Œuvre libre : MOI RENE TARDI PRISONNIER DE GUERRE AU STALAG Il B P 88-89 Thématique : Arts, Etats et Pouvoirs Illustration 1 : Couverture de la bande dessinée Œuvre : Moi René Tardi prisonnier de guerre au stalag IIE est une bande dessinée dont l’auteur (scénario et dessins) est Jacques Tardi, fils de René ardi. L’auteur a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel qui a assuré la mise en couleurs et Oscar pour la documentation et les recherches iconographiques. to View Cette bande dessiné de la vie de René Tar pn au Stalag Il B.
Cette collection « Univers La première parution lanches retrace 5 ans ?? Casterman » dans la 012. Jacques Tardi a réalis cette BD dans un but pédagogique pour décrire les conditions de vie d’un prisonnier au stalag. Illustration 2 : Première vignette de la bande dessinée – p. 19 Biographie de l’auteur : Jacques Tardi est né le 30 août 1946, ? Valence (Drôme). Il passe ses premières années dans l’Allemagne de l’après-guerre, son grand- père étant militaire de carrière.
Plus tard, les atrocités que son grand père a vécues lors de la première guerre mondiale et son père lors de la seconde hanteront
C’est en 1976 qu’il fait son entrée dans les éditions Casterman et commence à écrire le cycle des « Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-sec Jacques Tardi est nommé Chevalier dans l’Ordre des Arts et Lettres, au cours de l’année 1985. Il est aussi fait, en 2013, Chevalier de la Légion d’honneur mais refuse ‘être décoré. Il publie en 2012 Moi René Tardi prisonnier de guerre au Stalag ll- B, bande dessinée qui s’inspire du récit de la captivité de son père pendant la Seconde guerre mondiale.
Les œuvres de Jacques Tardi tournent autour de la guerre, des faubourgs de Paris ou encore de la révolte. Illustration 3 : photo de Jacques Tardi Intérêt historique : La seconde guerre mondiale peut être considérée comme une conséquence de la première guerre mondiale, car elle a entraîné les mêmes principaux pays dans les combats l’Allemagne, la France, L’Angleterre et les Etats-Unis. Hitler, chancelier d’Allemagne à partir de 1933 uis dictateur en 1934, en est le principal instigateur.
La seconde guerre mondiale a mis en opposition deux camps : l’Axe (Allemagne, Italie, Japon) et les Alliés (Angleterre, Russie, Etats-Unis, France, Canada, ainsi que d’autres pays tels que la Chine). L’auteur Jacques Tardi raconte la se France, L’auteur Jacques Tardi raconte la seconde guerre mondiale ? partir des carnets de captivité de son père, prisonnier dans un stalag près de la Baltique. Au début des années 1980, il demande à son père d’écrire ses souvenirs et anecdotes de sa déportation.
Récit de guerre, témoignage, dialogue entre ère et fils, ont permis à l’auteur de raconter le quotidien de son père pendant ses quatre ans et huit mois de détention. La vision est sombre, rude, le témoignage d’une grande force. René dévoile ses années noires, sa captivité, la barbarie nazie. Illustration 4 : René Tardi Problématique : En quoi, au travers de ce témoignage, René Tardi est t’il un « héros sans gloire » de la seconde guerre mondiale ? La descrption : Chaque planche des deux pages chosies (cf.
Annexe 1 & 2) est construite en trois vignettes identiques. La disposition est très régulière sur les deux pages. La forme et la dimension de elles-ci favorisent une lecture rapide, une accélération du Mthme. Pour ces deux planches, Tardi a utilisé le noir et blanc pour représenter les stalags de la seconde guerre mondiale. Les traits sont nets mais épais et les dessins sont détaillés (plis des habits, barbelés… ) pour donner plus de réalisme. Les deux planches se composent de huit bulles mais seules deux d’entre elles sont un dialogue entre le fils et le père.
Les six autres, qui sont en fait des « cartouches sont attribuées au narrateur ui *AGF 3 rif B Les six autres, qui sont en fait des « cartouches », sont attribuées au narrateur qui aconte les conditions de vie dans le camp. Les décors du stalag IIB où se trouve René Tardi s’avèrent finalement variés. Jacques Tardi opte pour une « perspective frontale » dans chaque dessin ce qui lui permet de mettre en valeur la réalité qu’il veut montrer. Ces deux pages relatent la moitié d’une journée quotidienne dans le camp de prisonniers. Dans la première vignette le plan est américain.
On voit deux prisonniers de part et d’autres d’un barbelé échanger un paquet dans le dos des gardiens. Dans la seconde vignette, au premier plan (plan américain), se trouve un homme une tasse à la main. Au deuxième (plan moyen) on aperçoit une queue de prisonniers qui attend pour recevoir un café. La troisieme vignette est une scène où les prisonniers font leur toilette à l’extérieur, autour d’une pompe à eau. Au premier plan (plan rapproché), le père se rase et à sa gauche son fils apparait pour lui poser une question sur le sens d’un mot. Il anime alnsl la narration.
Au second plan (plan moyen), les prisonniers se lavent, la plupart torse nu, dans une grande cuve commune avec une sewiette. Dans les vignettes quatre et cinq (plan d’ensemble) tous les prisonniers sont regroupés sur la place de rassemblement du camps. Ils sont encadrés par des gardes et sont comptés. Dans la dernière vignette de la planche (plan moyen), six prisonniers sont dehors. Cinq d’entre eux sont en train de déféquer, PAGF la planche (plan train de déféquer, en équilibre au dessus d’une grande fosse déjà pleine d’excréments, leur dos appuyé sur un grand tronc d’arbre qui ploie.
Le dernier prisonnier patiente. Dans chaque vignette les personnages sont neutres, sans expression. Illustration 5 : Plan du Stalag IIB Analyse : Ces deux planches décrivent, à la fois au fils et au lecteur, une journée « type » dans un stalag pour un prisonnier de guerre. Ce sont leurs conditions de vie qui sont mises en valeur. Elles sont difficiles et minables. Dans la première vignette le narrateur, le père, raconte les trafics, les trocs… à l’insu des gardiens. Dans la deuxième vignette il raconte le réveil difficile.
Dans la troisième, le moment où les prisonniers se lavent, dans la quatrième et cinquième le rassemblement de tous les prisonniers pour le comptage et enfin la dernière vignette montre le passage aux toilettes. Le père, dans son rôle de narrateur, raconte cette routine avec rancœur mais aussi parfois ironie. Le niveau de langue dans ces pages 88-89, comme dans tout le écit, est familier voir vulgaire. Au delà de la narration, les échanges entre les deux personnages principaux, le père et le fils, sont relativement rares.
Par exemple le fils demande dans la troisième bulle ce qu’est un « stück » et le père lui répond de façon vulgaire. Pour les dessins, l’auteur a représenté de nombreux petits détails pour creer une bande dessinée réa les dessins, l’auteur a représenté de nombreux petits détails pour créer une bande dessinée réaliste qui montre au plus prêt des faits historiques. Le noir et blanc rend l’atmosphère sombre, triste et traduit le misérable de la situation. Interprétation : L’extrait choisi est particulièrement rude du fait de son réalisme.
La reconstruction du décor a été faite avec beaucoup de détails. Jacques Tardi s’est servi des informations contenues dans les carnets de son père. A la demande de son fils, le père raconte sa guerre. Comment il y a d’abord particpé en tant que combattant, puis ce qu’il a vécu dans le stalag. Il lui explique comment il a survécu au pire tant la vie y était extrême et absurde. Ce père apparaît comme un héro, peu à peu aux yeux de son fils, puis à ceux des lecteurs. En effet, ces prisonniers ont eu beaucoup de courage t de forces mentales pour tenir dans des conditions atroces.
Pourtant, à la sortie de la guerre, nombreux sont les français qui considérèrent qu’avoir été prisonnier n’était pas glorleux, voire que ces soldats faisaient honte à leur patrie en ayant perdu la guerre. Conclusion : Avec cette bande dessinée, Tardi nous offre un témoignage historique poignant mais aussi une vision critique de la vie difficile des prisonniers de la seconde guerre mondiale. Le prisonnier est vu comme un héro aux yeux de certains mais sans gloire pour beaucoup. C’est donc pour l’auteur, le fils de l’un de ses prisonniers, un héro sans gloire. usieurs œuvres pe C’est donc Plusieurs œuvres peuvent être liées à cette bande dessinée . 1 – La bande dessinée « MOI René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag Il B, Mon retour en France » est le deuxième volume de l’œuvre étudiée. Elle raconte le retour en France de René Tardi. A travers les dessins, on y retrouve les mêmes émotions et souvenirs de guerre. Illustration 6 : Couverture du tome 2 de la bande dessinée Titre : Moi René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag Il B, Mon retour en France Auteur: Jacques Tardi Dessinateur: Jacques Tardi Couleur: Jean-Luc Ruault Editeur: Casterman
Collection: Univers d’auteurs Date de parution: 26 novembre 2014 Nombres de pages: 150 Dimensions: 24. 4x32x1. 8 cm 3 – La toile « La soupe chez les prisonniers » réalisée par Guy Lamy représente des prisonniers au moment d’un repas. Guy Lamy à lui-même été prisonnier de guerre dans un stalag. Illustration 7 : Tableau La soupe chez les prisonniers de Guy Lamy Titre : La soupe chez les prisonniers Artiste : Guy Lamy Date : 1943 Dimensions : 33 x 42 cm Technique : Huile sur toile Localisation : Particulier 2 – Ce film intitulé « stalag 17 » raconte la vie quotidienne de prisonniers.