Harmonie du soir

Harmonie du soir

Harmonie du soir, de C. Baudelaire Charles Baudelaire, est un poete Romantique francais ne a Paris en 1821 et decede en 1867 a Paris, il est un des poetes les plus celebres du XIXe siecle, incluant dans ses poemes la modernite comme motif poetique, il rompu avec l’esthetique classique; il est aussi celui qui a popularise le poeme en prose. Il publie en 1857 les fleurs du mal, recueil qui lui valut des poursuites judiciaires, Les curiosites esthetiques en 1868, et enfin spleen de Paris en 1869.

Ce poeme est le n°47 de la partie spleen et ideal, qui est al plus longue partie de son recueil les fleurs du mal, ou il decide de montrer « La beaute du mal ». Ce poeme fait partie du cycle de l’amour : c’est l’avant dernier poeme consacre a Mme de Sabatier. « Voici venir les temps ou vibrant sur sa tige Chaque fleur s’evapore ainsi qu’un encensoir; Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir; Valse melancolique et langoureux vertige! Chaque fleur s’evapore ainsi qu’un encensoir; Le violon fremit comme un c? ur qu’on afflige; Valse melancolique et langoureux vertige! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon fremit comme un c?

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ur qu’on afflige, Un c? ur tendre, qui hait le neant vaste et noir! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir; Le soleil s’est noye dans son sang qui se fige. Un c? ur tendre, qui hait le neant vaste et noir, Du passe lumineux recueille tout vestige! Le soleil s’est noye dans son sang qui se fige… Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir! » Dans ce pantoum, Baudelaire evoque l’ambivalence des souvenirs et troubles de la passion, on y retrouve un attachement au souvenir dans le mot « vertige » qui designe une trace du passe d’autant plus precieuse qu’elle est infime.

Baudelaire eprouve souvent un degout pour l’existence ou se melent angoisse et ennui: Le Spleen. Celui ci est melange a la douleur et plaisir qui evoque l’atmosphere du soir. Il n’y en restent que des souvenirs. L’amour est peut etre fini. Ce poeme est donc un melange de tristesse, douleur, plaisir, souvenirs et amour. Ce Pantoum irregulier est fonde sur l’harmonie, avec un ensemble de quatre quatrains composees de rimes croisees (qui melent savamment les impressions de beaute et de tristesse et provoquent ce sentiment d’harmonie qui donne son titre au poeme )formes d’alexandrins (qui onnent une certaine musicalite) , et des rythmes et sonorites organises. Il se partage en 4 parties differentes: dans la premiere strophe Baudelaire evoque l’atmosphere du soir, le soir signifiant, une liaison qui s’acheve, le soir d’une vie qui se retourne pour regarder le passe « lumineux » et donc equivoque. Dans la deuxieme strophe il reprend le motif fleurs et valse avec une tonalite plus melancolique( « violon », »reposoir »), la fleur etant le symbole de la femme aimee et une metaphore de la vie en expansion ( fecondite… ) la fleur est dans son recueil le motif eponyme.

La valse ,( element de l’atmosphere baudelairienne) fait melange de musicalite dans ce poeme . Le champ lexical de la valse est cree au fil des strophes. On peut dire que s’est le veritable horizon du poeme ,le tire « harmonie » lui meme releve de la musique. Dans la troisieme strophe, la tristesse de Baudelaire devient angoisse au vers 10 et on en trouve une image dramatique du soleil. Enfin, a la quatrieme et derniere strophe du pantoum on trouve un contrepoint rassurant et lumineux : souvenir et lumiere interieure. Enfin la dierese « le vi-o-lont » semble traduire un dechirement affectif.