Faut-il de la morale en sciences ?

Faut-il de la morale en sciences ?

Ce n’est pas la science qui cree des torts C’est ses applications qui sont accomplies par les hommes qui en sont la cause. I/ les elements qui permettent d’accrediter cette these Les exemples, parmi bien d’autres, de l’invention de la bombe atomique et des «experiences scientifiques» que menaient les nazis nous conduisent tout naturellement a dire que la science peuvent faire des choses immorales.

Armes de destruction massive comme Hiroshima ou Nagasaki les cobayes II/ les sciences peuvent etre morales la securite alimentaire : Le concept de securite alimentaire fait reference a la disponibilite ainsi qu’a l’acces a la nourriture en quantite et en qualite suffisante.

L’euthanasie le traitement des troubles mentaux et du handicap la creation des medicaments biologie appliquee a la medecine, la vaccination, les soins, le genie genetique, le decryptage du genome humain conclusion Le merite de nous amener immediatement a une necessaire distinction entre la science, volonte et methode de connaissance rationnelle du monde, et l’utilisation que l’individu ou la societe peuvent en faire.

Ceci etant, il s’agit de comprendre que la science n’est ni morale ni immorale : Elle est amorale, ce qui signifie qu’elle ne se preoccupe a priori pas de questions morales, qu’elle ne sous-tend pas de

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jugement sur le caractere bon ou mauvais de ce qu’elle revele ou decouvre. En effet, elle ne nous dit que ce que l’on peut faire, pas si l’on doit le faire. Si l’on reprend les questions kantiennes, la science est un des elements de reponse a la question «Que puis-je savoir ? : la science permet d’apprehender le monde phenomenal, c’est-a-dire le monde physique, concret, mais est impuissante lorsqu’il s’agit de traiter les questions liees au monde noumenal, celui des Idees, de la metaphysique ; tandis que la morale tente de repondre a la question «Que dois-je faire ? ». Ce n’est donc pas le meme niveau d’analyse. Ils concernent aussi la morale individuelle dans les questions sexuelles, ce qui releve de la transmission entre generations.

Des sujets aussi divers que la, la sante reproductive, , la chirurgie, le brevetage des decouvertes medicales ou pharmaceutiques, ou encore la gestion du risque epidemique (ex HIV/SIDA) ou la preparation individuelle et collective a une eventuelle pandemie de grippe aviaire posent de nombreuses questions d’ethique. Les lignes de distinction entre la meta-ethique, l’ethique normative et l’ethique appliquee sont souvent floues. Par exemple, le probleme de est un sujet d’ethique appliquee puisqu’il implique un type de comportement controverse.

Mais il depend de principes normatifs plus generaux, comme le droit d’auto-conduite et le droit de vivre, selon lesquels on peut interpreter la moralite de cette procedure. Le probleme repose aussi sur des questions meta-ethiques comme « d’ou viennent les droits ? » et « quelles sortes d’etres humains ont des droits ? ». La morale prend egalement un sens different pour chaque philosophe. Pour Kant, par exemple, la morale vient de la raison pure pratique (Fondation de la metaphysique des m’ urs). La philosophie se definit comme la recherche de la verite.

Donc, il y a bien un lien etroit entre la philosophie et la science. Montrez d’abord que la science (au sens du savoir) semble bien constituer une condition necessaire pour acceder a la sagesse : l’ignorance ou la betise sont souvent des causes d’erreurs et de conflits entre les hommes. Cependant si la science « tenait lieu » de sagesse, elle devrait faire office de sagesse ou pourquoi pas, la « remplacer ». Montrez ainsi que cette relation est fort contestable : on ne voit pas pourquoi la possession d’une theorique scientifique se traduirait par un comportement sage et eclaire dans la pratique.

En effet, un livre de chimie me dit-il comment je dois agir ? La position qui tendrait a identifier science et philosophie n’est-elle pas dangereuse ? Pensez aux multiples decouvertes scientifiques qui ont ete utilisees a des fins de destruction. En effet, le scientifique n’est peut-etre pas celui qui est susceptible de nous dire ce que nous devons faire. La science est un phenomene culturel assez recent, du moins si l’on prend le terme dans une acception moderne, essentiellement liee a la science positive et a la methode experimentale.

En revanche, les references a la sagesse et a la quete de sagesse renvoient a un etat de la culture bien anterieur. Maintenant, science et sagesse sont-elles si incompatibles que l’une ne saurait tenir lieu de l’autre, prendre sa place, a moins que la science, comme valeur dominante de la culture moderne, ne revele des qualites telles qu’elle puisse prendre la place de l’antique sagesse science peut-elle tenir lieu de sagesse ? la question laisse entendre que la sagesse est anterieure a la science ; voir quelle etait la source de la sagesse.

Prudence : il ne s’agit pas forcement de traiter tout le sujet sur les relations entre science et philosophie. Integrer la reflexion sur les rapports entre savoir et sagesse. La science est un phenomene culturel assez recent, du moins si l’on prend le terme dans une acception moderne, essentiellement liee a la science positive et a la methode experimentale. En revanche, les references a la sagesse et a la quete de sagesse renvoient a un etat de la culture bien anterieur.

Maintenant, science et sagesse sont-elles si incompatibles que l’une ne saurait tenir lieu de l’autre, prendre sa place, a moins que la science, comme valeur dominante de la culture moderne, ne revele des qualites telles qu’elle puisse prendre la place de l’antique sagesse… V. Platon : le savoir dialectique s’acheve dans l’intuition du Bien, et le Philosophe redescend dans la Cite des hommes pour se charger de son organisation. Epicuriens et Stoiciens developperont cette maitrise de soi fondee sur la connaissance des lois de l’univers. Donc sagesse : liaison entre savoir et conduite. ) ce que la science nous propose L’avenement de la science moderne, par exemple l’etat positif defini par Auguste Comte, se caracterise par le savoir positif ; autrement dit, par difference avec les etats theologiques et metaphysique, la science positif exclut certains types de questionnements, considerer comme depasses (pourquoi ? et aussi pour quoi ? ) au privilege exclusif du comment ? La science, en somme, se limite a repondre aux questions sur les causes « proches ». Dans la methode, la demarche se veut objective ; elle impose donc une separation radicale entre le sujet et l’objet.

L’accumulation des faits et des theories prouvera son efficacite par les applications pratiques qu’elle autorise. La science peut-elle tenir lieu de philosophie ? On pourrait definir la philosophie comme la recherche de la verite et de la sagesse. L’ideal de sagesse date de l’Antiquite , comme aujourd’hui le sage y designait celui qui du haut de son grand age et de sa longue experience dispensait conseils et avis dans n’importe quel domaine ? Le sage est donc assurement quelqu’un qui sait des choses, (c’est-a-dire au sens strict un savant… ) et en cela, il y a bien un lien etroit entre la philosophie et la science.

Montrez d’abord que la science (au sens du savoir) semble bien constituer une condition necessaire pour acceder a la sagesse : l’ignorance ou la betise sont souvent des causes de chaos, de dissensions et de conflits. Cependant si la science « tenait lieu » de sagesse, elle devrait faire office de sagesse ou pourquoi pas, la « remplacer ». Montrez ainsi que cette relation est fort contestable : on ne voit pas pourquoi la possession de la science se traduirait par un comportement sage dans la pratique (tres concretement, un livre de chimie me dit-il comment je dois agir ? . Quant a la verite, la science se refuse a se prononcer sur ce qui echappe a une demonstration scientifique conduite d’apres des procedures experimentales. Or lorsque Descartes s’interroge sur la nature de notre existence et qu’il en conclut que nous sommes des etres de consciences, il le fait au moyen d’un raisonnement irrefutable ( » je pense donc je suis « ) mais qui ne pourra jamais etre prouve de facon experimentale puisque la conscience n’est pas un fait materiel, mais bien un fait spirituel, tout comme la foi.

Vous voyez donc que la reflexion philosophique depasse considerablement le seul domaine de la science. Demandez-vous alors si au contraire la proposition qui tendrait a identifier science et philosophie ne peut pas s’averer tres dangereuse (pensez aux multiples decouvertes scientifiques qui ont ete utilisees a des fins de destruction). En effet, le scientifique n’est peut-etre pas celui qui est susceptible de nous dire ce que nous devons faire.