Introduction Ce texte est tire de La Confession d’un enfant du siecle de Alfred de Musset. L’auteur se met en scene et tente, entre autres, d’analyser le mal du siecle qui s’est empare de toute une generation. Lecture Plan du texte 1er paragraphe (l. 1 a l. 9) : justification de l’ecriture 2eme et 3eme paragraphe (l. 10 a l. 26) : la nouvelle generation prise entre un passe disparu et un avenir imprecis 3eme paragraphe (l. 27 a la fin) : le present : une epoque invivable Theme du texte Incapacite d’une generation a se situer dans le temps : source de maladie.
Annonce des axes I – Une incapacite a etre dans le temps a) le refus du passe b) l’incertitude de l’avenir c) le degout du present II – Une jeunesse en proie a une maladie mortelle a) une jeunesse aux ancetres heroiques capables d’action b) les connotations de la maladie c) un desir de mort Etude I – Une incapacite a etre dans le temps a) le refus du passe Le passe est sans valeur pour une generation qui ne s’y retrouve pas. » Fossile des siecles de l’absolutisme » : Vision du passe negative, il rappelle la
Il a des idees liberales. Champs lexical de la vieillesse : » fossile, debris… « . Refus de la moderation, du passe. b) l’incertitude de l’avenir Avenir decrit par des termes extremement vagues qui connotent l’immensite et la lumiere. L’avenir est une promesse, un reve. Pensees banales de l’avenir. L’exces de reverie amene a la deception. c) le degout du present Le present est lui aussi marque par l’incertitude. Il est vu de maniere hyperbolique : » une mer houleuse et pleine de naufrage « . Metonymie : » quelques blanches voiles lointaines « .
Vocabulaire de l’incertitude, negation : » je ne sais quoi… « . Adjectifs : » vague, flottant « . Incapacite a etre dans l’action. Ils sont contemplatifs, loin de l’action. La fin du texte est marquee par le degout. Metaphore filee : » l’ange du crepuscule « . Champs lexical de la mort tres important : » ossements, spectres, momies « . Vocabulaire marque par la gradation, de la momie au f tus : symbole de la mort a la representation la plus horrible. Le present est source d’angoisse, c’est une societe bourgeoise. La societe exclus l’art, les exces.
C’est une societe ou les artistes n’ont par leur place. Epoque de l’ordre moral. II – Une jeunesse en proie a une maladie mortelle a) des etats successifs repetes Le mal du siecle est une maladie morale. Par leur heredite, ils sont pleins d’energie : fils de l’Empire, petits-fils de la Revolution. Synecdoque qui cree un raccourci et qui associe une personne a un evenement historique. Filiation frappante. Ils sont pleins de force et d’audace. Rien ne les predestine a etre melancoliques. Une energie debordante est inemployee. Explication morale et physique a cette maladie. Le present est serre dans le manteau des egoistes « . » Serre » : etouffement car ils n’ont pas leur place. » Egoistes » : societe avide d’argent et de reussite. » Manteau » : avarice. L’auteur critique le gout de l’argent de sa societe. En 1970, Tiers a dit : » enrichissez-vous « . Champ lexical de l’eloignement, l’action n’est plus pour eux. b) les connotations de la maladie Un texte connotant la maladie. L’introduction toute entiere caracterise la mal de vivre comme une maladie morale abominable. Champs lexical de la maladie tres important : » souffrant, guerit « .
Cette maladie touche l’ame et les gens jeunes donc les gens innocents. c) un desir de mort La mort se lit dans plusieurs choses : refus de tout, esprit negatif. Multiplicite de la negation : » la foi en rien ne se donne, ils n’en voulaient plus… « . Champs lexical de la destruction : » detruire, ruine, fossile « . Cette destruction donne l’impression qu’il y a eut une catastrophe. Allusions a la mort extremement nombreuses : chretienne avec l’ange, l’idee de la mort avec le spectre, la decomposition, realisme avec les ossements.
La mort dans toute son horreur est habillee en blanc. La mort a trop vecu. Conclusion Au contraire des autres textes, celui-ci est une analyse sous forme de discours argumentatif sur les caracteristiques du mal du siecle. Musset l’envisage comme une maladie morale avec des causes sociales et historiques. Il conclut sur cette maladie par ces mots : » Tout ce qui etait n’est plus. Tout ce qui sera n’est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de nos maux « . SOURCE:http://www. bacdefrancais. net/enfant. php