais comment celui-ci est-il informe de cette anomalie? a) L’action du systeme nerveux : La communication nerveuse est le moteur essentiel du comportement de l’homme. Le systeme nerveux possede de nombreux recepteurs qui lui permettent de detecter tout changement qui s’opererait dans son environnement interne ou externe.

Sa fonction est d’acheminer les informations qu’il en deduit vers un centre nerveux (c’est sa fonction sensitive) : en effet, celui-ci est capable de percevoir la nature, la provenance et l’intensite du message. Ainsi, il compare les informations avec des valeurs de reference en memoire et il decide d’une reponse appropriee (c’est sa fonction integratrice). Il envoie alors un signal a l’effecteur (emetteur) afin qu’il entre en action compensatrice le plus rapidement possible (c’est sa fonction motrice). Le systeme nerveux est globalement constitue de deux parties distinctes : le systeme nerveux central qui comprend les deux centres nerveux : l’encephale (cerveau, cervelet, tronc cerebral), et la moelle epiniere. – le systeme nerveux peripherique compose des organes du systeme nerveux externes a la cavite cranienne et au canal rachidien (ou se trouve la moelle epiniere). Les nerfs font partie du systeme nerveux central et constituent d’une part les voies afferentes (ou sensitives), qui acheminent les informations des recepteurs vers le systeme nerveux central et d’autre part les voies efferentes, qui acheminent les reponses du systeme nerveux central vers les effecteurs.

Schema presentant l’action du systeme nerveux sur la transmission d’information dans l’organisme Le message nerveux est cree au niveau de la lesion, a partir d’un stimulus capte par les terminaisons nerveuses presentes dans les tissus (muscles, peau, visceres). Ce sont des recepteurs sensibles aux stimulations : les nocicepteurs sont specifiques des stimulations douloureuses. Le message «douleur», appele message nociceptif, se presente sous la forme de signaux electrochimiques : c’est une frequence, un code selon lequel l’organe auquel il est destine reagit.

Le message nerveux est un signal electrique, ou plutot ionique du a des deplacements d’ions charges positivement et negativement. Il est transmis par les fibres nerveuses sensitives ou neurones, constitutifs des nerfs. Il en existe plusieurs types (plus ou moins rapides ou utilises pour des sensations differentes). Ce sont les principaux supports de la communication nerveuse. Un neurone est une cellule nerveuse dont la fonction est de conduire les messages nerveux. Il recoit et transmet les messages d’une cellule a l’autre. b) La transmission du message : Agencement d’un neurone.

Le neurone est comme toutes les cellules entoure d’une membrane, separant l’interieur et l’exterieur de la cellule (milieux intracellulaire et extracellulaire). Il est forme a l’interieur d’un corps cellulaire, dans lequel se trouve le noyau, assurant la synthese des constituants necessaires a la structure et aux fonctions du neurone. Celui-ci presente plusieurs prolongements, les dendrites et l’axone, qui ont pour fonctions respectives la reception et l’emission des signaux electriques du message nerveux. Elle se termine par ce que l’on appelle les terminaisons neuronales.

C’est au niveau de celles-ci que se passe la transmission chimique du message «douleur» . La transmission synaptique. Le message nerveux est donc transmis par les terminaisons neuronales : cette transmission est appelee transmission synaptique, car elle s’effectue au niveau d’une synapse, zone de contact entre deux cellules specialisee dans la transmission de l’information. Celle-ci peut etre interneuronale, mais elle peut aussi lier les cellules receptrices aux neurones, ou les neurones aux cellules effectrices (jonction neuromusculaire).

Parmi les differents types de synapses, que l’on distingue par leurs caracteristiques morphologiques et fonctionnelles, nous allons etudier la transmission de l’information au niveau d’une synapse chimique. Celle-ci est caracterisee par la presence d’un espace entre la membrane pre-synaptique et la membrane post-synaptique (avant ou apres la synapse : voir schema d’une transmission synaptique), la fente synaptique. Une molecule chimique transmet alors les informations de la cellule pre-synaptique a la cellule post-synaptique.

Il existe neanmoins deux autres types de synapses : les synapses electriques (ou jonctions communicantes : il y a accolement des deux membranes plasmiques, les signaux electriques sont directement transmis d’une cellule a l’autre sans intermediaire chimique, ce qui permet une transmission rapide de l’information), et les synapses mixtes (juxtaposition d’une synapse chimique et d’une synapse electrique). Les terminaisons nerveuses contiennent des vesicules synaptiques, qui elles-memes servent au stockage des neurotransmetteurs.

Ces particules sont liberees par exocytose (ouverture de canaux calciques : deplacement d’ions calcium Ca+) dans la fente synaptique lors de la fusion des vesicules avec la membrane pre-synaptique et vont se fixer sur les recepteurs de la membrane post-synaptique qui leur sont specifiques, entrainant un passage d’ions a travers la membrane post-synaptique. En effet, au repos, on remarque une difference de concentration d’ions entre le milieu intracellulaire (ions potassium K+)et le milieu extracellulaire (ions sodium Na+ et chlore Cl-) : ainsi, la membrane du neurone est chargee (entre -60 et -90 millivolts), c’est le potentiel de repos.

Les neurotransmetteurs activent les canaux ioniques lies a leurs recepteurs (l’ensemble est appele recepteur-canal). Ce sont des proteines dont il existe plus de 75 types dans le systeme nerveux, formant des sortes de petits tunnels (pores) a travers lesquels les ions (notamment Na+, K+, Cl- et Ca+) peuvent traverser la membrane du neurone. Celui-ci est alors «active» par ces mouvements d’ions creant une depolarisation, et genere un potentiel electrique de l’ordre de +35 mV pendant quelques milliemes de secondes, c’est le potentiel d’action.

Ce dernier constitue le signal genere par le neurone a partir des informations qu’il recoit et integre. Sa frequence est codee : sa longueur determine la quantite de neurotransmetteurs liberee. Dans le meme temps, les molecules de neurotransmetteur presentes dans la fente sont recaptees par la membrane pre-synaptique et celle-ci est recyclee. Le meme schema de transmission synaptique du message se reproduit pour chaque passage d’un neurone a l’autre et l’influx nerveux se propage. La synapse chimique est donc omposee de trois parties : l’element pre-synaptique : il rassemble les elements synaptiques necessaires a la synthese, au stockage, a la liberation et a l’inactivation du neurotransmetteur, la fente synaptique, l’element post-synaptique : il est specialise dans la reception du message et possede dans sa membrane plasmique les proteines receptrices du neurotransmetteur. La region de la membrane qui vient de generer le potentiel d’action reste ensuite inactive pendant une breve periode (periode refractaire).

La transmission synaptique est donc unidirectionnelle, elle n’a lieu que de l’element pre-synaptique vers l’element post-synaptique. Deux neurotransmetteurs ont ete identifies dans les vesicules synaptiques des terminaisons des neurones nociceptifs : le glutamate (un acide amine) et la substance P (compose de 11 acides amines). Ainsi, passant de neurone en neurone, le message arrive dans la moelle epiniere, relais de nombreux messages nerveux, qui commande a l’organisme de reagir. c) L’action des centres nerveux : Le corps possede deux centres nerveux : le cerveau et la moelle epiniere.

Tout message nerveux passe par le cerveau et par la moelle epiniere lorsque cela est necessaire. Chacun commande differemment a l’organisme : alors que la moelle epiniere cree une reaction rapide du corps (par exemple un reflexe, comme un mouvement d’evitement), le cerveau, a plutot une action utile a long terme («ne pas marcher», ou encore un souvenir de la lesion qui peut servir pour un cas similaire futur). La moelle epiniere se trouve dans le tronc cerebral, et transmet des signaux nerveux entre le cerveau et le reste du corps grace a trois circuits majeurs.

En effet, elle est constituee d’un circuit descendant relayant les informations motrices vers les muscles, d’un circuit ascendant vehiculant les informations sensorielles vers le cerveau et d’un centre de coordination de certains reflexes. Elle est composee de neurones afin de transmettre les messages nerveux. Elle apparait comme une prolongation complexe du cerveau. Ainsi, lors de la dysmenorrhee, c’est la moelle epiniere qui ordonne au corps de se plier en deux pour diminuer la douleur.

Apres un passage dans la moelle epiniere, le message est de nouveau transmis par le systeme nerveux de la moelle epiniere au cerveau. C’est a ce moment la que va etre creee la sensation de douleur. Le cerveau est le principal organe du systeme nerveux. En effet, sa principale fonction est de controler les actions de l’organisme a partir des informations sensorielles qui lui parviennent : ainsi, son role est de traiter leur reception. Les signaux sensoriels peuvent stimuler une reponse immediate ou etre emmagasines pour un besoin futur.

Le cerveau occupe le role central dans la creation d’une reponse a l’effecteur. Pour mener a bien sa tache, il est organise en regions cerebrales, et chacune traite plus specialement certains aspects de l’information : la region du cerveau specifique de la creation d’une sensation de douleur est appelee le Thalamus. De plus, en meme temps qu’il cree la sensation de douleur, il envoie dans le corps une substance analgesique, les endorphines. Cependant, elle n’est pas suffisante pour supprimer la douleur, mais agit provisoirement, en attente d’un traitement plus approprie.

Cas particulier : Lorsque la lesion est tres grave, il est necessaire que l’organisme reagisse rapidement : l’information est alors envoyee sous la forme d’un message afferent, c’est-a-dire qu’elle va etre transmise directement au cerveau, permettant a celui-ci de commencer a remedier au plus vite a l’anomalie. II. La modulation du message nociceptif. On remarque que le message transmis de neurone en neurone doit etre recree au niveau de chaque fente synaptique a l’aide de neurotransmetteurs.

On peut donc emettre l’hypothese que les analgesiques ont la possibilite d’intervenir a cet endroit pour le modifier chimiquement, par exemple en prenant la place des molecules de neurotransmetteur sur les recepteurs, et ainsi modifier le passage des ions et donc la duree du potentiel d’action. Cela aurait pour effet la modulation du message envoye au cerveau : celui-ci ne creerait donc plus la sensation de douleur. Il s’agit maintenant de definir l’analgesique utilise lors d’une dysmenorrhee, afin de verifier ou de refuter cette hypothese. a) Des medicaments pour soigner la douleur :

Les antalgiques comme les analgesiques sont utilises afin de «soigner» la douleur. Cependant, alors que les antalgiques servent seulement dans le cas de petites douleurs et se limite a l’attenuation de ces douleurs, les analgesiques, dispenses uniquement sur ordonnance medicale s’emploient pour les douleurs plus intenses : grosses migraines, cephalees (superieures aux simples maux de tete), douleurs chroniques ou dues a une operation medicale. Ils eliminent la douleur. La prise en charge de la douleur ameliore le confort du malade, assurant ainsi l’acceleration de sa guerison.

Il existe differents types d’antalgiques et d’antalgiques, repartis en trois niveaux : Niveau 1 : Il concerne notamment le paracetamol, qui est un antalgique, et les anti-inflammatoires non steroidiens (l’aspirine, l’ibuprofene qui est un analgesique, ou encore la noramidopyrine), qui agissent par inhibition d’une enzyme responsable de reactions a l’origine de la douleur. Niveau 2 : Ce sont les analgesiques opiaces «faibles», c’est a dire des derives alleges de l’opium, et des opioides tels que la codeine ou le tramadol. Ils agissent au niveau du cerveau sur des recepteurs specifiques responsables de l’abolition de la douleur.

Ce type de composes peut neanmoins exposer a une dependance physique de ces medicaments. Niveau 3 : Il concerne les analgesiques opiaces et opioides forts, donc la morphine et ses derives. Ceux-ci ont le meme mode d’action que les precedents mais sont plus puissants et peuvent etre utilises en cas de douleurs tres intenses. Ils exposent aux memes problemes de dependance que les analgesiques de niveau 2. Des medicaments appeles co-analgesiques favorisent l’action des analgesiques ou agissent sur la cause de la douleur. Ils suppriment les effets secondaires. Le medicament le plus frequemment utilise afin de supprimer la douleur ue a une dysmenorrhee est l’Advil (mais le meme medicament peut exister sous des noms ou des marques differentes). Son principe actif est l’ibuprofene, un AINS utilise contre l’inflammation et donc diminuant la douleur, mais qui possede aussi une action antipyretique, c’est a dire qu’il lutte contre la fievre. Sa formule brute : C13H18O2 b) Mode d’action de l’ibuprofene : L’analgesique que nous allons etudie est donc l’ibuprofene. Il nous maintenant determiner avec plus de precisions le mode d’action de ce dernier. L’ibuprofene est le principe actif du medicament ADVIL.

Son action consiste en l’inhibition d’une enzyme, la cyclo-oxygenase (COX). Celle-ci permet, a partir d’une substance appelee acide arachidonique, la synthese de la prostaglandine H2. Afin de comprendre comment l’ibuprofene bloque la synthese des prostaglandines, nous allons nous interesser a celle-ci : cyclo-oxygenase COX acide arachidonique —-> prostaglandine H2 On peut donc resumer cette synthese en trois etapes : 1- liberation d’acide arachidonique, 2- l’enzyme COX effectue la synthese de prostaglandines, 3- diffusion des prostaglandines dans l’organisme.

Les prostaglandines sont responsables de la douleur. Substance derivee d’acides gras, elles sont presentes dans de nombreux tissus de l’organisme et interviennent dans de nombreux processus biologiques comme les contractions de l’uterus, les inflammations, la coagulation du sang… Les prostaglandines ont ete decouvertes pour la premiere fois dans la prostate (d’ou leur nom), mais toutes les cellules du corps sont capables de les synthetiser. Elles agissent localement, comme regulateurs des fonctions cellulaires (meme si leur role n’est pas clairement determine actuellement).

Leur action est rapide et puissante, mais de courte duree : apres avoir ete utilisees, elles disparaissent en quelques minutes. Les prostaglandines agissent sur la coagulation du sang en favorisant l’agregation des plaquettes sanguines et l’expulsion des produits menstruels (c’est pourquoi elles sont synthetisees durant la periode des regles), mais stimulent aussi les nerfs qui transmettent les signaux de la douleur. Afin de bloquer leur synthese, l’ibuprofene prends la place de l’acide arachidonique au niveau du site actif de l’enzyme, ou celle-ci fixe son substrat.

Ainsi, l’action de la cyclo-oxygenase est inhibee. L’hypothese que nous avions emise dans la premiere partie n’est donc pas tout a fait valable dans le cas de l’ibuprofene, car il agit au niveau des recepteurs sensoriels sur la synthese des prostaglandines. Cependant, elle se verifie pour certains analgesiques tels que la morphine. En effet, des molecules, les enkephalines, sont capables de moduler ainsi le message nociceptif au niveau de la fente synaptique afin de creer une sensation de plaisir au lieu d’une sensation douloureuse.

La morphine et ses derives possedent une structure moleculaire semblable a celle des enkephalines et ont les memes effets. Mais ces molecules ne sont utilisees que pour soulager des douleurs tres intenses et n’interviennent donc pas dans le cas d’une dysmenorrhee. De plus, leur mode d’action exact reste encore meconnu a ce jour. Enfin, ces substances agissent aussi sur le systeme de recompense et leur prise repetee peut engendrer une dependance. c) Effets secondaires L’ibuprofene a donc pour objectif de supprimer la douleur.

Mais de nombreux effets indesirables peuvent apparaitre chez certaines personnes lors de la prise du traitement, puis disparaitre a mesure que l’organisme s’habitue au medicament. Ainsi, les troubles digestifs et les maux de tete sont frequents. Les anti-inflammatoire non steroidiens classiques tels que l’aspirine ou l’ibuprofene travaillent en inhibant la cyclo-oxygenase (COX) dont il existe plusieurs types (notamment COX-1 et COX-2) et sont responsables d’effets secondaires. En effet, ils ne sont pas specifiques et exercent des effets anti-COX-1 comme anti-COX-2.

Or, les COX-1 font partie d’une famille d’enzymes presentes dans la majorite des cellules. Les COX-1 sont donc impliquees dans de nombreux mecanismes contribuant au bon fonctionnement de l’organisme. Par exemple, alors que l’effet anti-COX-2 permet une action analgesique, l’effet anti-COX-1 entraine une diminution de la thromboxane-A2 plaquettaire produite par l’enzyme, dont resulte un probleme de coagulation du sang. Recemment, de nouveaux anti-inflammatoire non-steroidiens ont ete mis au point. Ils sont specifiques et agissent seulement comme anti-COX-2 et non plus comme anti-COX-1, ce qui permet une diminution des effets secondaires.

Conclusion : Les analgesiques possedent donc des moyens divers pour supprimer la douleur. Dans le cas de la dysmenorrhee, l’ibuprofene agit en bloquant l’action d’une enzyme, la cyclo-oxygenase. En effet, la substance synthetisee par cette enzyme stimule les recepteurs nociceptifs et cree la sensation de douleur. Mais d’autres analgesiques agissent a differents niveaux du systeme nerveux, comme la morphine et les opiaces utilises pour soulager une douleur tres forte. Cependant, ceux-ci ont des effets secondaires assez preoccupants et peuvent remettre en cause la prise du medicament.

De nouveaux analgesiques ont ete crees : des AINS specifiques de la COX-2, evitant ainsi les effets secondaires lies a l’effet anti-COX-1, mais aussi des derives de la morphine comme l’opiorphine, qui n’entraine pas d’etat de dependance. Lexique: Acides amines : constituants elementaires des proteines. Analgesique : medicament destine a supprimer la douleur. Axone : prolongement du neurone dans lequel circule l’influx nerveux. Centres nerveux : le cerveau et la moelle epiniere, ils recoivent des messages nerveux et elaborent une reponse adapte (plus d’informations dans le I. . ). Cyclo-oxygenase : enzyme qui permet la formation de prostaglandines a partir de l’acide arachidonique. Son action est inhibee par les anti-inflammatoires non steroidiens (AINS) comme l’aspirine. Dendrite : filament court et ramifie d’un neurone servant a recevoir l’influx nerveux (signal) provenant d’autres cellules. Douleur : sensation ressentie par un organisme dont le systeme nerveux detecte un stimulus nociceptif. Dysmenorrhee : douleurs qui apparaissent pendant la periode des regles, dues aux contractions de l’uterus pour expulser l’ovule du col.

Enzyme : proteine fabriquee par un organisme vivant qui permet et accelere une reaction biochimique. Exocytose : mecanisme permettant d’expulser hors d’une cellule son contenu entoure d’une membrane. On parle egalement d’endocytose dans le cas inverse. Fibres nerveuses : long prolongement, mince et cylindrique d’un neurone qui permet la transmission du message nerveux. Fibres nerveuses sensitives : conduisent les influx nerveux des recepteurs peripheriques vers le systeme nerveux central. Inhibition : Blocage, arret ou ralentissement d’un processus physiologique, psychologique ou chimique.

Lesion : blessure d’une partie de l’organisme. Message nociceptif : resulte d’une stimulation douloureuse au niveau des terminaisons nerveuses. Moelle epiniere : partie du systeme nerveux central qui se prolonge en dessous du tronc cerebral. Elle est constituee de neurones et sa fonction principale est la transmission des signaux nerveux entre le corps et le cerveau. Nerfs : fibres nerveuses conduisant les messages du systeme nerveux. Neurone : (cellule nerveuse) cellule excitable et secretrice (de neurotransmetteurs) constituant la base du systeme nerveux.

Neurotransmetteur : composes chimiques qui permettent la transmission des messages nerveux entre les neurones (exemples: glutamate et substance P). Nocicepteurs : terminaisons nerveuses capables de transmettre les stimulations generatrices de douleur. Plaquettes : cellules sans noyau presentes dans le sang permettant le processus de coagulation et supprimant un saignement lors de l’apparition d’une breche d’un petit vaisseau. Prostaglandine : hormone presente dans la plupart des tissus organiques et qui intervient dans de nombreux processus biologiques.

Sensoriel : le qualificatif sensoriel est relie a tout ce qui evoque les sens. Chaque partie du corps d’ou est relie le sens est dote d’une sensibilite capable de percevoir, si la personne n’est pas limitee dans ses capacites sensorielles. Signaux electrochimiques : signaux qui ont lieu a l’interface de deux systemes conducteurs lors du transfert de charges composees d’un ou plusieurs electrons. Stimulus : element physique, chimique ou biologique capable de declencher des phenomenes dans l’organisme tel que les phenomenes nerveux.

Substrat : Molecule qui, apres s’etre liee au site actif d’une enzyme, est transformee en un ou plusieurs produits. Synapse : zone de contact et d’echange entre deux neurones, Systeme de recompense : son role est de gratifier les fonctions vitales de l’organisme par une sensation de satisfaction ou de plaisir. Systeme nerveux : systeme en reseau responsable de l’envoi, de la reception et du traitement des influx nerveux, et qui controle les actions et les sensations de toutes les parties du corps. Terminaisons nerveuses : branches et segments des nerfs qui enregistrent les sensations, la douleur. Vesicule : petit organe de stockage.