FICHE DE LECTURE : Promouvoir la vie De la pratique des femmes soignantes aux soins infirmiers 1. Note descriptive Promouvoir la vie, de la pratique des femmes soignantes aux soins infirmiers, Marie-Françoise Collière, édition Masson, 1998, 392 pages, collection Interéditions. Ce livre est une étud Présentation de l’aut Françoise Collière est p g 1 930 et est morte en 2005. Elle fut tout d’abord infirmière de l’armée.
Elle reprend ses études et obtient une maîtrise de soins infirmiers de santé publique à la Wayne State University situé à Detroit (États-Unis) et n DEA d’histoire des civilisations à l’Université de Jussieu située à Paris. Elle fut infirmière enseignante à l’université Lumière – Lyon Il. Elle est également auteur de plusieurs livres dédiés aux soins infirmiers tels que « Promouvoir la vie, de la pratique des femmes soignantes aux soins infirmiers « La nature des soins infirmiers », et de différents travaux ethnohistorlque.
Elle est considérée comme une précurtrice par le monde médical en introduisant, en France, dès 1965, l’utilisation de l’ethnohistoire afin d’appréhender les situations de soins. Elle sera même considérée comme Panthropologue des soins infirmiers. Situation de l’ouvrage soins infirmiers qui est due au vieillissement constant de la population. 2. Résumé de l’ouvrage
Quatre parties composent ce livre. La première partie « Les pratiques soignantes des femmes identifiées par leur rôle » commence par une brève rétrospective retraçant les pratiques soignantes. Pendant plusieurs millénaires les soins consistaient à « assurer la continuité de la vie du groupe et de l’espèce ils étaient généralement prodigués par des femmes. Le concept de soin a évolué afin de devenir à partir du XXème siècle comme une profession à part entière.
La première partie se poursuit sur le rôle soignant qu’avaient les femmes c’est-à-dire qu’elles devaient s’occuper des femmes enceintes, garder les enfants, les malades, les mourants. Alors que les hommes s’occupaient des soins demandant plus de force physique comme réduction des fractures, amputations… Ainsi le rôle des femmes dans le soin sera vu comme naturel et dû ? leurs qualités telles que la gentillesse, le dévouement, l’écoute.. ce qui conduira à une dévalorisation des soins prodigués par les femmes.
Le rôle des femmes consacrées (au service d’une religion) a permis d’orienter les soins à ce que l’on connait aujourd’hui c’est-à-dire comme une « action sanitaire et sociale » sans but économique. Avec le développement de la médecine le rôle de l’infirmière prend sa valeur, l’infirmière devient l’auxiliaire du médecin. A partir de ce moment les médecins décident de prodiguer une formatio 2 devient l’auxiliaire du médecin. A partir de ce moment les médecins décident de prodiguer une formation aux infirmières pour qu’elles acquièrent les connaissances nécessaires pour assister les médecins.
Cependant le côté social est délaissé pour faire place à la technicité. Le rôle des consacrées a influencé le métier d’infirmière, actuellement l’infirmière est plus reconnue pour son rôle que pour son service professionnel. La deuxième partie « Influence de courants socio-économiques ur le » rôle infirmier » est consacrée principalement à trois courants, le courant de technologie de soins, celui des avancées psychologiques et celui axé vers le développement de la santé.
Le courant lié au développement des technologies de soins qu engendre une nouvelle compétence à maîtriser en soin infirmier, la compétence technique. Davantage de connaissances doivent être assimilées et le rôle social de l’infirmière en pâtit. Cependant, le développement de la technicité a permis de multiplier les recherches (dans le but d’améliorer les soins), et la publication e revues dédiées aux soins médicaux.
Mais la technicité a pour conséquence une frustration du rôle infirmier, qui amènera en 1968 à une révision des conditions de travail de l’infirmière. La deuxième partie continue sur le courant lié aux avancées effectuées en psychologie (particulièrement de Penfant et du malade) grâce à des précurseurs tels que A. Maslow, R. Linton, C. Rogers revalorisent la relation soignant-sogné. Cette relation devient le pivot des soins, on ne traite plus la maladie mais on soigne une personne. Cette nouvelle approche nécessite u 3