Peut-on juger qu’une culture est supérieure ? une autre ? Bob Connolly, Robin Anderson, First Contact, (1983) 11/03/15 Analyse : • peut-on : équivoque on le peut : on le fai -Mais est-ce que c’es • supérieur : de quel en général ? – sous tel ou tel aspe • une culture . org pe -l’ensemble des habitudes d’une société, donc ridentité propre ? cette société ? antiracisme, anticolonialisme, éthique démocratique vont dans le sens d’une égalité des cultures. – Certaines habitudes : certaines pratiques culturelles ? es pratiques culturelles qui nous semblent intolérables siècles que nos ?valuations des cultures étrangères étaient objectives : c’était largement une erreur. 2. Définition de l’ethnocentrisme William G. Sumner, anthropologue [l’ethnocentrisme] est le terme technique pour cette vue des choses selon laquelle notre propre groupe est le centre de toutes choses, tous les autres groupes étant mesurés et évalués par rapport à lui Chaque groupe nourrit sa propre fierté et vanité, se targue d’être supérieur, exalte ses propres divinités et considère avec mépris les étrangers.
Chaque groupe pense que ses propres coutumes sont les seules bonnes et s’il bserve que d’autres groupes ont d’autres coutumes, celles-ci provoquent son dédain L’attitude la plus ancienne, et qui repose
Sepulveda, Théologien catholique défendant la Zoos humains Plusieurs critères d’évaluation – valeurs religieuses (depuis le 16ème) modes de vie (idem) – puissance scientifique, technique et industrielle (surtout depuis le 19ème) – puissance économique (encore aujourd’hui) Le choix de ces critères La manière de les appliquer, mesurer sont déterminés par notre culture. Une telle hiérarchie des cultures est donc ethnocentrique : sans valeur objective.
Il. Reconnaitre l’autre dans sa différence : le relativisme culturel 1. Il faut apprendre à décentrer son regard Or je trouve, pour en revenir ? mon propos, qu’il n’y a rien de barbare et de sauvage en ce peuple, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n’est pas conforme à ses usages; à vrai dire, il semble que nous n’ayons d’autre critère de la vérité et de la raison que l’exemple et l’idée es opinions et des usages du pays où nous sommes.
Là est toujours la parfaite religion, le parfait gouvernement, la façon parfaite et accomplie de s règles Cannibalisme rituel pathologique (folie) Transgression Cannibalisme (objet d’étude de l’ethnologie) (de psychologie) Respect des règles sociales regles suspension des (ordinaires dans circonstances extraordinaires) subsistance La hiérarchie variera suivant le critère retenu et la manière de l’appliquer.
Critère de la capacité d’adaptation à un milieu géographique hostile Culture eskimos et culture touareg sont supérieures. Degré de complexité des structures familiales et structures sociales La culture aborigènes (Australie) est supérieure. des règles de mariage très sophistiquées assurent l’unité de tout l’édifice social. •le développement n’a pas qu’une seule figure, celle de la croissance énergétique et de la consommation. ?? Chaque culture invente des formes de vie particulières en fonction de – son milieu – son histoire – les échanges avec d’autres cultures •cette diversité, dans la manière de répondre aux mêmes besoins et de hiérarchiser ces besoins, fait la richesse de l’humanité La isparition de certaines cultures marque -justification de toutes pratiques culturelles, aussi violentes ou immorales qu’elles puissent paraitre. nihilisme Texte de Jacques Bouveresse Une contradiction interne au relativisme culturel : Jacques Bouveresse (1940-) Ce principe vise au départ ? promouvoir le respect de chaque culture et de ses différences mais il peut conduire paradoxalement ? défendre l’absence de respect dont certaines cultures font preuve avec d’autres. L’excislon (Afrique de l’Ouest) : une pratique culturelle ‘barbare’ ? Barbare a ici un sens surtout moral, qui peut qualifier utant un acte dans notre société qu’une pratique étrangère.
La condition de la femme dans de nombreuses cultures (ex: méditerranéenne) : le cas des crimes d’honneurs 2. Va-t-il des valeurs universelles, des « droits naturels » ? a-Au nom de quoi conda ues précédemment décidé par l’Etat) Droits naturels : qui appartiendraient à l’individu du seul fait qu’il est un être humain (a une certaine ‘nature’ humaine. : une certaine essence humaine). • nature humaine -idée que tous les hommes ont une nature commune. -peut-être assimilé à une nature biologique mais peut signifier une essence commune, pas nécessairement biologique. ne nature commune : la raison. • principes ou valeurs universels : universel En quel sens les DH peuvent- Ils être universels ? Universels de fait: dans les faits, ils ne sont pas reconnus et respectés par tous les Etats Universels de droit : par ‘nature’, ils concerneraient tout le monde. c-objection : relativité culturelle des DH. •origine historique particulière : christianisme, philo stoitienne (Cicéron) et Lumières – Saint Paul défend une conception humaniste (contre la conception grecque de l’humain) : l’humanité est une.
Frères, en Jésus-Christ, vous êtes tous fils de Dieu par la foi. En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ, il n’y a plus ni juif ni païen, il ny a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faîtes plus qu’un dans le Christ Jésus Lettre aux Galates, 3, 26-38 -les Lumières (1 8ème) distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune • conséquence : les DH seraient relatifs à la culture occidentale, contenu particulier et relatif ?
Exemple : la liberté individuelle de ne pas être oumis aux choix de la communauté : cela ne vaut que pour le sociétés Individualistes, pas pour les sociétés holistes ? •une idéologie défendant l’adoption d’un modèle occidental? -Critique marxiste des Déclarations des DHC. Critiques contemporaines plus générale d-composer valeurs universelles et respect de la diversité.
Préambule de la Charte des droits fondamentaux de l’UE : « L’union se fonde sur les valeurs indivisibles et universelles de dignité humaine, de liberté, d’égalité et de solidarité », et elle « contribue à la préservation des valeurs communes dans le espect de la diversité des cultures et des traditions des peuples de l’Europe, ainsi que de Fidentité nationale des Etats membres et de l’organisation de leur pouvoirs publics au niveau national, régional et local » Conclusion -on ne peut juger une culture que suivant certains critères objectifs, auxquels elles pourraient elles-mêmes adhérer (au moins en principe) -La condamnation de pratiques culturelles ne peut se faire que selon certains principes dont il faut pouvoir justifier de manière rationnelle, neutre, objective, qu’ils sont universels. -Si l’on échoue dans une te n, alors on doit