Inegalite hommes femmes

Inegalite hommes femmes

Sujet Inegalite entre hommes et femmes Certaines personnes blament souvent les feministes, leur reprochant d’etre allees trop loin dans les revendications des droits des femmes (droit a l’avortement par exemple), jamais les misogynes tels que Rousseau, Napoleon Ier, qui consideraient les femmes comme des etres naturellement inferieurs, ou encore les religieux qui les assimilaient au diable n’ont ete condamne dans leur propos. Ces hommes ont souvent avance de multiples arguments afin d’assujettir les femmes.

Du faite de ces prejuges et bien d’autres encore, l’on continu a assiste dans plusieurs societes, que le role de la femme dans les domaines domestique, professionnel, social est toujours en recul par rapport a celui des hommes. Aujourd’hui encore, dans certaines societes les femmes n’ont droit a aucune reconnaissance. Cependant, dans les societes democratiques dont la France, l’idee de l’egalite parfaite fait son chemin car les inegalites entre les femmes et les hommes sont sans cesse combattues.

Elles sont neanmoins au c? ur d’un debat intense : a la these de la reduction des inegalites entre hommes et femmes s’oppose celle de leur persistance. Afin de mieux comprendre les termes de ce debat, nous nous sommes poses la question de savoir : existe-il une tendance a la reduction

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des inegalites entre homme et femmes dans nos societes contemporaines? Quels sont les facteurs qui attestent d’une certaine reduction des inegalites entre les femmes et les hommes ?

Quels sont les obstacles que rencontre ce processus ? Dans le but d’apporter une reponse claire a cette question, nous nous proposons d’analyser dans une premiere partie la these selon laquelle, il existerait une tendance a la reduction des inegalites entre homme et femmes dans nos societes contemporaines (I), dans une seconde partie nous demontrerons que ce processus semble rencontrer des limites (II). I. Il y a une tendance a la reduction des inegalites entre les femmes et les hommes.

Dans nos societes democratiques l’on assiste a une egalisation progressive des droits et des conditions des femmes (A), cela sous l’influence de plusieurs facteurs (B). A. Une egalisation progressive des conditions et des droits Historiquement, la plupart des societes ont transforme une difference naturelle, entre l’homme et la femme, en une inegalite presque naturelle puisque admise dans la conscience collective comme normale. Les inegalites hommes/femmes sont multiples. Dans la sphere privee, ces inegalites se traduisent par un partage inequitable des taches domestiques en faveur des hommes.

Dans la sphere economique, les femmes sont plus touchees par la precarite, le chomage, sont surrepresentes dans le secteur tertiaire qui concentre les plus faibles salaires et ont en moyenne un salaire 30% inferieur a ceux des hommes. En ce qui concerne la sphere politique, les femmes accedent difficilement a des postes a responsabilite. Or, depuis l’avenement des societes democratiques, ces inegalites ont tendance a se reduire progressivement. Le modele egalitaire est promu, la femme, qui etait consideree comme une mineure vis-a-vis de son mari depuis 1804, accede peu a peu a l’egalite en matiere de droit civil.

Elle peut exercer une activite professionnelle sans le consentement de son mari a partir de 1965 et peuvent jouir librement de leurs revenus. Ce qui se traduit au niveau economique, par un relatif reequilibrage des situations entre femmes et hommes sur le marche du travail. De par l’entree massive des femmes sur le marche du travail, on assiste a une feminisation de la population active, depuis les annees 1970. L’ecart entre le travail professionnel masculin et le travail professionnel feminin s’est reduit.

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Les femmes, qui gagnaient en moyenne un tiers de moins que les hommes en 1951, ont reduit cet ecart a un 5eme en 2006 selon l’enquete formation et qualification professionnelle 2006de l’INSEE. Elles ont investi des metiers qui etaient autrefois quasi exclusivement masculins (medecin, conducteur de bus, armee…). On assiste aussi a une plus grande mixite des metiers et des professions et categories socio-professionnelles, il y a par exemple davantage de femmes cadres, que les femmes sont majoritaires dans la fonction publique d’enseignement.

Au niveau juridique, les femmes se sont emancipees de l’autorite masculine. Elles sont devenues peu a peu autonomes et responsables. Avec l’acces aux moyens contraceptifs modernes (1967) et le droit a l’avortement (1975), les femmes ont pu dissocier sexualite et procreation. Elles ont pu gerer leur calendrier des naissances en fonction de leurs etudes et de leur carriere professionnelle. Elles ont obtenu l’egalite en matiere d’autorite parentale (1970), le droit de divorcer par consentement mutuel (1975) et le droit de denoncer la violence conjugale (1994).

Au niveau politique, les hommes ne monopolisent plus le politique. les femmes deviennent peu a peu des citoyennes comme les autres. Elles ont acquis le droit de vote en 1944 bien apres d’autres pays. Avec la loi sur la parite (1999), elles accedent aux postes politiques. Tout ce processus s’inscrit dans une politique etatique civique : politique sociale, politique de la famille, cadre sur la parite et l’egalite. Pour ce qui est de la sphere privee, l’idee d’egalite au sein des couples semble s’affirmer. Il y a un meilleur equilibrage entre les taches domestiques.

L’emancipation de la femme dans le champ professionnelle lui confere une plus grande independance dans la sphere privee. L’autorite parentale se substitue a l’autorite paternelle en 1970. Les roles sexuels au sein de la famille evoluent. Les peres sont sommes de s’occuper davantage de leurs enfants. Ils augmentent de 10% leur participation aux taches domestiques entre 1986 et 1999 (les courses, le menage. Selon l’enquete INSEE de 2000). La femme participe aux decisions strategiques du couple ou de la famille : logement, achats et investissements importants ; apports personnels a developper.

B. Sous l’influence de plusieurs facteurs Cette reduction des inegalites entre hommes et femmes peut etre attribuee a plusieurs facteurs. Tocqueville a montre que le propre des societes democratiques c’etait “l’egalite des conditions”. L’egalite des droits obtenus pour les hommes a provoque une “frustration relative” chez les femmes. Comment supporter des inegalites entre sexes lorsque la societe defend l’egalite des hommes ? Cette frustration relative a fonctionne a plusieurs niveaux.

Les mouvements feministes ont favorise cette montee de l’egalite, ils ont mene des combats pour obtenir les memes droits que les hommes et pour faire reculer les discriminations sexistes. Autrefois, la lutte des femmes etait absorbee par la lutte du salariat pour ameliorer les conditions de travail et de vie des salaries. Mais, peu a peu, les femmes se sont apercues qu’elles avaient des revendications specifiques qu’il fallait inscrire dans la loi : l’egalite salariale, la mixite dans l’emploi, le droit a l’avortement, le refus de l’asservissement domestique, la parite politique…

Olympe de Gouges ( La declaration universelle des droits de la femme 1792 ), les suffragettes ( au debut du siecle ), Simone de Beauvoir ( Le Deuxieme sexe 1949 ) et le Mouvement pour la Liberation de la Femme ( MLF 1968 ) sont les figures principales de ce mouvement social. L’Etat a donc du legiferer : pour ne pas perdre des electrices, les gouvernements se sont empares du theme de l’egalite entre hommes et femmes (creation d’un secretaire d’Etat a la condition feminine, loi sur la parite politique, nomination de ministres femmes…).

L’Ecole Republicaine a egalement ete le vecteur de l’egalite. En traitant progressivement les filles a egalite avec les garcons, en realisant peu a peu la mixite des etablissements scolaires, en valorisant l’egalite et le merite, l’Ecole a incite les filles a poursuivre leurs etudes. La reussite scolaire des filles est manifeste. Elles obtiennent de meilleurs resultats que les garcons. En prolongeant leurs etudes, elles retardent leur entree sur le marche matrimonial et peuvent acquerir une experience professionnelle avant d’avoir des enfants. Elles accedent a des postes de responsabilite.

Elles modifient l’image de la femme condamnee au mariage et a la procreation et elles transmettent ce modele de la femme active a leurs filles (le modele de la femme active a devalorise celui de la femme au foyer). Un article du Nouvel Observateur L’acces a la sphere politique a modifiee la donne. Des femmes plus instruites, des electrices, ont su faire entendre leurs voix aupres des hommes politiques. Ces derniers ont bien ete obliges de tenir compte des voeux de la moitie de l’electorat pour etre reelu et ne pas etre en contradiction avec les principes fondamentaux de la republique.

Adam Smith a bien montre que l’interet individuel est un puissant facteur a l’action. L’acces a l’emploi est, enfin, un facteur important de l’egalite. Avec l’acces a l’emploi salarie, les femmes obtiennent un statut social a part entiere, acquierent une autonomie financiere et contribuent, au meme titre que l’homme, au financement des depenses du foyer familial. Sa capacite de negociation se renforce. Elle peut maitriser le calendrier des naissances, peser sur les grandes decisions familiales, obtenir un reequilibrage du partage des taches domestiques ou… ivorcer. L’ideal egalitaire des societes democratique a favorise considerablement la reduction des inegalites entre hommes et femmes. Mais elles n’ont pas disparu pour autant. II. Pourtant ce processus semble rencontrer des limites. Malheureusement, les discriminations sexuelles restent fortes (A), la socialisation differenciee des sexes et la representation stereotypee de la femme continue d’operer (B). A. Les discriminations sexuelles restent fortes Au sein de la famille, l’egalite est loin d’etre obtenue.

Les femmes consacrent deux fois plus de temps aux taches domestiques et aux taches educatives (environ 5 heures par jour) que son conjoint et cette situation n’a guere evolue en quinze ans. Les hommes ont vu leur temps de travail domestique augmenter de 17 mn en 13 ans et celui des femmes a diminue d’autant. Malgre la presence desormais massive des femmes sur le marche du travail, l’inegalite du partage des taches domestiques semble donc particulierement resistante. Ainsi, les femmes ont chaque jour, en semaine une demi-heure de temps libre en moins, et 4 heures au total chaque week-end.

Les taches dites « feminines » (effectuees a plus de 80% par les femmes) sont des taches quotidiennes, routinieres, peu valorisees et effectuees a l’interieur de la maison (le linge, la cuisine, le menage). Les taches dites « masculines » (effectuees a plus de 80% par les hommes) sont moins nombreuses, plus occasionnelles, plus valorisees et exterieures au foyer (le jardinage, le bricolage). Les activites « mixtes », partagees a peu pres a egalite, concernent les enfants, les courses, les animaux, les taches administratives.

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Elles consacrent davantage de temps a l’education des enfants et n’hesitent pas a s’absenter lorsque l’enfant est malade. L’habillage et les devoirs scolaires sont des activites principalement maternelles. L’accompagnement lors des trajets est egalement une fonction principalement maternelle, mais dans une moindre mesure. En revanche, le coucher et les loisirs sont des « emplois » plus mixtes : dans plus de 40 % des familles, peres et meres participent a egalite au coucher de leurs enfants et, dans plus de 60 % des familles, on observe une repartition egalitaire de la participation aux loisirs.

De plus, la domination physique masculine n’a pas disparu puisque des femmes sont encore battues par leur mari . Ce partage inegal a des consequences importantes sur l’activite et sur la carriere professionnelle des femmes. Dans le champ economique des inegalites persistent : Le taux d’activite feminin decroit avec le nombre d’enfants et la jeunesse de l’enfant. Les femmes seules sont les plus actives et les femmes avec des enfants sont les moins actives. Le taux d’activite est nettement plus faible pour les meres de famille nombreuse, surtout si l’un des enfants a trois ans ou moins.

Les meres les moins diplomees sont les moins presentes sur le marche du travail. Les ecarts de taux d’activites entre les plus diplomees et les moins diplomees ont tendance a s’accroitre avec le nombre d’enfants presents au domicile. De plus, les femmes subissent une discrimination a l’embauche : elles sont plus touchees par le chomage que les hommes, les entrepreneurs leur proposent plus souvent qu’aux hommes des emplois atypiques (Plus de 80% du temps partiel est occupe par des femmes en 2001). Enfin, a qualification egale, elles gagnent moins que les hommes malgre la loi sur l’egalite des salaires,.

Lorsque le nombre d’enfant devient trop eleve, les femmes, qui veulent concilier travail professionnel et travail domestique, optent pour le temps partiel au detriment de leurs carrieres. Enfin, la repartition des emplois est encore tres sexuee. Plus des 3/4 des employes et moins 1/4 des ouvriers sont des femmes. Les femmes choisissent des metiers compatibles avec leur double tache. Les femmes, qui ont un emploi, se trouvent concentrees sur un petit nombre d’emplois « dits » feminins : infirmiere, institutrices, caissiere, vendeuses…dont les horaires offrent une certaine souplesse.

Or ces emplois sont souvent moins remuneres que les emplois « dits » masculins (armee, ingenieurs, macon… ). Cela confirme bien la theorie de la segmentation du marche du travail de Dorenger et Piore. Marche primaire ou les sont emplois stables, bien remuneres, bien defendus par les syndicats (a fort taux de syndicalisation), a evolution de carriere interessante, avec des avantages sociaux importants et des conditions de travail satisfaisantes occupes en grande partie par les hommes .

Et le Marche secondaire ou les emplois sont precaires, mal remuneres, peu defendus par les syndicats (a faible taux de syndicalisation), offrant peu de promotion, peu d’avantages sociaux et des conditions de travail difficiles occupe par les femmes majoritairement. Dans le champ politique des inegalites persistent aussi : les femmes sont encore peu presentes dans les postes de dirigeants. Apres plus de cinquante ans d’exercice du droit de vote, les femmes sont encore minoritaires en tant qu’elues sur la scene politique alors qu’elles constituent 55 % de l’electorat.

Moins d’un depute sur cinq est une femme en France en 2007. La proportion de femmes conseilleres municipales est passee de 25 % en 1995 a 50 % en 2001 dans les communes. En revanche, le nombre et la part des femmes parmi les maires restent beaucoup plus limites : 7% des maires des communes de 3 500 habitants ou plus sont des femmes, soit deux points de plus qu’en 1995. De meme, si les femmes representent aujourd’hui plus de 45 % de la population active, elles sont moins nombreuses a acceder aux plus hautes strates des hierarchies professionnelles.

Elles ne representent qu’un peu plus d’un quart de l’encadrement et seulement 14 %, en 2006, des emplois de direction et d’inspection. B. Les roles sociaux restent fortement differencies et la representation de la femme reste stereotypee. D’une part, la socialisation differenciee des sexes opere toujours. Au cours de l’enfance, les familles transmettent des normes sexuees a leurs enfants qui sont interiorisees par les garcons et par les filles ce qui se repercute plus tard dans leur comportement a l’age adulte.

D’autre part, les representations des acteurs et des institutions restent sexistes. Le choix rationnel des femmes : les filles reussissent mieux a l’ecole que les garcons mais elles s’orientent dans des filieres et vers des metiers qui vont permettre de mieux concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle. L’Ecole, malgre ce qu’elle pretend, ne traite pas les filles comme les garcons. A note egale, une fille est plus souvent orientee dans une serie litteraire et un garcon dans une section scientifique. Les professeurs perpetuent les prejuges sexistes dans leur jugement.

La discrimination fondee sur le sexe dans l’evaluation des fonctions Les ecarts de salaires peuvent s’expliquer par la discrimination commise dans l’evaluation (ou la classification) des fonctions. Cette theorie stipule qu’une evaluation plus faible serait donnee aux fonctions essentiellement « feminines ». Cette evaluation plus faible provient du fait que l’on a longtemps estime (et que l’on estime parfois encore) le travail remunere de la femme comme un salaire d’appoint. De cette maniere, son travail ne doit pas etre retribue de la meme facon que celui de l’homme.

Quant a la theorie du  » capital humain », elle defend l’idee selon laquelle les ecarts de salaires entre les femmes et les hommes sont la consequence des differences de formation, d’experience et d’anciennete. Les femmes investiraient moins dans la formation car leur participation au processus du travail est moins intensive. Quelque exemple de stereotypes : Dans les fonctions typiquement masculines, les efforts physiques vont entrer en ligne de compte plus aisement que dans le cas des fonctions feminines.

Pour un ouvrier dans le secteur du batiment, on reconnaitra immediatement qu’il effectue un travail physiquement lourd. Toutefois, on perdra parfois de vue qu’une infirmiere est souvent amenee a deployer une grande force physique pour soulever des patients. Les hommes, en effet, ne sont pas les seuls a exercer des emplois ou la force physique est exigee: dans le rapport d’activites 1996 – 1997 du Ministere de l’Emploi et du Travail, une enquete realisee aupres du personnel d’une maison de repos et de soins revele le probleme des douleurs de dos dont souffraient les travailleuses.

Ce probleme provenait justement du fait que les travailleuses devaient soulever plusieurs fois par jour des personnes n’ayant plus aucune force. Certaines d’entre elles etaient tellement epuisees qu’elles avaient ete obligees de demander une interruption de carriere ou un horaire a temps partiel, ce qui diminuait davantage leur salaire deja si faible. Les fonctions dites feminines sont aussi evaluees plus faiblement pour d’autres raisons. Les criteres propres aux fonctions masculines, comme la responsabilite, le pouvoir de decision, la formation, etc. obtiennent facilement des scores plus eleves que les aptitudes a la communication, l’empathie, la precision et la dexterite, qui sont, quant a elles, des aptitudes typiques des fonctions feminines. Les hommes, monopolisant les postes de responsabilite au niveau du travail professionnel et en politique, ont tendance a privilegier leur sexe au moment des embauches, des promotions ou des choix de candidatures. Au total, on comprend pourquoi les femmes subissent des inegalites de salaire et de carriere.

Moins presente dans l’entreprise, moins disponible pour le travail professionnel, elles subissent prejuges et discrimination des employeurs, ce qui se traduit par des ecarts de 20% dans les revenus a travail egal Enfin, les femmes ont peut etre interet a refuser les statuts masculins. En effet, si elles choisissent des metiers “feminins” ou le temps partiel c’est pour concilier tache domestique et tache professionnelle comme nous l’avions dit plus haut. Penetrer l’univers des hommes a un cout (se conduire comme un homme, ne pas avoir d’enfants… ) qui depasse parfois les avantages (carriere professionnelle, autonomie).

Une femme a du mal a se marier lorsqu’elle adopte le modele de comportement masculin. Une femme n’est pas un comme les autres comme le fait remarquer la feministe S. Agasinski. Tout ceci montre bien que les inegalites entre l’homme et la femme n’a pas disparu bien au contraire elles persistent. Conclusion : La reduction des inegalites entre l’homme et la femme est en marche dans les societes democratiques, mais de nombreux obstacles persistent encore. La socialisation primaire ne doit-elle pas etre uniforme pour obtenir l’egalite entre les sexes?