Jessy Schramm Groupe H A1- S1 sur l’orthographe I. Synthese Meme si l’orthographe francaise a ete sujette a de nombreux debats de societe, elle n’en demeure toujours pas moins un indicateur de reussite sociale. De ce fait, son role et sa place au sein de l’ecole de la republique reste essentiel. Si son importance n’est pas contestee dans ce dossier, la question de son enseignement reste problematique : quelles en sont les defaillances et y a t-il des reponses proposees pour tenter d’y remedier ?
A cette interrogation plusieurs specialistes prennent position tel que Helene Huot, professeur de linguistique dans Le Monde de l’education en janvier 1976, Jean-Louis Chiss et G. Desson a travers Orthographe, theorie et pedagogie en juin 1985, le didacticien Andre Angoujard avec son ouvrage Savoir orthographier en 1994 mais egalement un enseignant qui temoigne sur le site internet www. cartables. net en janvier 2006. Si les defaillances sont visibles et multiples, il est d’autant plus necessaire de mettre en avant differentes pistes pour rendre l’enseignement de l’orthographe plus productif.
Nombreuses sont les personnes a avoir vecu leur apprentissage de d’orthographe de maniere ennuyeuse et sterile. Selon Andre Angoujard, l’orthographe comme elle est enseignee est un veritable paradoxe, si la connaissance
De meme qu’une methode visant au contraire a developper la creativite dans l’ecriture sans se soucier de l’orthographe, denatura completement le role de l’orthographe en le cantonnant a de simples exercices en marge de toute production ecrite. Helene Huot elle, etaye cette problematique en se focalisant sur un exercice bien particulier : la dictee. Elle voit la dicte comme un exercice improductif, ayant de consequences nefastes sur l’apprenant tant par son cote arbitraire que par la pression sociale et familiale qu’elle genere.
L’enseignant temoin du texte 4 abonde dans ce sens en soulignant le reel mal etre des eleve face a la dictee. En revanche si cet enseignant denonce les lacunes evidentes de cet exercice, il met tout de meme en evidence la volonte de la conserver. Les defaillances etant etablies, reste maintenant a les prendre en compte afin de les limiter. Contrairement a H. Huot qui se focalise sur l’incoherence meme d’une dictee, l’enseignant temoin propose une facon nouvelle de proceder impliquant connaissances individuelles et travail collectif.
A travers cette methode il developpe ainsi l’autonomie de ses eleves, limite la peur de la dictee mais surtout ouvre l’orthographe a la reflexion, au questionnement et au debat. Sur ce point il est rejoint par J. L Chiss et G. Desson qui, d’une maniere plus generale, proposent de redonner du sens a l’orthographe. Donner du sens en recentrant cet enseignement sur ses finalites et sa raison d’etre : c’est-a-dire la capacite a s’exprimer a l’ecrit. Ils estiment egalement que de le demystifier par l’introduction d’un droit a la reflexion et a l’argumentation est une solution a l’aspect arbitraire tellement critique.
Il est vrai que de nos jours, face a un echec scolaire grandissant, les remises en question dans le monde de l’education sont permanentes et les defaillances comme l’abord de la dictee ou les vestiges d’une orthographe figee forcent la naissance de nouvelles idees pratiques comme la mise en place d’activites plus ludiques et productives mais egalement theoriques en instaurant une approche nouvelle. II. Grammaire Question 1 |Subordonnees completives |-ce qu’ils n’ont pas compris | Subordonnees circonstancielles |-pour que chacun puisse verifier s’il n’y a pas d’oublis | | |-afin qu’elle soit lisible par les autres | |Subordonnees relatives |-qui va ecrire le texte derriere le tableau | | |-qui se trouve au tableau | | |-que le maitre ne regardera pas |
Question 2 « Pour obtenir toute l’attention des enfants » et « en surveillant l’ecriture des enfants » Sont deux complements circonstanciels, l’un de but et l’autre de maniere et non pas des propositions subordonnees car elles ne s’organisent pas autour d’un verbe a un mode conjugue. III. Question complementaire Question 1 |Erreur a dominante calligraphique | |1* (un) | Erreur a dominante extragraphique | |ainsi* (assis) | |Erreurs a dominante phonogrammique |Alterant la valeur phonique |tres* (tres) | | | |clairriere* (clairiere) | | | |quil (qu’ils) [ s] | | |clerriere (clairiere) | | | |garcon* (garcon) | | |N’alterant pas la valeur phonique |inpretion* (impression) X2 | | | |escargots* (escargots) | | |fermmes* (fermes) | | | |cifle (sifflait) X 2 | |Erreurs a dominante morphogrammique |Morphogrammes grammaticaux |les rues* (les rues) | | | |les feuilles agites* (agitees) X2 | | |peux* (peu) | | | |cifle *(sifflait) | | | |souvrirent* (s’ouvrir) | | | |des regarent* (regards) | | |anviron* (environs) | | |Morphogrammes lexicaux |anviron* (environs) | |Erreurs a dominante logogrammique |Logogrammes grammaticaux |sa fait* (ca) sa fait* (ca) | | | |a faire* (a) | | |ou* (ou) | |Erreurs a dominante ideogrammique | |quil* (qu’il) | | | |souvrirent * (s’ouvrirent) | | | |pas de paragraphes | | |pas de paragraphes | | | | | |Laura | | | |Marie | | | Brieuc | | | |Negociee | | | D’apres ce tableau on peut constater que Marie a peu fait d’erreur, et qu’elle n’est pas en difficulte sur un type d’erreur en particulier. Laura en revanche, commet des erreurs a dominante morphogrammiques lexicales et phonogrammiques qui n’alterent pas le sens des mots.
Enfin, Brieuc, qui a commis le plus d’erreurs, est nettement en difficulte sur les morphogrammes lexicaux. La derniere dictee, elle, ne comporte pas d’erreurs orthographiques, la mise en commun a apparemment permis une correction de ces dernieres. En effet, aucune des erreurs n’a etait faite pas les trois eleves, et seule la bonne solution a donc ete gardee. Question 2 Comme aucune erreurs n’a ete faite par les trois eleves, cela a permis de toute les desceller, de les confronter et de les corriger.
Le resultat est tel que la copie negociee ne comporte pas d’erreurs hormis la presentation du texte sans paragraphe. Si le resultat de cet exercice reste positif, la place des locuteurs dans ce debat est tres inegale. En effet la constatation precedente a ete que Brieuc avait fait le plus d’erreurs en revanche c’est elle qui intervient le moins pour ne pas dire pas du tout dans la discussion. Il n’est donc pas evident que cet exercice lui est ete benefique, alors que c’etait probablement elle qui en avait le plus besoin.
Probablement que ses difficultes ont provoque son effacement face a des camarades plus expertes. L’echange entre Marie et Laura par contre est assez equilibre, toute les deux se posent mutuellement des questions, savent ecouter l’argumentation de l’autre et savent egalement expliquer leur choix par des regles specifiques. Le resultat de la copie negociee est donc un travail collectif combinant deduction logique et connaissance des regles orthographiques entre Marie et Laura mais excluant totalement Brieuc. Question 3
Dans cette seance, l’enseignant a mis en place dans un premier temps un dispositif pedagogique ferme, c’est a dire qu’il a determine et organise la seance en fonction des besoins des eleves et du programme (travaille de l’orthographe a travers une dictee classique). Dans un second temps il a ouvert ce dispositif afin que les eleves determinent eux-memes leurs objectifs d’apprentissage et les moyens pour y parvenir. Les eleves on ete au c? ur de l’assimilation du savoir orthographique, ils ont construis eux meme une reflexion, une strategie ce qui leur a permis d’elaboration une dictee.