EXPOSE : « IDEOLOGIE DU GENRE » Introduction : L’idéologie du genre est une doctrine que l’on retrouve sur le plan philosophique principalement mais aussi sur le plan politique, culturel et au sein de la société même. On parle d’idéologie lorsqu’on se fonde sur un système de pensées, d’idées vagues constituant un corps de doctrine philosophique et conditionnant le comportement individuel ou collectif. On parle souvent de théorie du genre de par le caractère très scientifique des diverses recherches effectuées à ce sujet. Diapo Le mot « genre » vien gendre.
Le mot a d’a 2 le sens de sexe. Le g e Swip next page u plusieurs caractèr des êtres vivants situ en ancien français , type, espèce puis fondée sur un aussi l’ensemble , entre la famille et l’espèce, et groupant des espèces très voisines. pour comprendre l’impact qu’a cette opposition des genres dans les différents domaines nationales, il faut d’abord s’attarder sur deux questions essentielles : Qu’est-ce que veut dire être un homme et qu’est-ce que veut dire être une femme ? Que ce soit sur le plan social, physique, politique ou culturel. Qu’est-ce qu’une femme ?
Pendant des siècles cette question a pu trouver une réponse, du côté de
De plus les femmes se voient attribuer de plus en plus de lois en leur faveur. On retrouve de nos jours, de plus en plus de femmes au pouvoir de par le caractère législatif d’avoir des figures féminines au pouvoir. Un phénomène encore plus important, les femmes accèdent à des postes qui étaient réservés aux hommes au début du 20ème siècle, après la première guerre mondiale. Bien sur ces nouveaux statuts politiques et sociaux ne sont pas les mêmes selon les différentes cultures. De ce fait, un problème découle : En quoi consiste cette théorie du genre et qu’elle impact a-t-elle sur la société ?
Afin de répondre à cette question, on abordera dans un premier emps l’origine de la théorie du genre, puis la question de genre débattue par les philosophes et enfin le débat politique et social tout autour de cette théorie. I) L’origine de la théorie du genre La théorie du genre qu’est ce que c’est ? C’est le fait de penser que les différences entre une fille et un garçon dépendent, non pas du caractère biologique, mais de l’éducation des parents et des normes sociales actuelles (qu’une fille doit porter une robe et un garçon, un pantalon ; ou encore qu’une fille doit sihabiller en rose et un garçon en bleu etc… Pour comprendre l’origine de la théorie du genre, i 20F 12 ‘habiller en rose et un garçon en bleu etc… ) pour comprendre l’origine de la théorie du genre, il faut comprendre les ambitions d’un homme John Money, sexologue et psychologue néo-zélandais aussi connu comme spécialiste de l’hermaphrodisme et travaillant à l’université américaine Johns Hopkins. Selon lui, on ne naît pas fille ou garçon, on le devient, il s’est inspiré de la phrase de Simone de Beauvoir : « on ne naît pas femme on le devient Il considère un enfant neutre jusqu’à l’âge de 2 ans.
Pour lui ce sont les normes sociales qui différencient les garçons et les filles. Son but, à travers son expérience avec les umeaux Reimer est de prouver que c’est l’éducation qui définit le genre. Avant le commencement de son expérience, il étudie les enfants naissants intersexués et s’interroge sur le sexe auquel ils pourraient appartenir. Lequel doit primer ? Celui mal défini que la nature leur a donné ou celui dans lequel les parents choisiront de les éduquer ? On parle souvent de John Money comme le père de la théorie du genre, mais à quelle prix ?
En effet son expérience sur les jumeaux Reimer qualifié dans son livre Man and Woman Boy and Girl comme une grande avancée dans le cadre de la différenciation du genre s’avère être un échec. En 1966, le médecin est contacté par un couple effondré, les époux Reimer. Ils sont parents de jumeaux âgés de 8 mois, qu’ils ont voulu faire circoncire. Hélas, la circoncision de David par cautérisation électrique a échoué, son pénis est brûlé. Brian, son jumeau, n’a, lui, pas été circoncis.
Money volt dans cette fatale mésaventure l’occasion de démontr 30F 12 Money voit dans cette fatale mésaventure l’occasion de démontrer in vivo que le sexe biologique est un leurre, un arbitraire dont l’éducation peut s’émanciper. Il convainc donc les parents, à force de leur faire pression, d’élever David comme une ille sans jamais lui dire – ni à son frère – qu’il est né garçon Le médecin administre à l’enfant, rebaptisé Brenda, un traitement hormonal et, quatorze mois plus tard, lui ôte les testicules.
Ses parents la vêtent de robes, lui offrent des poupées, lui parlent au féminin. A 6 ans, les jumeaux paraissent s’être conformés au rôle sexuel qu’on leur a attribué. Ce serait donc bien l’éducation et la société qui feraient le sexe… Brian est un garçon harmonieux, Brenda une gracieuse fillette. Néanmoins, Brenda grandit douloureusement. A l’adolescence, elle sent sa voix devenir grave, confie être attirée par les filles t refuse la vagino-plastle que veut lui imposer Money. De plus elle cesse d’avaler son traitement et se fait prescrire de la testostérone.
Brenda se sent garçon engoncé dans un corps de fille. Effarés, les parents révèlent la vérité aux jumeaux. Après cette découverte, Brenda redevient David. Mais les divagations identitaires ont ébranlé les garçons. En 2002, Brian se suicide. David quant à lui va se confier à l’écrivain John Calapinto auquel il va décrire son enfance comme un lavage de cerveau exercé par le professeur Money dans le seul but de concrétiser son expérience. Un livre intitulé As nature made him, the boy who was raised as a girl, retrace cette entrevu.
Malgré cette libération en racon 4 2 the boy who was raised as a girl, retrace cette entrevu. Malgré cette libération en racontant son histoire à un journaliste, David ne s’en remettra jamais et se suicidera en 2004. Les véritables « résultats » de John Money concernant l’expérience avec les jumeaux Reimer est méconnue de la plupart des gens s’intéressant un minimum à la théorie du genre. A travers cette expérience, on peut voir que la morale de certains scientifiques est peu considérative des souffrances endurées ar les patients allas si je puis dire sujets.
Je dirais même que ce concept de bioéthique s’applique d’autant plus sur des expériences de ce type : celles qui concernent un sujet aussi grave que l’enfance et la répartition des genres. (Remarque à l’oral) Si cela vous intéresse vous pouvez aller voir le reportage sur l’expérience de John Money avec les jumeaux Reimer qui explique très bien…. Il) La question du genre : souvent débattu par les philosophes D’un point de vue moral, lorsqu’on regarde les expériences John Money évoquées précédemment, on ne peut pas rester de marbre.
Ce qui nous amène à l’un des problèmes bioéthique de cette théorie du genre que nous allons développer dans cette partie. En effet cette théorie pose un problème idéologique et philosophique car tout ce qui touche à l’enfance est perçue comme très sensible dans les sociétés actuelles notamment dans la société française. Lorsqu’on entend parler de recherche sur le genre, on entend souvent le terme de Gender studies regroupant un groupe de chercheuses féministes. Cest à partir des années 1 980 que les travaux sur les femmes s’articulent 2 travaux sur les femmes s’articulent autour de la notion de genre.
Aux États-Unis comme en France et dans de nombreux pays, on assiste depuis quelques années à une explosion de travaux analysant les différences de traitement hommes/femmes, dans tous les domaines des sciences humaines et sociales : histoire, sociologie, anthropologie, psychologie et psychanalyse, économie, sciences politiques, géographie… ou encore à des travaux pluridisciplinaires. Parallèlement, les études de genre suscitent de nouveaux courants de recherches notamment les queer studies. Cette théorie des queers n’a rien de scientifique.
Elle s’oppose aux féministes qui définissent les femmes comme un groupe ux caractéristiques communes, renforçant ainsi le modèle hétérosexuel et binaire. Parmi les philosophes débattant la place du genre dans la société, 3 noms reviennent : ceux de Monique Wittig, Michel Foucault et Judith Butler. L’une des plus actives des 3 est Judith Butler avec ces nombreux discours et surtout la parution de son livre Gender troubles en 1990 au États Unis et connu sous le nom de Troubles du genre en France paru en 2005.
On peut expliquer cette différence de temps par le fait que tout ce qui naît au États Unis arrive toujours quelques mois plus tard et aussi par le fait que la France a refusé, à un moment où ?mergeaient pourtant des problématiques articulant le sexe, le genre et le désir d’entamer une réflexion philosophique approfondie sur les notions de genre et de sexe. Cest dans les années 2010 qu’elle va s’intéresser à des questions s 6 2 notions de genre et de sexe.
Cest dans les années 2010 qu’elle va s’intéresser à des questions sur le genre en commençant avec le mariage pour tous. Pour revenir sur Judith Butler, son livre Troubles dans le genre est considéré comme livre fondateur de la théorie du genre : une référence par les auteurs de la théorie des queers. Envisageant le genre comme une variable fluide, susceptible de changer selon le contexte et le moment, J. Butler en appelle à une action subversive, le « gender trouble qui Invite à entretenir une confusion des identités. our elle, l’identité de genre peut être sans cesse réinventée par les acteurs eux-mêmes. Par ailleurs, cette théorie des queers a cherché des appuis philosophiques, qu’elle trouve effectivement, notamment en France, dans le même mouvement, avec les travaux de Michel Foucault. Pour revenir au problème bioéthique que peut poser et même que pose actuellement cette théorie du genre ; on peut dire que e fait de vouloir à tout prix changer l’identité biologique de l’être humain revient à renier l’aspect naturel de ce qu’est l’Homme.
Diapo. De plus le fait de pouvoir choisir son « genre » peut amener à des dérives sur le plan biologique comme le prouve le cas de l’américain Thomas Beati, le premier homme enceinte ; ou encore le cas de l’australien Norrie Way-WeIby, considéré comme première personne neutre au monde. Néanmoins il faut faire une différence entre l’égalité Homme- femme et l’idéologie du genre car la plus part des défenseurs de cette idéologie invoque cette recherche d’égalité absolue.
Cest ce qui nous amène sur notre 3eme et dernièr invoque cette recherche d’égalité absolue. C’est ce qui nous amène sur notre 3eme et dernière partie Ill) e débat politique et social autour de la théorie du genre Dans la société française, cette théorie du genre divise. En effet diverses actualités la concernant sont ressorties dans les médias. Dans un premier temps, une rumeur circule ces derniers temps disant, de la théorie du genre, qu’elle serait enseignée au sein des écoles. Cela a fait réagir la sphère politique.
Cette rumeur a, dit- on, était lancée par Farida Belghoul. Elle annonce que le ministre e l’éducation Vincent Peillon souhaite inculquer la théorie du genre d’abord en classe primaire puis à tous les niveaux scolaires. La majorité dénonce un mauvais procès au goût douteux, tandis qu’une partie de la droite trouve le débat légitime. Pour faire face à cette affirmation, la Gauche a recours ? différents arguments tels que – « Ceux qui manipulent cette rumeur jouent sur un sujet qui implique la question de l’identité.
Dans un pays où l’identité est mise dans le débat politique comme étant un sujet de peur, on essaye de greffer une deuxième peur sur l’identité sexuelle » a dit le porte-parole du PS ou encore avec la réaction du porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem qui se dit « scandalisée par les propos de Jean-François Copé sur le sujet, [… l qui fait le pari de la peur, du fantasme, de l’inquiétude des parents ». « En venant soutenir cette théorie complètement fumeuse de Farida Belghoul, Jean-François Copé se range du côté des extrémistes contre la République et ses valeurs ».
Pour la droite, B2 range du côté des extrémistes contre la République et ses valeurs ». Pour la droite, notamment l’UMP avec Jean-François Copé comme leader dans ce débat, elle justifie l’enseignement de la théorie du enre par le fait qu’elle explique «l’identité sexuelle» des individus autant par le contexte socio-culturel que par la biologie, et qu’elle a pour vertu d’aborder la question des inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ou encore de l’homosexualité, et de faire œuvre de pédagogie sur ces sujets.
Quant à Vincent Peillon, il nie tout projet de théorie du genre ? l’école en disant clairement qu’il n’y a pas de débat autour de cette théorie. Et pour faire taire cette rumeur, il met en avant les valeurs de la République. Ce désaccord à donner lieu à une demande d’explication émise ar le député Olivier Faure au ministre de l’éducation Vincent Peillon : Dans cette vidéo, le problème posé par Olivier Faure est tel qu’il évoque que la rumeur de la théorie du genre enfle avec les nouvelles technologies.
De plus, il reproche à M. Copé de n’avoir été qu’horrfié par les différents faits énumérer, il aurait souhaité que celui-ci dénonce l’absurdité de ces faits car il est vrai que des cours de « masturbation » en maternelle sont tout de même inappropriés, mais également que cela parait invraisemblable que de telles pratiques soient exercées.
Le ministre de l’éducation Vincent Peillon exclut clairement dans sa réponse toute existence de quelconque idéologie du genre dans Féducation nationale, il revendique les valeurs de la République dans féducation scolaire qui est enseignée aux étudiants il revendique les valeurs de la République dans l’éducation scolaire qui est enseignée aux étudiants de tout âge. Et notamment l’égalité entre les hommes et les femmes, malgré que des différences soient encore flagrante de nos jours.
Qui plus est, il reproche aux politiques d’extrême droite de diffamer, d’apeurer les parents et de blesser les enseignants. Il affirme ue l’Education Nationale veut promouvoir les valeurs de la République et l’égalité entre les hommes et les femmes. Comme nous le montre cette vidéo, le débat politique affecte directement la société française. En effet à force d’entendre des rumeurs sur la théorie du genre enseignée dans les écoles, de nombreux parents retirent leurs enfants de l’établissement.
En outre, cela peut créer un problème : une division flagrante entre les personnes se reconnaissant dans l’idéologie du genre, et les personnes étant radicalement opposées à cette théorie. Le principal problème est donc de savoir s’il y a réellement résence de la théorie du genre dans les Ecoles de la République pour répondre à cette question nous avons écouté une interview de Marine Lamoureux, journaliste bioéthique à La Croix, journal qui se revendique chrétien catholique.
Dans cette interview de Marine Lamoureux dans laquelle la Journaliste donne son point de vue. Selon elle, le terme « Théorie du genre » est erroné et cela dessert les opposants de celle-ci, à certaines idées comprenant le genre. De plus, il faut distinguer les études de genre qui sont des domaines de recherches qui concernent un grand nombre de disciplines aussi bien l’Histoire, la Sociolo 0 2