Menaces «Je savais jusqu’ on pouvait aller. Si ce que tu affirmes est plausible, c’est grave, tu t’exposes aux poursuites, mais sinon, on y allait », confie Pierre huette. En plus de quinze ans, le magazine a reçu des lettres d’injures, des plaintes et des menaces de poursuites, mais jamais les membres de l’équipe n’ont véritablement craint pour leur sécurité. «Une fois, comme mère et comme femme, j’ai eu peur. Nous avions engagé une véritable maison de sondage pour savoir qui est la personne jugée la plus cône du cubée… , raconte hèlent fleure. La chanteuse micheline Richard et claque rayant, à l’époque ministre de l’Éducation, se sont retrouvés parmi les heureux élus. L’époux de la blonde star n’ pas apprécié la blague et a menacé de poursuivre le magazine CROC pour 5 millions $. Il ma dit au téléphone: « Toi pis tes deux enfants, je vais vous retrouver. » Tout de suite, j’ai mis l’appel sur mains libres pour que toute la rédaction entende et avoir des témoins. Ça s’est réglé, mais Je n’ai pas aimé ça. Airain Pour sa part, Pierre huette se rappelle avoir été un peu nerveux lors de la parution du magazine de juin 1989. À
Trop gentil Un magazine comme CROC pourrait-il sévir à nouveau au cubée de nos jours? L’ex-rédacteur en chef affirme que non. «Le cubée est trop gentil, on a des vaches sacrées. Prenez le dernier bée bée, on égratigne coder, mais tu le vois l’instant d’après dans le machin Fo. Informa rigole avec les politiciens. L’humour est devenu trop consensus. On n’aurait pas vu ça dans le temps. » félicitations L’équipe du magazine a tout de même reçu des félicitations du ordinal Jean-claque tricote pour son numéro sur la visite du pape an-Paul Il au cubée en 1984.
On y retrouve un souverain pontife à quatre pattes pour baiser le sol le visage souillé d’asphalte trop frais en première page du magazine. «Ça a été l’un de nos meilleurs vendeurs à vie avec 110 000 copies vendues. On a eu des plaintes et des insultes, mais aucun geste barbare comme on a vu cette semaine», observe tristement hèlent fleure qui s’excuse d’étouffer un sanglot. « Mourir pour des dessins, c’est absurde, lance-t-elle avant de citer le dessinateur mandarin. Nous vivons dans une époque opaque», conclut-elle.
