Expos D Tenus

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Introduction La sortie de prison est une période délicate. Il est essentiel qu’elle soit anticipée, préparée, accompagnée afin de favoriser la réinsertion socioprofessionnelle et prévenir ainsi la récidive. Des dispositifs d’aménagements de peine existent pour permettre en quelque sorte la transition entre la prison et l’extérieur mais ils sont encore insuffisamment utilisés. En effet, plus de 80 % de détenus ont été libérés sans avoir fait l’objet de mesures d’aménage Une fois franchis les très vite s’accumuler son retour dans la so l’insertion profession oru ur

Sni* to View icultés peuvent et compromettre n’a pas anticipé gement et la continuité du suivi psychiatrique. Donc, un suivi post-carcéral plus encadré ainsi que certains aménagements au casier judiciaire permettraient d’améliorer les chances de réinsertion socioprofessionnelle des personnes ayant été détenues. Le retour à la société implique souvent pour le détenu la confrontation avec un contexte économique et social pour lequel les repères se sont estompés surtout si la détention a été longue.

Ainsi, à leur sortie de prison, les personnes peuvent se sentir eules, un accompagnement s’avère donc nécessaire. Face à ces difficultés, nous avons décidé d’élargir nos compétences pour connaître davantage ce public. Dans une première partie, nous allons poser le contexte général autour

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de l’insertion professionnel des détenus, puis, dans une professionnels. l. Contexte: 1. Définitions et quelques chiffres: Qu’est ce que l’insertion professionnelle? ?L’insertion professionnelle est un processus qui permet à un individu, ou à un groupe d’individus, d’entrer sur le marché du travail dans des conditions favorables à l’obtention d’un emploi », elon LAROUSSE. Elle découle d’une stratégie à la fois volontaire et individuelle. Les postulants à la recherche d’un emploi doivent réunir les ressources nécessaires à leur insertion professionnelle sous la forme de savoirs, de savoir-faire. Environ des détenus exercent, une activité professionnelle en détention en 2010. Qu’est ce qu’un détenu? ?lJn détenu est une personne Incarcéré par ordre de l’autorité judiciaires, selon le LAROUSSE. Début 201 3, la France comptait 252 000 personnes placées sous main de justice suivies d’une manière ou d’une autre par l’administration pénitentiaire. Il faut cependant distinguer, au sein de cette population, les personnes effectuant leur peine en milieu ouvert, et ceux en milieu fermé. Le nombre des personnes soumises à une obligation judiciaire en milieu ouvert s’élevait début 2013 à 175 200 et 66 572 détenus incarcérés en milieu fermé.

Ces nombres, sont en constante augmentation depuis 2000, et il a plus que doublé au cours des quarante dernières années. Le taux de détention est de 101 détenus pour 100 000 habitants, ce qui place la France dans une mo enne basse par rapport à ses voisins européens. Les Éta dent un taux près de dix PAGF e 34 ans et passent plus de neuf mois en détention. Concernant les modes alternatifs d’exécution de la peine d’emprisonnement, on comptait, début 2013, 1 785 condamnés qui effectuaient leur peine dans le cadre d’un centre de semi- liberté, 9 929 qui bénéficiaient d’un bracelet électronique.

Donc une personne incarcérée, peut être inséré dans le milieu professionnel. Pour cela, elle doit adopter une posture volontaire et ambitieuse. Des aides, lui sont apportées au sein de la prison pour une insertion optimale. 2. Cadre juridique: Quelques dates: Après la Guerre, en 1945, la réforme «AMOR» de Paul Amor, remier directeur de liAdministration pénitentiaire française, avait pour objectif de favoriser le reclassement social du condamné. 1981: Réforme de la politique de réinsertion avec l’intégration de dispositifs de réinsertion de droit commun et le développement du milieu ouvert.

Grâce à la loi du 22 juin 1987, le service publique pénitentiaire a pour mission de favoriser « la réinsertion sociale des personnes qui lui sont confiées par fautorité judiciaire ». Depuis le décret du 13 avril 1999, cette mission relève des Services pénitentiaires dinsertion et de probation (SPIP). Il. Les différentes formes de réinsertion professionnelle : 1. Pendant l’incarcération Quelles sont les missions de l’administration pénitentiaire ? Les principales missions sont : – protéger la société – assurer la punition du condamné – favoriser son amendement permettre la réinsertion des détenus.

Les deux premières missions sont assurées avec succès ; les deux suivantes restent que très peu assurées. On parle beaucoup de réi ersonnes détenues : on PAGF 3 OF restent que très peu assurées. On parle beaucoup de réinsertion des personnes détenues : on evrait d’abord parler « d’insertion », car une bonne partie des personnes qui sont mises en prison ne sont pas réellement bien insérées dans la société avant leur incarcération. (Principalement pour les personnes entrées en détention dès leurs plus jeunes âges).

A leur sortie de prison, 60% des ex-détenus déclarent ne pas trouver d’emploi, afin de s’insérer, ou de se réinsérer dans la vie active. Comment remédier à cette problématique ? 3 solutions s’ouvrent à eux : La formation Travailler en milieu fermé (au sein du centre carcéral) Travailler en milieu ouvert (à l’extérieur de la prison) Pour les détenus, la prison est synonyme de temps qui s’étire ? , des remords, et d’ennui. Ce ressenti, est le sentiment qu’ont la plupart des condamnés à de longues peines de prison.

Quelques-uns néanmoins mettent à profit ce temps pour étudier, apprendre, obtenir des diplômes et entrevoir l’avenlr sous de meilleurs auspices ? le jour où ils seront libres. Plus de la moitié des personnes détenues se situent au mieux à un niveau de fin d’études primaires et ne disposent pas de réelle qualification professionnelle. Le taux d’illettrisme de la population pénitentiaire (environ 1 est par ailleurs supérieur ? a moyenne nationale. La formation, qu’elle soit générale ou professionnelle, constitue donc l’un des outils essentiels de la réinsertion.

Un dispositif important est mis en place à cet égard, en associatlon avec les partenaires institutionnels. L’informatique comme outil de formation individuelle et collective est un support pédagogique valorisant pou comme outil de formation individuelle et collective est un support pédagogique valorisant pour les détenus en apprentissage. Par exemple l’Association Périgourdine d’Action et de Recherche sur l’Excluslon (APARE) propose des formations de remise à niveau ux détenus de la Maison d’arrêt de Périgueux.

L’enseignement Plus de 20 % des détenus bénéficient d’une formation générale dispensée par des enseignants, dont réducation nationale met ? la disposition du ministère de la Justice. En 1995, une convention signée entre ces deux ministères a créé des unités pédagogiques régionales (IJPR) en milieu pénitentiaire, ayant pour vocation de dispenser l’ensemble des formations inltlales et de préparer aux diplômes de l’Éducation nationale. Une nouvelle convention entre les deux ministères a été signée le 29 mars 2002.

Le dispositif de formation comprend des formations de base: lutte contre l’illettrisme, remise à niveau et formation générale. La formation professionnelle : Elle est principalement axée sur les secteurs des services et du bâtiment pour les formations pré-qualifiantes et qualifiantes dispensées sous forme de stages modulaires, de formations ? distance ou personnalisées. Sur 3 259 élèves inscrits dans les prisons entre 2008 et 2010, 1 943 ont réussi leurs examens, du primaire au Bac. Quelques prisonniers de droit commun ont fait des études supérieures brillantes et s’en sont sorti

Obtenir un diplôme en PAGF s OF perpétuité pour un homicide involontaire, et qui a purgé 17 ans de prison, l’exprime ainsi, six ans après sa sortie de prison en 2005. «La seule chose qui m’a préoccupé durant toutes ces années qu’a duré mon incarcération est comment retrouver ma place dans la société après ma libération. Mon seul espoir est de m’accrocher à mes études, les gardiens et l’administration me respectent, c’est une arme contre le temps qui passe, un argument pour une remise de peine, et un espoir pour trouver du travail une fois libre».

Ou encore, comme pense Said S. après vingt ans passés en prison : «A l’intérieur il y a ceux qui se tournent les pouces, qui passent le clair de leur temps à ronfler dans leurs cellules dans l’attente d’une remise de peine qui ne vient pas, ils sont légions ; et ceux qui essaient de tromper l’ennui. Les études sont une solution». Une fois un diplôme ou une qualification en poche, qui les aide ? retrouver une dynamique d’emploi ?

Afin de les accompagner au mieux, des agents de Pôle Emploi sont chargés de favoriser la recherche d’emploi des condamnés incarcéres ; ce sont les  » correspondants pôle Emplol/ ustlce ‘ Ils interviennent au sein des Etablissements Pénitentiaires en collaboration avec les Services Pénitentiaires d’Insertion et de probation (SPIP). Les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (SPIP) : Les SPIP sont des services déconcentrés de l’administration pénitentiaire au niveau départemental.

Ils sont placés sous l’autorité de directeurs et regroupent l’ensemble des travailleurs sociaux (Conseiller d’Insertion et de Probation) et moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions dans chaque département. Crée en OF Probation) et moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions ans chaque département. Crée en 1999, les SPIP participent à la prévention des effets désocialisant de remprisonnement sur les détenus, aident ? préparer leur réinsertion sociale et favorisent le maintien des liens sociaux et familiaux.

Les Conseillers d’Insertion et de Probation (CIP) : Ils concourent à l’individualisation des peines privatives de liberté et à la préparation des décisions de justice à caractère pénal. Ils assurent le contrôle et le suivi des personnes placées sous-main de justice qui leur est confiées par les autorités judiciaires. L’organisation départementale de ces services permet une mellleure prise en compte des personnes placées sous-main de justice par les collectivités locales d’action sociale. es repères se sont estompés, surtout si la détention a été longue. seules, un accompagnement davère donc nécessaire. Il est prévu que pendant les six mois qui suivent sa libération, le détenu peut bénéficier à sa demande de l’aide du Service Pénitentiaire d’Insertion et de probatlon (SPIP) de son département. Ils interviennent au sein des établissements pénitentiaires (en milieu fermé) mais aussi en dehors de ces établissements (en ilieu ouvert), pour le suivi de l’ensemble des personnes placées sous main de justice.

En milieu fermé, les actions menées par les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) doivent permettre aux détenus de préparer leur sortie et de d’insertion et de probation (SPIP) doivent permettre aux détenus de préparer leur sortie et de retrouver une place dans la société. En milieu ouvert, les Conseillers d’Insertion des SPIP ont un rôle de contrôle, de conseil et d’orientation vers les organismes compétents. Au 1er janvier 2012, les SPIP assuré la prise de charge de 250 000 ersonnes, en milieu fermé et en milieu ouvert.

Partenaires : Le SPIP travail étroitement avec les institutions locales et les associations en matière d’accès aux soins, à l’hébergement, à la formation et à remploi. Donc il développe et coordonne un réseau de partenaires associatifs et privés, afin de donner aux personnes dont il a la charge, toutes les opportunités d’insertion. Travail en milieu fermé : Les personnes prises en charge dans les établissements pénitentiaires peuvent exercer un travail. Leur nombre, 60 000 en moyenne depuis l’année 2000, a plus que doublé au cours des uarante dernières années.

Cela s’explique par l’accroissement du nombre des entrées en prison, mais aussi par l’allongement de la durée moyenne des peines. La part des personnes prévenues, en revanche, tend ? diminuer. Le droit au travail est inscrit dans les articles D. 99 à D. 101 du Code de procédure pénale. Le travail en établissement pénitentiaire repose sur le volontariat de la personne détenue. Il lui offre la possibilité de bénéficier d’un revenu et surtout d’acquérir des réflexes professionnels et une qualification qui rendront moins aléatoire son insertion sociale et professionnelle.

Le travail est exécuté soit pour le compte d’entreprises privées (concessions), sot pour le compte du service de l’emploi pénitentiaire (SEP BOF d’entreprises privées (concessions), soit pour le compte du service de l’emploi pénitentiaire (SEP) qui est implanté principalement dans les établissements pour peine. Les personnes détenues peuvent aussi se voir proposer des postes de travail liés au fonctionnement des établissements et appelés « service général » : fonction de maintenance ou d’hôtellerie (restauration, blanchisserie, nettoyage).

Ces activités ont encadrées par le personnel pénitentiaire. L’emploi au sein de la prison est accepté par l’administration pénitentiaire après une commission. Les détenus prioritaires sont ceux qui ne reçoivent pas d’argent de leur famille, ou de leur proche. pour les personnes incarcérées, le travail a plusieurs avantages : C’est un refuge, pour penser à autre chose que leur peine, ou leur famille. Il permet de s’occuper, et ils ne s’ennuient plus dans leur cellule. Il permet aussi de cantiner (s’acheter à manger, des cigarettes, laver leur linge, payer pour regarder la télévision).

Au sein de la rison, leur revenu leur permet donc de vivre. D’aménager la peine pour bonne conduite, voire diminuer la durée de la peine. Le respect des consignes de travail, des horaires, permet aux détenus de rester, voire de découvrir une dynamique de travail. Il peut favoriser l’accès à l’emploi à la sortie de la prison, car ils ont une expérience, qu’ils n’avaient pas forcément avant leur incarcération. Ils sont rémunérés à la tache. Cette rémunération est fixée par l’administration pénitentiaire, un seuil minimum de rémunération a été mis en place par celle-ci (403€ brut/heure).

Le salaire et l’argent donné par la famille (le mandat) est partagé en trois catégori salaire et l’argent donné par la famille (le mandat) est partagé en trois catégories : Pécule cantinable : c’est l’argent dont dispose le détenu pour cantiner. Il est géré par la comptabilité de la prison. Pécule libérale : c’est une retenue, une épargne obligatoire, prélevée par l’administration pénitentiaire. Cette somme est mise de côté, puis elle est remise à la sortie de la prison. Pécule civile : c’est une retenue prélevée pour indemniser les victimes.

Les salariés n’ont pas de contrat de travail, mais ils sont protégés par un contrat entre l’administration pénitentiaire et l’employeur, souvent des concessionnaires. Ces derniers sont des entreprlses privées sous-traitant en prison au titre dun contrat de concession. Ces entreprises disposent d’un atelier de travail et de mains d’œuvres, mis à disposition par l’administration pénitentiaire. En échange, elles doivent s’engager à fournir du travail, équiper les locaux, gérer la production, assurer l’encadrement des détenus et le contrôle de qualité des produits. Travailler à quel prix ?