Fiche d’exposé Artiste A : MALTE Martin Graphiste et plasticien d’origine Allemande, MALTE Martin naquit à Berlin le 27 mai 1958. Il débuta son parcours par une formation aux Beaux-Arts de Stuttgart de 1978 à 1986 dans la filiation « Bauhaus par la suite il intégra l’ENSBA de Paris, de 1981 à 1982, puis l’atelier Grapus de 1988 à 1989. Actuellement, MALTE Martin poursuit son voyage dans le monde visuel avec son proper atelier graphique, créé en 1 Agrafmobile, son « lab a o PACE 1 orf visuel invest ne to View quotidien.
Cest un e d’expérimentation et tres graphistes, et les territoires du ion visuelle et sonore, entre gestes et signes et au croisement des arts plastiques et du spectacle vivant. Entre installations performances sur la place publique et jeux typographiques, MALTE Martin se joue de la perception périphérique du public. Ses productions à titre culturel et institutionnel sont de l’ordre de l’affiche pour les institutions culturelles car selon lui : « La couleur est souvent associé à un message publicitaire. un simple texte écrit en noir accroche le regard des passants ».
Il n’emploie pas d’images mais un jeu d’aplats, des formes archaïques ou un travail de ypographie et aime jouer la carte des
Le silence lumineux du blanc fait entendre les lettres en noir. Les oints en fuchsia fluorescent mettent en valeur la force du noir. La carte du contraste et de la sobriété est jouée. ‘k «La société du spectacle produit une course effrénée menant ? une surenchère de signes. Je n’ai ni les mayens de crier plus fort, ni envie de rajouter du bruit au bruit. C’est donc dans Futilisation de dispositifs minimaux tels le mot, le noir, le blanc, une typographie sobre, dépouillée que je tiens les ingrédients de ma stratégie de basse tension. ? prendre la parole, Malte Martin, Sorbonne, juin 2007 Installation prévue sur les vitrines de la rue Sedaine, dans le Ile rrondissement parisien pour la Nuit Blanche, le 3 octobre 2009 Affiche créée pour le theater 71 de Malakoff, saison 2008/2009. Pour le Théâtre 71 à Malakoff, un titre : un signe, soit une forme bombée au pochoir. Le geste est humain, le motif ambivalent, comme une grenade en forme de flacon de au pochoir. Le geste de flacon de parfum ou l’inverse. Cela sur un aplat intense blanc : une grande respiration.
Le format des affiches déploie leur force visuelle sur deux mètres. Elles sont radicalement pensées pour les couloirs du métro et le déplacement de la rue. Le temps de lecture est unilatéral quoique la compréhension du « s » peut ne pas être immédiate ce qui amene le lecteur à décoder l’affiche. Le message est véhiculé clairement, seulement grâce à de la typographie. Le sujet d’affiche est le référant : ici le nom du spectacle à venir ou à l’affiche dans la programmation du théâtre.
Le récepteur est totalement absent et l’émetteur s’identifie en headline dans une forme géométrique et en baseline où il se retrouve mentionné. L’attention du passant est attirée grâce aux couleurs très saturées utilisées : rose fushia et ert + leur association. MALTE Martin a misé sur le procédé de surprise pour interpeller et marquer le public. Le titre du spectacle est très marquant visuellement par sa graisse épaisse et ses couleurs saturées et vibrantes en aplats.
Il occupe les trois quarts de l’affiche. En haut à gauche décalé en hors champs, on observe un la représentation du « s typographique utilisée dans cette affiche avec à l’intérieur en blanc le nom du théâtre. Cet élément en hors champs permet de créer un dynamisme dans la compositi blanc le nom du théâtre. Cet élément en hors champs permet de réer un dynamisme dans la composition et symbolise l’apostrophe du « Le titre et l’image ne forment qu’un seul et même élément.
Ce système de typographie modulaire représente des éléments graphiques avec lesquels on compose comme des notes de musiques sur mesure. Ils retranscrivent la mélodie, le rythme et la couleur de chaque spectacle. La ligne graphique est axée vers une expression de la diversité et de l’inventivité qui sont des éléments au centre de la programmation artistique du théâtre. En baseline sont inscrites en plus petits toutes les informations omplémentaires au spectacle : date de passage, lieu, prix, metteur en scène etc.
Celles essentielles sont en typographie sans sérif, en gras avec une graisse régulière pour ne pas surcharger l’affiche. En conclusion, cette affiche interpelle vivement les passants par son jeu chromatique et sa typographie formant en elle-même une image. Les couleurs employées correspondent à la pièce énoncée et donne à cette dernière un souffle de vitalité, un éclat permettant d’attirer l’attention et de susciter la curiosité. Artiste B : PUSH PIN studio
PUSH PIN studio, studio de design graphique et d’illustration fut créé à New York en 1954 par quatre graphistes diplômés de la Cooper Union : Milton Glaser, Seymour Chwast, Reynold Ruffins et Edward Sorel. Après l’obtention de leur diplôme, PAGF Milton Glaser, Seymour Chwast, diplôme, Edward Sorel et Seymour Chwast travaillèrent durant une courte période pour le magasine Esquire puis furent renvoyés le même jour. S’associant, il créèrent un studio d’art qu’il nommèrent « Push Pin » suite à l’une de leur production précédente dans Esquire, « The Push Pin Almanack
Ils louèrent ensemble un appartement dans la 17e Rue Est de Manhattan et c’est seulement quelques mois plus tard que Glaser, revenu d’une année d’échange éducatif en Italie, rejolgna le studio puis le quitta en 1956. Durant 20ans, Glaser et Chwast dirigèrent push Pin qui devint une référence du design graphique : rapidement ils devinrent une renommée internationale pour leurs innovations en illustration et en design. Leur langage visuel naquit de leur passion de l’histoire des mouvements du Design et par leur recherche de révolutionner le regard du public par le Design.
L’une de leur exposition « The Push Pin Style » voyagea, entre 1970 et 1972, du le musée des Arts Décoratifs au Louvre à Paris puis dans de nombreuses villes en Europe, au Brésil et au Japon où elle fut accueillie avec succès. Par la suite, certains graphistes tels que John Alcorn, Barry Zaid et Paul Degen, débutèrent leur carrière avec Push Pin studio où ils travaillèrent durant de courte duree. Chwast dont les œuvres furent primées influença deux gén travaillèrent durant de courte durée. Chwast dont les œuvres furent primées influença deux générations de designers et llustrateurs durant les années 1960 et 1970.
Il co fonda push Pin Stdio et gagna rapidement une renommée internationale pour ses innovations en illustration et design Entre packaging, illustrations, posters à identité visuelle, affiches, édition, couverture de livres, pochettes de disques, illustrations pour la presse, création d’alphabets… push Pin instaura une publication bimestrielle jusqu’en 1981 à titre institutionnel et commercial et couvrant un champs d’activité très large dans le design graphique. L’illustration, le domaine de l’image et de la typographie restent leurs egistres dominants dans leurs productions, le tout axé sur une esthétique expressive.
Fort contraste entre le blanc et le noir et contraste entre Aplats et lignes courbes. Composition dynamique en diagonale Bas de l’affiche à effet assez stricte, en noir et blanc tandis que le haut de l’affiche est traité graphiquement avec plus de souplesse et de mouvement. La représentation des cheveux semble plus psychédélique ce qui évoque la musique de Bob Dylan. Ce dernier est évoqué par la représentation de son profil en nolr, sa silhouette étant fortement reconnaissable et par l’ajout de son nom en baseline.