La critique de la metaphysique Chez Kant

La critique de la metaphysique Chez Kant

SOMMAIRE INTRODUCTION . l- LA METAPHYSIQUE AVANT 1- La métaphysique et son objet.. 2- Les doctrines de la métaphysique ll- L’IMMATERIALISME org Sni* to View 1- L’orientation philo 2- L’idéalisme absolu de Berkeley….. Ill- LA METAPHYSIQUE CHEZ KANT. • • • 1- La critique de la métaphysique 2- Les réformes de la métaphysique chez Kant…. CONCLUSION.. Bibliographie et l’objet de la métaphysique est diversement conçu par les philosophes. Pour les présocratiques notamment PARMENIDE l’objet de la métaphysique est l’être.

Il affirme à cet effet : « Etre et pensée ne font qu’un »2 . Comprenons par làque la pensée ne peut concevoir que l’Etre. Il affirme par la suite que : « L’Etre est immuable, immobile et eternel »3. Platon quant à lui propose une métaphysique fonder sur deux réalités : le sensible et l’intelligible. L’Intelligible est le seul moyen de la vraie connaissance. CependantAristote disciple de Platon ramène toutes connaissances au premier moteur, aux causes et principes premières.

Il faudrait donc remonter de l’inconditionné au conditionné pour connaitre. Cette manière de voir la métaphysique va connaitre des changements au moyen ?ge avec les penseurs comme St Thomas d’Aquin et st Augustin qui fondent l’explication du monde et de l’univers surDieu. Au XVII

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è siècle avec l’essor de la science cette manière de voir la métaphysique va changer. Descartes va au moyen des questions, du doute aboutir à une vérité celle de l’existence de Dieu et donner les preuves de son existence ce qui va fonder sa métaphysique.

Les pensée métaphysiques vont toutefois s’affronter de Hume à Leibniz et de Berkeley jusqu’à Kant tout en se scindant en plusieurs doctrines notamment L’idéalisme et le réalisme. Il existe plusieurs doctrines en métaphysique. Mais ce qui nous importe pour notre étude ce sont : l’idéalisme et le réalisme. 1-Cidéalisme On appelle idéalisme, toute th étude ce sont : l’idéalisme et le réalisme. 1-Cidéallsme On appelle idéalisme, toute théorie philosophique qui considère que la nature ultime de la réalité repose sur l’esprlt, sur les formes abstraites ou sur des représentations mentales.

D’un point de vue de la philosophie de la connaissance, qui affirme que le monde externe à une existence indépendante de la conscience et de la connaissance qu’on peut en avoir. Du point de vue de la philosophie de l’esprit, l’idéalisme s’oppose au matérialisme qui affirme que la réalité ultime est la matière. 2-Le réalisme Le réalisme est un terme générique utilisé pour designer une tradition philosophique. Au sens le plus général commun, il s’agit d’une conception qui affirme l’existence ontologique du réel indépendant du regard de l’observateur.

Il s’oppose en ce sens à l’attitude épistémologique du solipsisme. Au delà de ce sens très général, le réalisme peut designer des courants variés, voire contradictoire. Le platonisme inspiré de la théorie platonicienne des idées est une forme de realisme. ll- L’IMMATERIALISME DE BERCKELEY 1- L’orientation philosophique de Berkeley Berkeley (1685-1753) fonde sa philosophie en s’inspirant de l’empirisme de Locke, de la critique du matérialisme. Le point de départ de sa philosophie est sa théorie de l’abstraction.

II conçoit que les difficultés de la philosophie proviennent de ce que nous croyons à la valeur des idées abstraites que nous formons dans nos esprits. Cette critique des idées l’envoi à fonder l’idéalisme absolu. 2- L’idéalisme absolu Berkel esprits. Cette critique des idées l’envoi à fonder l’idéalisme Berkeley fonde l’immatérialisme en représailles du matérialisme. Pour lui, la matière n’existe pas et donc nous ne pouvons avoir de connaissance sur des intuitions. L’objet matériel n’a aucune réalité et seul le sujet lui donne sens. Car les qualités que nous lui attribuons sont en nous et non en lui.

Ainsi pour Berkeley l’objet matériel n’est rien d’autre que perception : esse es percipi4 Ill- LA METAPHYSIQUE CHEZ KANT 1-La critique de la métaphysique Kant (1722-1804) est le premier de tous les philosophes ? orter un regard critique sur la métaphysique. D’abord il pose le problème de savoir si la Métaphysique est une science ? A cette question, il répondra non. Puisqu’il conçoit pour science les mathématiques et la physique : la première est le Concept appliqué à l’intuition (pure) et la seconde, la raison combinée avec, ou appliquée à, l’expérience. ar la sulte, il confère à la métaphysique trois objets : L’âme, le monde et Dieu. Cependant, comment puis-je connaitre ? La métaphysique depuis l’antiquité jusqu’au XVIIème siècle a toujours cherché à expliqué le ande et les phénomènes tout en remontant de l’inconditionné que par la raison. Mais elle a mal appliqué ce principe, en l’appliquant au monde comme ensemble des choses dans l’espace et le temps qu’elle a alors Confondues avec les choses en soi. Ce principe est un principe purement rationnel qui, comme tel, n’est pas applicable au monde phénoménal.

Cette confiance en la pure PAGF rationnel qui, comme tel, n’est pas applicable au monde phénoménal. Cette confiance en la pure raison (faculté de connaitre) est remise en cause par Kant. D’abord Kant distingue en la raison trois grandes phases. La première est qu’elle est dogmatique c’est-à-dire qu’elle a une très grande confiance en elle. La raison, en s’avançant ainsi par son principe du ratio sufficiens5 à partir du monde sensible jusqu’au suprasensible, se voit empêtrée, lors de cette montée.

La raison pure ne peut connaitre les choses en soi c ‘est à dire les noumènes. La deuxième est qu’elle est critique. Comment un objet peut-il répondre à un concept de l’entendement Telle est la question qui a donné sens à la révolution critique de la raison chez Kantô La troisième est la raison transcendantale : le terme ranscendantal veut dire science des éléments a priori de la connaissance, c’est aussi le dépassement de la raison pour se baser sur des connaissances empiriques. Il faudrait donc pour connaitre les choses en soi transcender la raison.

Kant affirme à cet effet : qu’ «on a admis que toutes nos connaissances devaient se régler sur des objets, mais dans cette hypothèse tous nos efforts pour porter des jugements à priori et par concept n’ont abouti à rien »7 IV- Les réformes dela métaphysique chez Kant Kant va apporter de nombreuses réformes à la métaphysique. Il propose de nouvelles théories de la connaissance. La révolution copernicienne Kant est pour la phllosophie ce que Copernic est pour l’astronomie. Nous rappelons que la révolution coperni philosophie ce que Copernic est pour l’astronomie.

Nous rappelons que la révolution copernicienne est ce  » moment , dans l’histoire des sciences où l’on décide face aux problèmes que pose l’astronomie géocentrisme, de changer les choses alnsl, ça ne serait plus le soleil qui tournerait autour de la terre mais la terre qui tournerait autour du soleil. De même que Copernic, Kant va chercher à savoir s’il ne serait pas possible de changer les rôles du sujet et de l’objet dans la connaissance, et résoudre les problèmes de la métaphysique.

En effet, dans l’hypothèse où l’on suppose que la connaissance est un processus dans lequel le sujet recopie fidèlement et passivement la réalité, et reçoit donc tout de l’extérieur, sans rien apporter de lui-même, ou la métaphysique, qui suppose que la raison peut, sans recourir ? aucune expérience, connaître quelque chose, cela est totalement un échec pour Kant. Supposer donc le contraire ne serait t- elle pas le mieux ? La révolution de Kant va donc consister à donner une place centrale au sujet connaissant ! Il va faire tourner la réalité autour de la structure de notre esprit. ? Nous ne connaissons(a priori) des choses que ce que nous y mettons-nous-même »8Donc, ce que Kant renverse n’est-ce pas Copernic lui-même ? Kant fait tourner la réalité autour de la structure de notre esprit ? C’est ce que nous allons voir en exposant la nouvelle philosophie de la connaissance :l’idéalisme transcendantal L’idéalisme transcendantal Kant va développer dans la Critique de la raison pure sa nouvel Kant va développer dans la Critique de la raison pure sa nouvelle théorie de la connaissance : l’idéalisme transcendantal.

Théorie dans laquelle c’est le sujet pensant qui est la source de l’expérience, et plus précisément, qui est la condition même de toute expérience. Kant résout ici les problèmes de la métaphysique et de la raison scientifique et donne le nouveau rôle de la raison dans la connaissance Comment la raison connaît-elle ? Et surtout, que connaît-elle a priori des choses ? Cette dernière question permet vraiment de voir s’il y a un usage valide de la métaphysique. Rappelons ici que le problème de la métaphysique prend chez Kant un nouveau nom : celui de savoir si et comment est possible un jugement synthétique a priori.

Comment peut-on connaître a priori quelque chose de la réalité ? A ces questions, il répond qu’il y a quelque chose d’autre que l’expérience qui participe indépendamment à l’élaboration de la connaissance. Cette chose il l’a nommé : « à priori  » 9. Ainsi, dans toutes expériences sensibles, il y a une forme à priori appelé esthétique transcendantal, c’est-à-dire une représentation qui sert de fondement à toutes les intuitions sensibles. De plus, dans les connaissances, il existe des éléments appelés concepts pures ou catégorie.

Ces concepts purs sont donc dans le double sens que l’espace et le temps : ils sont antérieurs à toute expérience, et la rendent possible : ce sont les conditions même de l’expérience. Ici Kant expose les éléments intellectuel sont les conditions même de l’expérience. Ici Kant expose les éléments intellectuels à priori de la connaissance et cela à parti de la logique transcendantale qui étudie les conditions de la connalssance élaborée par l’entendement à parti du quel tous es phénomènes sont nécessairement pensés.

Elle comprend deux parties : l’analytique transcendantal et lesnoumèneslff’. Kant nous montre que nous est donné de connaissable que les phénomènes et non les choses en soi. Puisqu’ils sont au-delà de nos perceptions. CONCLUSION Au terme de notre exposé, il convient de retenir que la conclusion que Kant tire de la métaphysique précisément du critique de la raison pure est que les jugements à priori ne sont possibles que en mathématique et en physique et non en métaphysique. Car l’objet de ces disciplines n’est pas des intuitions sensibles.

Par conséquent, la métaphysique ne peut- être une science à cause de son objet. Concernant le problème de l’être, KANT renvoie dos à dos réalisme et idéalisme. En effet des premiers il retient qu’il existe une réalité absolue (noumène) mais comme Berkeley et Hume, il affirme que l’être en soi ne peut être connu, puisque toutes nos connaissances reposent sur l’expérience et des Intuitions sensibles. Dès lors, peut-on affirmé en toute sécurité qu’il est idéaliste ou matérialiste ? De plus après avoir mis en pièce la métaphysique pourquoi KANT ne s’est pas tourné vers la science ?