Elle est surtout le signe d’une vie libre capable d’établir un pont entre le passé et l’avenir. Déroulement logique: Dans cet extrait de La conscience et la vie, le philosophe français énonce un constat rendant compte de la conscience qui peut être en puissance ou en acte pour, sève. ‘épi toi ensuite, dans un deuxième temps, expliquer le premier phénomène. Il s’intéresse finalement au degré supérieur dune conscience réellement active. Développement Introduction de la ère partie: bergers aborde la question de la conscience par un paradoxe remettant en cause l’image classique de celle-ci.
La conscience telle que bergers nous invite à constater n’est as une entité immatérielle, une « substance pensante » (comme le soutient dessertes) séparée de la réalité organique vivante. Elle n’est pas cette faculté nous extrayant du corps et du monde car elle est intimement liée à la vie. « immanente », elle est attribuée à tous les êtres vivants, elle se mêle ainsi à la matière animée. La conscience réside dans l’univers vivant, ce qui signifie que tout être animé de VIe et capable de mouvement, est doté d’une faculté qui l’inscrit de fait dans une trajectoire potentiellement évolutive.
Contrairement à la matière inerte, à la pierre, le vivant aorte
Cependant, si cette conscience s’infiltre dans tout ce qui vit, elle ‘est pas pour autant encensa 2 n’est pas pour autant nécessairement manifeste, en acte. Elle est là, en puissance ou inactive par l’individu, homme, animal ou plante, elle est donc en droit présente mais en fait elle ne se manifeste pas toujours. Il s’agit d’une donnée naturelle que prend sens lorsque l’être vivant agit, ne se contentant pas de réagir. Tout mouvement n’est pas forcément preuve d’une conscience manifeste car si ce mouvement est prévisible c’est qu’il est déterminé.
Dans ce cas, il s’agit de réponse corporelle entièrement dictée par l’ordre organique. Un animal ou un home, dans le quotidien, réagit dans le sens du réflexe et, dans ces moments, son geste est le même, il n’est pas inédit, il n’est donc pas le signe dune mouvement indéterminé ou libre. Il arrive qu’un chien agisse de telle sorte qu’il nous surprenne, rien n’explique vraiment son geste, ni son appartenance une espèce spécifique, ni même un apprentissage particulier.
Chez l’homme, ce type d’actes est encore plus remarqué, l’individu agit dans un sens qui s’oppose à ses propres données biologiques, souci-culturelles, il fait de la résistance en agissant librement. Il est pleinement sujet. Chacun de nous, observe bergers peut en attester car il ne s’agit pas d’une théorie ou d’un discours métaphysique. Le philosophe s’appuie sur le vécu, sur l’expérience desquels il est possible de dégager une vérité générale ou une loi, dit-il. Ces expériences, celles qui illustrent la conscience endormie ou éveillée se si 3 une loi, dit-il.
Ces expériences, celles qui illustrent la conscience endormie ou éveillée se situant dans la nature vivante nous disent bien mieux ce qu’est cette « faculté » que les théories ou les concepts excluant la réalité dans sa multiplicité évolutive. Transition: Après avoir relevé le principe qui conserve les êtres vivants en l’état ou les pousse à évoluer, selon qu’il soit activé ou pas, le philosophe tâche d’examiner les actes dépourvus de toute spontanéité. Emme partie es gestes automatiques qu’exécute un robot ou plus globalement une machine sont prévisibles, ils n’exigent aucune attention.
Or, nous exécutons nous-mêmes, tous les jours, des gestes machinalement comme marcher, faire la vaisselle, conduire… Sommes-nous dans ce cas réellement conscients? Ces gestes sont-ils encore les nôtres? Chapelain dans moderne tome, incarnait l’ouvrier complément soumis au tayloriser. Il n’est que man?ivre aliéné, devenu étranger à lui-même, il appartient un chaînon du système, reproduisant les mêmes gestes, ses membres exécutent des tâches parcellaires au service d’une grande machine qui lui échappe totalement.
lemme n’est donc pas de fait conscient, vigilant par rapport à lui-même et au monde. Il peut, et cela est factuel, ressembler à un robot et répéter les mêmes mouvements sans avoir à être véritablement conscient. Notre quotidien est constitué en majeure partie de événements non spontanés, cycliques, ces mouvements sont nécessaires à la conservation de l’espèce vivante. Petits, nous apprenons une grand nombre d 4 Petits, nous apprenons une grand nombre de gestes pour opérer dans le quotidien comme faire sa toilette, marcher, pédaler..
Nous apprenons aussi à vivre dans un cadre social, faire preuve de respect vis-à vis d’autrui, de l’environnement et cela se traduit par des gestes simples comme saluer, laisser le passage à l’autre, jeter ses ordures à la poubelle… Aucun de ces mouvements n’est a priori inné, instinctif ou naturel mais ils le viennent à force de répétition. Ils sont d’abord acquis, appris et devenant une habitude, ce qui est acquis ou culturel ressemble au naturel.
Au cours de l’apprentissage et de l’éducation, l’apprenti est forcément vigilant, il hésite avant d’agir, il est pleinement présent à ce qu’il fait et dit. Mais l’apprentissage est achevé ou réussi lorsque le sujet n’est plus réellement actif mais passif et c’est là où sa conscience n’est plus que virtuelle. Lorsque nous obéissons à toute sorte d’autorité, que nous reconduisons systématiquement les mêmes actes sans les remettre en cause, ans prendre un recul, nous réagissons, nous n’agissons pas, notre conscience est dans ce cas anesthésiée.
C’est la « conscience habitude » dirait bergers. Transition: La présence de la conscience n’est certes pas remise en cause par bergers que ce soit chez l’animal doté d’une sensibilité ou l’homme mais cette présence n’est pas nécessairement effective. bergers observe ainsi des degrés de conscience en se concentrant finalement sur ce qui peut expliquer un véritable av S des degrés de conscience en se concentrant finalement sur ce qui peut expliquer un véritable éveil de la conscience. me partie L’enfant qui apprend à parler, à écrire, à s’habiller doit faire preuve d’attention et de concentration car sans cela il n’apprendra rien et il ne saura pas par la suite se débrouiller seul. La conscience est dans le cas de l’enfant qui apprend un certain nombre de choses, en acte et c’est ainsi qu’il évolue. Cependant, au-delà de ce niveau de conscience requis pour apprendre quelque chose, surgit un autre niveau sollicité dans des moments où l’individu est confronté à une forme de dilemme.
C’est dans ces situations que l’individu est appelé à s’engager, à prendre e risque de déplaire pour devenir lui-même. Dans ces cas, sans doute difficile, il n’est pas celui dont la voie est tracée d’avance, il n’est pas destiné car c’est lui qui devra créer sa propre trajectoire. C’est donc une individu libre et indéterminé qui crée son propre avenir, un avenir qui ne résulte par d’un héritage biologique ou encore social. La personne confrontée à un choix existentiel est forcément dans le doute loin des certitudes faciles, elle ne s’inscrit pas dans la répétition, elle se doit d’innover.
Les décisions que nous prenons après avoir comparé les options qui se présentent sou ne sont certainement pas ordinaires. Choisir tel vêtement ou telle destination de voyage pour passer ses vacances n’est pas un enjeu, mais choisir la voie de la résistance au cours de la deuxième guerre mondiale alors que no enjeu, mais choisir la voie de la résistance au cours de la deuxième guerre mondiale alors que nous aurions pu ne pas prendre de risque et rester auprès de notre famille dans un cadre sécurisé, est tout autrement plus grave.
Celui dont la conscience est la plus vivace intense est un artiste parce qu’il invente son identité et que son comportement n’est pas conforme à un ordre établi. Cet individu n’est pas l’?ivre d’un ordre nécessaire mais contingent car il aurait pu être tout autre, il est sa propre création. Ce n’est pas un être sans consistance, un être parmi d’autres que ressemble à tant d’autres mais un être singulier qui a dû rompre la monotonie et qui ne s’est pas plié au moule préexistant. Un sujet conscient choisit et délibère, il n’exécute pas mécaniquement un acte.
Son choix est le fruit d’une faculté capable de rappeler à soi le passé pour construire la-venir. La conscience est mémoire, mémoire spirituelle et non pas amplement mécanique comme celle qu’on utilise pour réciter un poème ou pour conduire. C’est une mémoire spirituelle parce qu’elle crée un être inédit, une réalité nouvelle. Sans cette faculté d’embrasser le temps vécu et à-venir, nous ne pouvons, selon bergers parler réellement de conscience, de choix. La conscience est tension entre le passé et l’avenir dans le but essentiel d’agir au présent et d’envisager un avenir qui sera le nôtre.
La pierre est sans souvenir, sans mémoire, elle ne correspond pas à un être dans le temps, un être temporel. Ces cette mémoire qui offre la subtilité au à un être dans le temps, un être temporel. Ces cette mémoire qui offre la possibilité aux homme d’inventer des outils, une culture, de l’artifice, de l’art. La mémoire couplée à l’attention ce qui peut surgir, à la-venir a donné aux individus la capacité de se projeter d’envisager un avenir sans être assujetti au futur. La conscience s’exprime avec une plus grande intensité lorsque les choix sont multiples.
Dans l’absence de choix comme dans les cas de réflexes face au danger inattendu, nous agissons automatiquement, l’acte est immédiat et il n’ été précédé par aucune représentation sachant que la capacité de se représenter suppose une conscience intense comme le fait de compare la situation présente à une expérience passée (le travail de la mémoire est manifeste dans ce cas). Ainsi, si la conscience n’est pas au-dessus de la vie et qu’elle n’est pas spécifique à l’humanité, elle ne s’exprime pas de manière identique chez l’homme et chez l’animal.
Les variations de la conscience ne sont pas prévisibles et chaque individu, notamment lorsqu’ s’agit d’un homme, manifestera tel ou tel degré de conscience dans différentes situations de son existence, l peut se singulariser en palpant dans cette force novatrice ou plus simplement se conformer au schéma préétabli. Un individu atteint d’amnésie importante est condamné à voir sa conscience renaître pour s’éteindre aussitôt, il ne retient rien Que dire d’une conscience sans continuité, sans unité? Comment agir dans ce cas de figure?
Conclusion La conscience telle que I 8 continuité, sans unité? Comment agir dans ce cas de figure? La conscience telle que la perçoit bergers n’est pas ce qui sépare l’humanité du règne du vivant, elle est, au contraire, ce qui la relie à celui-ci. Mais, si la conscience n’est pas le propre de l’homme, elle n’en reste pas moins plus intense chez ce dernier, plus manifeste car si un animal peut avoir un comportement surprenant, libre, il n’est pas pour autant celui qui aura à faire des choix déterminant toute son existence comme l’individu humain.