Expose Iran Introduction : L’Iran, officiellement la Republique islamique d’Iran, est un Etat du Proche-Orient, d’une superficie de 1 648 000 km? (equivalant a la Libye ou a la Mongolie, ou trois fois la France), borne par la mer Caspienne d’une part, le golfe Persique et le golfe d’Oman, d’autre part, et dont les pays voisins au nord sont l’Armenie, l’Azerbaidjan, le Turkmenistan, a l’est, l’Afghanistan et le Pakistan, a l’ouest, l’Irak et la Turquie. Sa capitale est Teheran. La Republique Islamique d’Iran a une population d’environ 71 000 000 d’habitants. La langue officielle est le persan et sa monnaie le rial.
Le calendrier officiel est le calendrier persan. L’Iran etait aussi connu par le nom de Perse internationalement jusqu’en 1935. Le nom Iran signifie royaume des aryens. Le pays a une superficie de 1 648 195 km?. L’Iran est la vingt-neuvieme puissance economique mondiale par PIB nominal et la dix-septieme par PIB a parite de pouvoir d’achat. Son PIB par habitant s’eleve a 11 202 $ en 20097. L’Iran est le 3e producteur de petrole au monde et le 2e exportateur de l’Organisation des pays exportateurs de petrole (OPEP). Il dispose aussi de la 2e plus grande reserve en gaz naturel, apres la Russie, et en est
Ses principaux clients sont la Chine, le Japon, la France ou encore la Coree du Sud. Ses principaux fournisseurs sont la Chine, l’Allemagne ou encore les Emirats Arabes Unis. La France est son 7eme fournisseur avec 3,4% de part de marche. Rappelons que l’Iran est devenu une republique islamique en 1979, soit apres le renversement du dernier representant de la dynastie Pahlavi, Muhammad Rizah Chah, appele aussi «le chah d‘Iran». Une nouvelle Constitution a alors ete instauree dont les principes fondateurs, en matiere politique, economique et sociale proviennent de l’islam chiite.
Le chef de l’Etat est le «Guide de la revolution», choisi parmi le haut clerge chiite. Il supervise les politiques du gouvernement qui est dirige par le president de la Republique, elu au suffrage universel pour un mandat de quatre ans. Aujourd’hui l’Iran est au c? ur de l’actualite geopolitique internationale, quels sont les evenements qui l’on pousse sur le devant de la scene ? Ainsi nous verrons les evenements qui se sont deroules depuis le regne du Chah jusqu’au annees 2000 (I) puis nous etudierons les evenements marquants de l’Iran ces dernieres annees. II) L’Iran de nos jours : A) L’Iran et ses relations internationales :
Mahmoud Ahmadinejad est le 6eme president de la Republique islamique d’Iran, il a ete elu pour un premier mandat le 3 aout 2005 puis reelu officiellement pour un second mandat le 12 juin 2009 a l’issue d’un scrutin a la regularite fortement conteste par l opposition. C’est des le debut de son premier mandat que les relations vont etre tendues avec les grandes puissances mondiales telles que les Etats Unis ou encore l’Union Europeenne du fait de la volonte du president iranien de developper son programme nucleaire. M. Ahmadinejad refuse toute ingerence etrangere dans le developpement du programme nucleaire iranien.
Il denonce l’armement de l’Irak en armes chimiques fournies par les Etats-Unis et des pays europeens, durant la guerre Iran-Irak. La toute premiere inquietude americaine a voir l’Iran se doter de l’arme nucleaire vient du fait que les Etats-Unis accusent l’Iran de soutenir le terrorisme international. L’administration americaine estime que l’Iran n’a pas besoin d’energie nucleaire puisque possedant d’abondantes reserves de petrole, ce serait bien moins cher de fabriquer de l’energie a partir de petrole plutot que de fabriquer de l’energie nucleaire.
En 2003, les Etats-Unis declarent que Teheran s’est « rendu responsable » d’avoir cherche a fabriquer des armes nucleaires en violation des accords signes. Depuis lors, le programme de developpement nucleaire iranien occupe le devant de la scene de la politique internationale et du Moyen-Orient. Une raison potentielle de la resistance americaine reside dans la geopolitique du Moyen-Orient. Essentiellement, les Etats-Unis eprouvent la necessite de prevenir toute possibilite pour l’Iran d’avoir la capacite de s’armer avec le nucleaire.
Une partie de la technologie nucleaire est a double usage, c’est-a-dire qu’elle peut servir a fabriquer de l’energie pacifique mais peut aussi, selon les pays s’opposant a son programme, servir a fabriquer des armes nucleaires. Un Iran nucleaire dans la region affaiblirait considerablement le pouvoir de l’Occident. Un Iran nucleaire pourrait aussi agir comme un catalyseur pour d’autres pays du Moyen-Orient qui chercheraient a fabriquer aussi ces armes pour s’en proteger.
De plus, l’Iran est souvent mis en avant pour son soutien au Hamas et surtout au Hezbollah. En juin 2005, la Secretaire d’Etat americaine Condoleezza Rice exige que le chef de l’AIEA ( Agence Internationale de l’Energie Atomique) Mohamed El Baradei durcisse son attitude envers l’Iran sinon il ne serait pas nomme pour un troisieme mandat a la tete de cet organisme. Selon l’AIEA, le degre de cooperation iranienne a varie selon les autres questions geopolitiques : parfois l’AIEA le felicitait, parfois il le sermonnait.
En 2005, les Etats-Unis denoncent l’Iran et sa tentative reussie d’enrichissement d’uranium pour obtenir du combustible lorsque le porte-parole Scott McClellan declare qu’ils « continuent a montrer que l’Iran va dans la mauvaise direction ». Alertes par la situation plusieurs gouvernements dont celui de la France, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, d’Allemagne et de Russie, pensent que l’Iran a l’intention cachee de developper et utiliser l’arme nucleaire suite entre autres a son programme en cours de developpement de missiles balistiques.
La question est pendante devant le Conseil de securite des Nations unies. Le president Mahmoud Ahmadinejad, a rejete categoriquement, dans ce discours, prononce le 8 juin 2006 dans la ville de Qazvin dans le nord-ouest du pays, et diffuse par la television publique, les propositions des 5 membres permanents du Conseil de securite presentees le 6 juin 2006 visant a l’abandon par l’Iran de son programme d’enrichissement d’uranium en echange d’un accord de cooperation economique et technologique.
Suite a ce refus categorique prononce par le president Iranien, les puissances du G8 vont commencer a s’alarmer et a discuter de sanctions necessaires vis a vis de l’Iran. Ainsi plusieurs resolutions vont etre adoptees par le Conseil de securite des Nations Unies en particulier la resolution 1696 du 31 juillet 2006 qui vise a suspendre l’enrichissement d’uranium en Iran. Une autre resolution va etre prise le 23 decembre 2006 afin d’imposer des sanctions du fait que l’Iran n’est pas abandonner son programme d’enrichissement en uranium.
L’Iran qui ne respecte pas les obligations qui sont les siennes en matieres de non proliferation ne tient pas compte de la mise en garde faite par les membres du G8. Tout les grandes puissances demandent es sanctions, elles sont d’accord sur le fait qu’il faut stopper le programme d’enrichissement en uranium de l’Iran cependant le seul pays a ne pas etre du meme avis et la Chine. Ainsi le refus de la Chine de prendre des sanctions vis a vis de l’Iran freine le processus. On comprend les interets de la Chine du fait qu’elle soit a la fois le premier client et le premier fournisseur de l’Iran.
Le lundi 3 decembre 2007, un rapport de l’Intelligence Community estime que l’Iran aurait arrete ses plans d’armes nucleaires en 2003 et declare ne pas connaitre les intentions actuelles de l’Iran. « Nous ne savons pas si l’Iran a actuellement l’intention de developper des armes nucleaires ». Le rapport ajoute que l’Iran, « au minimum, garde ouverte cette option » et qu’elle pourrait etre capable, entre 2010 et 2015, de produire assez d’uranium hautement enrichi, pour la fabrication de bombes atomiques.
Les declarations et contre-declarations ont fait peser enormement de pression sur l’Iran pour qu’il revele tous les aspects de son programme nucleaire depuis le debut. Une bonne partie de cette pression provient des partenaires economiques de l’Iran : l’Europe, le Japon et la Russie. L’Iran a mis longtemps a repondre, pretendant que la pression n’etait qu’une tentative des Etats-Unis pour l’empecher d’acceder a la technologie nucleaire.
Le 16 janvier 2009, le president francais Nicolas Sarkozy declare que le programme d’enrichissement de l’uranium « n’a aucune finalite civile ». Le 25 septembre 2009, lors du sommet du G20 de Pittsburgh, les presidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique Gordon Brown denoncent la construction de l’installation nucleaire iranienne de Qom et incitent une nouvelle fois l’Iran a negocier serieusement avec les cinq membres permanents du Conseil de securite de l’ONU ainsi que l’Allemagne.
Lors de la visite de Nicolas Sarkozy a Washington, le 30 mars 2010, le president francais et le president americain ont affirmes une nouvelle fois leurs volontes de prendre des sanctions a l’egard de l’Iran. Barack Obama a bon espoir je cite « que la question sera reglee au printemps » et Nicolas Sarkozy a declare que il etait temps de « stopper l’Iran dans sa course folle ». Puis pas plus tard que hier soir La Chine depuis Pekin a dit oui pour la premiere fois pour prendre des sanctions sur l’Iran.
Le droit de veto jusque la utilise par la Chine pour empecher les sanctions n’est plus, c’est un revirement incroyable d’autant plus que il y a encore quelques semaines la Chine pronait un dialogue possible avec l’Iran et defendait le principe de non ingerence dans les affaires interieures de l’Etat en rappelant son attachement au principe de souverainete nationale. On se demande alors pourquoi la Chine a t elle changee d’avis ? Sans doute la peur d’un isolement diplomatique ou son habitude de s’aligner sur les memes decisions que la Russie ou encore la lassitude de voir Teheran refuser tout dialogues.
Ainsi comme le veut Barack Obama un projet de resolution devrait etre pret pour avril. Cependant la Chine recoit aujourd’hui meme le negociateur en chef pour les affaires nucleaires iraniennes, Sad Jalili, et Pekin a affirme le fait qu’elles ne veut pas de sanctions trop lourdes a l’egard de la Chine. Ainsi on se demande si le geste de Pekin n’a pas finalement qu’une dimension symbolique. Cependant lorsque l’on voit l’avancer faite par l’Iran sur la question du nucleaire il est necessaire de reagir, de plus l’ONU organise en mai une conference qui devrait encore montrer une fois de plus que l’Iran viole ses engagements.