La consommation des adolescents est un sujet difficile car elle repose sur un paradoxe : la liberté de choix invoquée simultanément par les professionnels et par les adolescents. Souvent l’adolescent pense qu’il n’est pas manipulé, qu’il est libre de ses choix de consommation par nature versatile. Or, cette tranche d’âge suscite depuls bien longtemps une attention particulière des professionnels qui le manipulent et tentent de le séduire pour le faire acheter. L’ADOLESCENT : UN CONSOMMATEUR ET UN PRESCRIPTEUR Dans une économie libérale, un jeune est avant tout considéré omme un consommateur.
L’adolescent prescripteur d’achat 9 jeunes sur 10 prop hebdomadaires. A ce oc org spontanément des p to View nextggge majorité des parents A 12 ans, il choisit se eter lors des courses unes sur IO placent caddy. De plus, la cceptent ceux-ci. joue un rôle essentiel dans la sélection des activit s de loisirs de la famille, notamment dans le chaix des CD et DVD, des jeux et jouets, du cinéma ou du lieu de vacances, de son alimentation, de l’électroménager et du matériel HIFI.
A 12 ans, les parents déclarent que leurs enfants les ont incités à s’équiper d’une onnexion internet (4 fois sur IO). Deux sur trois possèdent un GSM.
L’adolescent consommateur L’adolescent est aussi un acheteur important. A 12 ans, avec son argent de poche (en moyenne, 24 euros/mois), l’adolescent chète jeux, DVD, CD, vêtements et magazines. A 15 ans, son argent de poche a augmenté (en moyenne, 37 euros/mois) et il achète régulièrement des vêtements ou de l’alimentation générale, des DVD, CD et K7 et autres. Les vêtements, les DVD, CD et K7, les cadeaux et les cartes GSM sont les achats les plus fréquents des filles; les garçons achètent plus volontiers de l’alimentation générale et des jeux (vidéo).
Un jeune sur dix achète des cigarettes avec son argent de poche. L’adolescent et son argent de poche Rarement utilisé pour payer des petites dépenses quotidiennes, ‘argent de poche est utilisé chez les adolescents pour des achats plaisir (vêtements, jeux (vidéo), CD-DVD-K7, cadeaux ou cartes GSM ou des confiseries, des cigarettes et des boissons). LES JEUNES CONSACRENT EN MOYENNE 6037 EUROS PAR AN POUR SE LOGER Décrocher un emploi, à cet âge, n’est pas pour autant gage de stabilité.
Confrontés à des contrats précaires, les jeunes sont obligés de changer fréquemment d’employeurs avant de parvenir à un emploi durable. Entre 15 et 24 ans, moins d’un jeune actif sur deux est titulaire d’un CDI ,alors qu’ils étaient durable. Entre 15 et 24 ans, moins d’un jeune actif sur deux st titulaire d’un CDI ,alors qu’ils étaient plus de 6096 au début des années 90. Les statistiques du logement ne sont pas plus réjoulssantes. Au regard des chiffres, de moins en moins de jeunes sont en effet capables de se loger de façon autonome.
Les moins de 30 ans, qui représentaient environ 1 des titulaires de contrats de location en l’an 2000, ont vu cette proportion baisser à 10% en 2009. Dans le même temps, les dépenses d’habitation pèsent de plus en plus lourd dans leur budget, notamment à cause de la flambée des prix de l’immobilier depuis 2002. Les 18-29 ans y consacrent en moyenne 6. 37 euros par an (environ 500€ par mois). plus étonnant, ce montant est plus élevé que pour le reste de la population, qui dépense «seulement» 4261 euros par an pour se loger.
DES STRATÉGIES DE CONSOMMATION SPÉCIFIQUES Au final, les jeunes de 18-29 ans disposent de revenus en moyenne plus faibles que ceux de leurs parents au même âge, alors que leur niveau moyen de diplôme a nettement augmenté, résume l’étude. Une situation délicate à gérer pour eux, puisque à l’inverse, leur désir de consommation est devenu plus important que dans les générations précédentes. Ils ont donc du évelopper, en réaction à ces contraintes économiques fortes, des stratégies de consommation spécifiques.
En premier lieu, celles-ci s’appuient sur une restriction des dépenses sur les postes de base, comme l’alimentation et l’habillement. Ensuite, ils ciblent les « bonnes affai base, comme l’alimentation et l’habillement. Ensuite, ils ciblent les «bonnes affaires», privilégiant les achats en soldes, les promotions, la comparaison des prix, ou les offres low cost. Enfin, ils maitrisent pour y parvenir différents outils et canaux à leur disposition, comme internet, le marché de l’occasion ou le hard iscount.
Pour le Crédoc, ces habitudes amèneront les jeunes à développer de nouvelles formes de consommation. «Le covoiturage, l’autopartage, le développement des secondes vies des objets, la location, les achats groupés» devraient ainsi gagner du terrain selon l’étude, probablement «à l’aide d’internet, dans une conjoncture économique qui s’assombrit» 96 % des 15-30 ans se sentent en bonne santé selon le Baromètre santé jeunes 2010 réalisé par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).
Leur consommation d’alcool et de tabac est pourtant en hausse et leur emps de sommeil en baisse. Bonne nouvelle, les 15-30 ans s’estiment en bonne santé (96%) et près de la moitié d’entre eux (48%) la juge même excellente, selon le Baromètre santé jeunes 2010 réalisé par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). un sentiment qui, s’il diminue avec l’âge (les 15-19 ans étant les plus en forme) et varie selon le sexe (70% des femmes se déclarent en bonne santé physique contre des hommes), n’est pas lié aux comportements à risques.
En effet, selon l’étude publiée mercredi, la consommation de tabac en baisse ces dernières années est repart elon l’étude publiée mercredi, la consommation de tabac en baisse ces dernières années est repartie à la hausse notamment chez les hommes de 15 à 19 ans contre 24% en 2005). « Avec de fumeurs dont de fumeurs réguliers, les 15-30 ans sont la classe d’âge qui fume le plus, mais également celle qui résiste le plus à l’arrêt du tabac souligne François Beck, coordinateur du Baromètre santé jeunes 2010 pour l’Inpes.
Le tabagisme est toutefois en baisse chez les femmes, la première grossesse étant « une bonne occasion d’arrêter de fumer note François Beck. Les ivresses ponctuelles en hausse Même constat pour la consommation d’alcool. Alors que celle- ci était en baisse depuis plusieurs années, elle est désormais en hausse plaçant la France au 12e rang européen pour les ivresses ponctuelles et au 6e rang pour le tabagisme chez les jeunes. Si la consommation régulière d’alcoolchez les 15-30 ans est rare ils sont plus d’un quart à reconnaître avoir bu au moins six verres en une seule occasion au cours du mois écoulé.
Selon François Beck, il faut y voir une « mode » : « Les jeunes, explique-t- il, voient un intérêt à court terme dans la consommation d’alcool, ?tre désinhibés, être ivres entre amis D. Côté sommeil, les résultats de cette étude montrent qu’il reste très insuffisant, d’autant qu’il diminue avec l’âge : 7h37 chez les 15-19 ans, 7h27 chez les 20-25 ans et 7h15 chez les 26ao ans. L’usage du cannabis, enfin, n’a pour sa part pas évolué.
En forte hausse dans les années 1990, il hausse dans les années 1 990, il s’est stabilisé dans les années 2000, et recule même légèrement ces dernières années. L’âge du premier jolnt étant passé de 17 ans en 2010 contre 16,7 ans en 2005. Au total, 44% des Français de 15 à 30 ans ont expérimenté e cannabis, mais pour trois quart des 26-30 ans ce n’était pas dans l’année écoulée. La consommation des jeunes Le trait le plus marquant du budget des jeunes est le poids très élevé du logement et des dépenses associées.
Cela s’explique en grande partie par le niveau de leurs revenus, en moyenne plus faibles que ceux du reste de la population. La consommation des jeunes se démarque également de celle de l’ensemble des ménages français sur d’autres points ; la part du budget consacrée aux transports, aux dépenses de communication et à celles d’enseignement est plus importante hez les jeunes Sujet 1 : Multimédia INFO LE FIGARO – L’étude «Media in life» de Médiamétrie démontre que les jeunes qui quittent le domicile familial augmentent leur consommation de télévision, radio et presse.
Cliquez sur l’aperçu pour agrandir l’infographie. Les Français sont de plus en plus «médiavores», et les médias classiques continuent d’offrir une belle résistance face à la montée inexorable des médias numériques. Selon l’étude annuelle «Media in life» réalisée ar l’institut Médiamétrie, sur les habitudes de consommati s, le nombre de contacts