Je veux en savoir + !

Je veux en savoir + !

REPRODUCTION DU TEXTE AUTORISEE SOUS RESERVE DE CITER LA SOURCE LA BATAILLE DE KAPPEL EN 1531 Par Philippe & Gilles HOUDRY De Jaune et de Rouge Vetus, Collection Genus Familia [ In Gelb und Rot gekleidet / Clad in Yellow and Red ] 124 p. , Nancy & Montreuil 1999, France Traduction francaise de Philippe HOUDRY Depot Legal BNF – 1999 Monographie familiale, edition limitee a 30 ex. Editee par Philippe & Gilles HOUDRY Nancy (54) & Montreuil (93), FRANCE http://philippe. houdry. free. fr/ Piquier suisse du XVeme siecle © 1999 Philippe & Gilles HOUDRY p. 1

La separation des confessions causee par la Reforme avait conduit a un clivage de la Confederation entre les cantons de l’ancienne confession et ceux de la nouvelle. A partir de Zurich, ou Huldrych Zwingli proclama la renovation de l’Eglise et de l’Etat, la doctrine reformee atteignit les villes de Berne, Bale, Saint-Gall et Schaffhouse ainsi qu’une partie de Glarus et Appenzell. Les autres cantons, et en particulier ceux situes au coeur de la Suisse, persisterent dans la foi catholique. Cette polemique echauffa les esprits d’une maniere exceptionnelle.

Elle impliqua l’ensemble de la Confederation dans une perilleuse dispute ou le plus fort l’emporterait. Les deux partis construisirent

Désolé, mais les essais complets ne sont disponibles que pour les utilisateurs enregistrés

Choisissez un plan d'adhésion
des alliances etrangeres afin de proteger leurs arrieres : les Reformes s’allierent avec les villes de Constance, Saint-Gall, Biel et Muhlhausen, les Catholiques avec l’Autriche en formant une « Union Sacree » qui risquait alors a detruire la Confederation. En 1524, les cinq cantons les plus actifs du centre de la Suisse accompagnes de l’Autriche preparerent une expedition militaire avec pour objectif de frapper Zurich, capitale de la nouvelle doctrine.

La meme annee, Zwingli ecrivit son fameux « Conseil pour une campagne militaire » par lequel il intimait l’ordre a la ville de Zurich de marcher contre les cinq cantons catholiques. Ce conseil militaire se manifesta par la mobilisation complete de l’armee, ainsi que la coalition politique des Reformes et l’etude de diverses options militaires. Malgre la profonde desunion et la tension croissante entre les cantons des deux doctrines, on n’en vint tout de meme pas de suite a la guerre. En juin 1529, malgre l’insistance de Zwingli, les preparatifs militaires echouerent face a la forte reserve de Berne.

Cette premiere guerre de Kappel s’arrangea donc sans effusion de sang bien que Zurich ait ete militairement en position dominante. Ulrich Zwingli, humaniste et reformateur ne a Wildhaus, pres de Saint-Gall, en 1484. Premier elaborateur du dogme reforme, il fit abolir le celibat des pretres et la messe. Il gagna une partie de la Suisse a sa doctrine. A sa mort a Kappel en 1531, certains de ses partisans se reunirent avec les Calvinistes de Geneve et les Lutheriens allemands (Gravure de Meyer). © 1999 Philippe & Gilles HOUDRY p. 2 Cette premiere paix publique de Kappel en 1529 fut moderee.

Zwingli n’etait parvenu a ses fins qu’en partie : les cantons catholiques devaient se detacher de l’Autriche et s’engageaient au paiement d’un dedommagement pour la menace qui avait pesee d’un blocus alimentaire. Cette paix ne dura pas longtemps car tous les objectifs des Reformes n’etaient pas atteints. Elle ne convainquait d’ailleurs pas les Cinq Cantons catholiques. Zwingli etait certain de tout ceci et savait que seul le succes des armes permettrait de mettre fin a cette querelle entre les Confederes pour enfin permettre a la nouvelle doctrine de se repandre dans toute la Confederation.

Cependant les autres cantons reformes ne suivraient plus qu’en hesitant l’ambitieuse politique de Zurich. Les cantons catholiques ne respectaient pas pleinement les conditions du traite et, a l’oppose des conseils de Zwingli, on decreta la menace d’un blocus sur les vivres a leur encontre. Ce moyen de pression economique, qui avait deja ete employe en sens inverse dans le conflit precedent, signifiait aux cantons concernes une declaration de guerre sans preparatifs. Ils etaient frappes de maniere particulierement dure car leurs approvisionnements vitaux en grains et en sel avaient ete coupes.

Avec ces mesures, Zurich contraignait les Cinq Cantons soit a l’entree en guerre immediate, soit a des tensions internes qui declencheraient tot ou tard les hostilites. Le blocus pressa ces cantons catholiques a endosser le role d’agresseur. En automne 1529, les Cinq Cantons virent l’avantage que leur donnait leur situation. Non seulement ils pourraient decider du moment et du lieu de l’attaque, mais leur position geographique superieure, centrale en Suisse, leur autorisait un rapide coup de main par surprise contre leur principal adversaire.

Ils considererent aussi que le decret du blocus a leur encontre etait une grave mesure contre leur droit de vivre, en particulier venant d’autres confederes. C’est dans ce climat d’exasperation et de haine, comme en cause generalement les guerres civiles, que la position des catholiques finit par devenir resolument guerriere. Le 10 octobre 1531, les Cinq Cantons conclurent une expedition contre Zurich. On entendit des lors leurs tambours et leurs flutes dans la region zurichoise ainsi que les sourds rugissements des soldats d’Uri. L’armee qu’ils leverent compta 8. 00 hommes a laquelle contribua un escadron etranger d’Eschental de 100 hommes. Le plan des catholiques etait bien de mener un coup de main par surprise contre Zurich, avant que leurs ennemis n’aient le temps de se preparer au combat. De plus, ils esperaient ainsi contrecarrer la cooperation militaire des deux villes reformees de Zurich et de Berne. En prevision d’une attaque des catholiques, Zurich avait place une garde de 300 hommes sur sa frontiere des le 8 octobre. Malgre les avertissements envoyes par cette garde de la mobilisation rapide et inattendue des Cinq Cantons, Zurich ne s’etait pas preparee et il s’en suivit de la confusion.

Comme une premiere mesure, une avant-garde de 1. 500 hommes fut envoyee dans la region de Kappel le 10 octobre. Elle etait sous les ordres de Georg Goldli. Il avait recu pour mission de rechercher le contact mais de n’engager son avant-garde dans aucune grande operation militaire jusqu’a combattre furtivement le gros de l’armee adverse. L’avant-garde de Goldli arriva donc a Kappel dans l’apres-midi du 10 octobre et y passa la nuit. Six pieces d’artillerie legere, sous le commandement du capitaine Peter Fu? li, arriverent juste avant le lever du jour le 11 octobre.

Tot ce matin-la, Goldli etablit son avant-garde a 500 metres au nord de Kappel, sur une hauteur nommee Scheuren. L’artillerie etait disposee sur le versant faisant face a la plaine et a la route d’approche de l’ennemi catholique. De la, elle serait plus efficace. Goldli renonca a renforcer sa position en defense et a mettre en securite ses canons. Il ne voulait pas non plus occuper le bois Buchenwaldli sur sa premiere ligne et son flanc gauche pour se mettre a l’abri d’une attaque pouvant venir de la. Il n’ignorait cependant pas les possibilites d’approche et d’infiltration de ses adversaires.

De meme maniere, il refusa la couverture pour sa retraite. Ainsi, s’en tenant © 1999 Philippe & Gilles HOUDRY p. 3 indubitablement a sa mission qui etait de defendre a l’ennemi le franchissement des monts d’Albis par un combat de retardement et de procurer de cette facon le temps necessaire au gros des renforts de se mobiliser, Goldli s’exposa du cote d’Albis pour mettre en place des passages surs sur son arriere pour garantir sa retraite. Negligence commise en esperant l’arrivee prochaine du gros de l’armee. Il renonca egalement a tout service d’espionnage, omission pour laquelle on ne peut trouver aucune raison.

Ainsi l’avant-garde zurichoise s’installa passivement sur la hauteur de Scheuren et attendit immobile l’attaque des assaillants. D’un autre cote, Goldli conseilla d’occuper, non pas Scheuren, mais la colline de Monchbuhl. Cette position placait ses troupes plus pres des monts d’Albis et pouvait permettre une retraite plus rapide des Zurichois avec davantage de securite. Monchbuhl aurait aussi mieux couvert son front que Scheuren car cette position profitait du fosse du ruisseau du moulin de Kappel et de l’avancee d’un marecage qui s’opposeraient tous deux a l’avance de l’ennemi.

Ils auraient pu egalement permettre un plus rapide retrait vers Albis. Mais la position de Scheuren etait tactiquement plus forte. Cette hauteur etait difficile a gravir dans une attaque frontale et autorisait une meilleure observation du dispositif adverse. Avec l’occupation de Scheuren, il etait possible de defendre a l’ennemi la prise d’une place qui dominait Monchbuhl. Au soir du 10 octobre, la diete de Zurich decida de nouvelles mesures mais la politique de frein des cercles anti-zwingli empechait des actions rapides. Il fut finalement conclu une mise en alerte du gros de l’armee.

Mais avec peine et en toute hate, ce furent seulement 800 hommes qui s’ebranlerent. Dans cette troupe, mal preparee, regnait une grande confusion. Les chevaux manquerent pour tirer la plupart des canons et des chariots. Ainsi les soldats arriverent a destination sans ordre et avec un armement insuffisant. Vers le midi du 11 octobre, un detachement partit sous les ordres de Hans Rudolf Lavater en marche forcee sur Kappel. Zwingli l’accompagnait en tant qu’aumonier militaire. Il fit presser le pas de sorte que l’armee arriva a destination a trois heures de l’apres-midi mais epuisee et en mauvaise condition.

A ce moment-la, 2. 300 Zurichois environ se retrouvaient sur le front. Le gros de l’armee n’etait pas si faible mais il avait ete disperse : 400 hommes avec 4 arquebuses vers Bremgarten, encore 500 hommes avec 4 fusils vers Wadenswil et 500 autres en soutien. La plupart des soldats n’etaient armes que d’epees, de haches et de hallebardes. La mise en danger des differents acces a la region zurichoise, qui tous pouvaient etre attaques en peu de temps grace au positionnement geographique favorable des Cinq Cantons, avait entraine cette dangereuse dispersion des forces.

Dans la matinee de ce 11 octobre, l’armee catholique venant de Zug-Baar franchit la frontiere a Kappel. En tete marchait une avant-garde forte de 600 hommes, incluant les 100 Eschentaler. Le gros de cette armee la suivait en ordre serre et elle comptait en tout environ 7. 000 hommes. Autour de midi, une trompette de Lucerne l’annoncait a Goldli. Des l’approche de l’ennemi, il avait monte son dispositif de bataille. Un detachement se tenait sur Scheuren, un autre plus bas protegeait l’aile gauche sur le devant.

Mais a la vue de la triple superiorite des catholiques, les chefs des Zurichois se demanderent s’il ne faudrait pas deja reculer sur le Monchbuhl. En conseil de guerre, ils deciderent cependant de continuer a garder leurs positions. Ils eviteraient au moins le deshonneur de se retirer a la simple vue de l’ennemi. Ils savaient aussi que le gros de l’armee zurichoise approchait, mais ils ignoraient combien elle etait faible. © 1999 Philippe & Gilles HOUDRY p. 4 Deuxieme bataille de Kappel, le 11 octobre 1531. A gauche, le fosse qui a ete fatal aux Zurichois.

A droite, en arriere plan, le cloitre de Kappel (Chronique de Stumpf, 1548). L’avant-garde des Cinq Cantons fut bientot visible de Scheuren. Elle marchait vers l’ouest passant devant Kappel et elle s’approcha a environ 400 metres du flanc droit des Zurichois. La, elle fut bloquee sur place par un violent tir de barrage de l’artillerie qui avait ouvert le feu malgre l’interdiction qui lui en avait ete faite par Goldli. Bien que les catholiques aient aussi amene des canons, leur mouvement d’encerclement ne progressa pas. Ordinairement, il devait servir de reserve pour la suite d’une attaque frontale par le gros de l’armee.

D’une facon incomprehensible, Goldli interdit a ses troupes une contre-attaque qui aurait sensiblement reduit l’avant-garde ennemie isolee dans son avance. Alors, le gros de l’armee des Cinq Cantons se derouta entretemps et atteint la limite sud du village de Kappel. La violente canonade, qui avait accueilli l’avant-garde catholique, donna l’impression au reste de leur armee que la position zurichoise etait beaucoup plus forte qu’elle ne l’etait en realite. Pour cette raison, le commandement des Cinq Cantons ne voulait plus attaquer de face mais chercha au contraire a avancer sur le flanc gauche des Zurichois par un mouvement tournant.

Dans ce but, leur armee avanca vers l’est et parvint, sans etre interceptee, au bord sud du Buchenwaldli. Elle demeura la en attente. Et avec le lent declin des jours d’octobre, son commandant examina avec soin un site pour y bivouaquer la nuit. Du cote zurichois, on ne comptait plus sur l’attaque des Catholiques pour cette journee. Leur armee qui campait pres du Buchenwaldli, en s’approchant, s’etait soustraite des canons zurichois mais aussi de l’observation de ses ennemis. Le conseil de guerre de Zurich avait conclu, tard dans l’apres-midi, a une premiere retraite sur Monchbuhl.

Goldli y etait oppose et cette action fut executee de maniere indecise et inopportune : ce soir-la l’infanterie devait se rassembler dans un premier temps, tandis que l’artillerie restait sur ses positions pour se retirer ensuite derriere les fantassins. © 1999 Philippe & Gilles HOUDRY p. 5 Dans le camp des Cinq Cantons, les soldats etaient mecontents de l’evolution de l’offensive. Aussi le prevot Jauch d’Uri se risqua-t-il avec quelques hommes au plus pres de la position des Zurichois. Il ne constata pas seulement que l’ennemi reculait, mais aussi qu’il etait beaucoup moins fort que cela n’avait ete suppose a l’origine.

Jauch comprit aussitot que l’instant etait favorable. Il reunit le conseil de guerre catholique pour autoriser une reconnaissance eclair avec des volontaires. Dans un tres court delai, 400 hommes se rassemblerent autour du prevot Jauch, brulant tous du desir d’aller sus a l’ennemi. Cette troupe, traversant le bois de Buchenwaldli, attaqua immediatement son ennemi pour lui infliger les plus grandes pertes possibles pendant sa retraite. Les vigoureuses tentatives de sorties du bois furent repoussees plusieurs fois par les Zurichois. Jauch essaya d’abord par l’ouest, puis ensuite par l’est.

Mais les Reformes avaient a chaque fois une robuste ligne de defense. Dans l’action, et pour s’elancer a la poursuite de leurs ennemis, ceux-ci descendirent de leur hauteur, abandonnant ainsi leur position dominante. Le combat eclata. Affaiblir les Zurichois dans leur retraite n’etait meme plus envisage. Une fois de plus dans l’histoire des guerres suisses, l’ardeur guerriere des soldats avait declenche la bataille qui n’avait pas ete voulue par le commandement. Sur l’appel a l’aide du corps de reconnaissance, le gros des forces catholiques allait emporter la decision.

Sur un tres large front et avec grand fracas, il progressa contre la position zurichoise en partie degarnie et incapable de contreattaquer. Jauch vint alors l’appuyer sur le flanc est. Cette double attaque d’un ennemi superieur en nombre immobilisa dans leur marche forcee une partie des Zurichois. Epuises, ils furent frappes au moment le plus defavorable, manquant de commandement et d’unite de defense. Dans cette sauvage melee, toute la resistance zurichoise s’effondra. Leurs colonnes se desintegrerent et, apres a peine un quart d’heure de combat, ils commencerent a fuir.

Ce fut a ce moment qu’ils subirent leurs plus grandes pertes : leur fuite les entassa dans un marais impraticable pres du bief du moulin ou les armes de leurs poursuivants les taillerent en pieces. L’etendard de Zurich ne fut sauve qu’a grand-peine. La poursuite continua jusqu’a Albis et la nuit amena la fin de la bataille. Les Catholiques perdirent a peine 100 hommes tandis que les Zurichois laisserent plus de 500 morts. Parmi ceuxci se trouvait Zwingli qui avait ete serieusement blesse dans les combats. Apres ceux-ci, un Unterwaldois lui avait assene le coup de grace sans le reconnaitre.

De nombreux amis et collaborateurs du Reformateur resterent egalement sur le champ de bataille ainsi que Junghans Gutt, l’un des fils de notre ancetre Hans qui guerroya a Marignan. Le fleuron de la nouvelle Zurich fut aneanti. Les vainqueurs s’emparerent de presque toute l’artillerie zurichoise. Cet etonnant et rapide succes des Cinq Cantons eut comme resultat d’eviter l’intervention de forces etrangeres dans ce conflit interne a la Suisse. Des lors, le nombre des Reformes qui n’avaient pas pris part aux combats etait trop faible et ne pouvait plus renverser l’issue du conflit.

Apres la defaillance des Zurichois a Kappel, les Reformes etaient incapables d’organiser aucune riposte decisive. Cette defaite de Kappel recut meme une impressionnante confirmation, 14 jours plus tard, a la bataille du Gubel. La 4. 000 Zurichois furent battus pitoyablement dans leur fuite par 600 Catholiques lors d’une attaque surprise de nuit. La tactique zurichoise avait vraiment perdu son panache d’antan. © 1999 Philippe & Gilles HOUDRY p. 6 Mouvements des troupes zurichoises et des Cinq Cantons autour de Kappel, les 10 et 11 octobre 1531.

Apres les batailles de Kappel et du Gubel, dans une guerre qui dura un mois, suivit le 15 novembre 1531 la seconde paix de Kappel. Les Catholiques gagnerent alors pour pres de 200 ans une suprematie politique tres nette dans la Confederation. © 1999 Philippe & Gilles HOUDRY p. 7 Apres ces evenements, des rumeurs au sujet d’une trahison de Goldli eurent la vie dure a Zurich. Aucune veritable trahison du chef des Zurichois ne put etre mise en evidence. Mais ses decisions avaient ete etonnamment peu professionnelles, proches d’une surprenante indifference voire meme de negligence.

Quoiqu’il en fut, cela avait ete une grande erreur de nommer Commandant des troupes de Zurich un homme qui etait un adversaire declare de la Reforme et dont le frere, Caspar Goldli, etait Commandant dans le parti ennemi… Bibliographie : – Schweitzerschlachten, Hans Rudolf KURZ, Francke Verlag Bern, 2. , erweiterte Auflage 1977 (Suisse). – Illustrierte Geschichte der Schweiz (vol. II), Sigmund WIDMER, Benziger Verlag, EinsieldenZurich-Koln (1960, Suisse, Allemagne). Armoiries de Zurich © 1999 Philippe & Gilles HOUDRY p. 8