Etude De Marche

Etude De Marche

BTS 1 COLUMBIA RECORDS ETUDE DE MARCHE SOMMAIRE PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE Sni* to View LE MARCHÉ: QUELLE POTENTIEL? Ill. L’OFFRE : QUELS C MENACE ? or 1′ NDANCES ET SON NTENT-ILS UNE IV. LA DEMANDE : QUELLE CLIENTELE ? QUELS SONT SES BESOINS SES AITENTES ? LA COMMUNICATION ANTÉRIEURE DE COLUMBIA RECORDS VI. LA PROBLÉMATIQUE DU SECTEUR 2 l. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE viva-tonal » apporte une clarté et un son inégalé sur les disques 78 tours. En 1926 Columbia rachète Okeh Records et devient une maison de disque reconnu surtout dans le milieu du jazz et du blues grâce à son contrat avec Louis

Armstrong et Clarence Williams. Columbia a développé un catalogue d’artiste impressionnant dans ces styles de musique. En 1929, The Edison Record, le plus vieux concurrent de Columbia, met la clé sous la porte. Columbia devient donc la plus vieille maison de disque au monde. En 1931, Columbia Gramophone (association de The Columbia Phonograph Company et de la British Columbia Graphophone Company) fusionne avec la Gramophone Company pour former EMI (Electric & Musical Industries). Plus tard, EMI a revendu Columbia à GrigsbyGrunow Company.

Lors de la grande dépression, Columbia n’échappe pas aux conséquences ?conomiques dues au krach même si elle

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produisait toujours les meilleurs disques de l’époque. Ne remontant pas la pente, Grigsby-Grunow a été forcé de vendre Columbia à ARC (American Record Corporation). En 1938 ARC a été racheté par CBS (Columbia Broadcasting Système) en partie fondé par Columbia Records en 1927. CBS renomme Columbia qui devient Columbia Recording mbia au Mexique et crée corporation. En 1947, CBS PAGF stéréo) et beaucoup plus fidèle à la réalité.

Le « 33 tours » devient donc très vite le nouveau format standard d’enregistrement et ce pendant plus de 50 ans. A partir de 1 949, les autres maisons de disque comme Capitol Records, RCA Victor et Decca Records commencent eux aussi à enregistrer sur des 33 tours du au succès de ce format. Quelques années plus tard, en association avec Decca Records et RCA Victor Columbia comme à enregistrer de la musique pour les comedies musicales se produisant à Broadway et Vannée suivante, commença à enregistrer les bandes-sons de nombreux films.

En 1951 Columbia commence à produire sur des 45 tours, format mis au point par son concurrent RCA Victor deux ans plus tôt. 4 Dans le années 50, Columbia devient une des plus grandes aisons de disque au monde et vole à Mercury de nombreux artistes. En 1954 Columbia développe un nouveau logo, modern et minimaliste, le « Walking Eye » qui devient en 1963 le logo de CBS. En 1961, csa crée son label cas Records International et commence à s’établir partout dans le monde (en plus du Canada, l’Europe via le Royaume-Unis et le Mexique où elle était déj? distributeur) en commençant par PAustralie.

Dans les années 60, Columbia change de style musical en signant des contrats avec Bob Dylan, Simon & Garfunkel ou encore Barbara Streisand et s’éloigne de l’image Jazz-Blues et lassique d’auparavant. 12 Sony. Le CD fait peu à peu de l’ombre au vinyle et en 1988, la vente de CD dépasse celle du disque microsillon. Le disque compact est un vral succès grâce à l’absence d’usure due à la lecture, à la taille du support, qualité de reproduction sonore qui à l’époque est vendue comme supérieure aux disques vinyle.

En 1988, Sony rachète CBS Records Group et obtient une licence temporaire d’exploitation du nom des Labels Columbia en dehors des Etats-Unis, du Canada, de l’Espagne et du Japon. CBS Records a été officiellement renommé Columbia Record en 991. Aujourd’hui Columbia est la maison de disque plus de 90 artistes et reste une des plus grandes maisons de disque au monde. Ni Columbia Records ni sa maison-mère Sony Entertainment Music ne communiquent sur leurs chiffres d’affaires respectifs, il nous a donc été impossible de rendre compte de la place du vinyle dans les ventes du label.

Il ne fait en revanche aucun doute que Columbia profite comme ses concurrents des tendances globales du marché, à la hausse depuis maintenant 3 ans. Certalns albums de Columbia figurent au classement des meilleures ventes Vinyles de ‘année 2013, comme The Next Day de David Bowie, ou encore Random Access Memories des Daft Punk. 2 supports source de revenus, l’accroissement varie. En 2013, le rapport annuel de l’IFPl, International Federation of phonographic Industry, constate l’avancée du streaming musical, avec des sites comme Spotify, leader mondial, ou Pandora aux USA et Deezer, leader du marché français.

L’écoute en ligne représente aujourd’hui 20% des revenus mondiaux de la vente digitale de musique. Les ventes digitales représentent 35% du marché, et sans surprise, le téléchargement reste le principal vivier du igital, avec +11% de ventes en 2012. Mais ces 35% cachent une autre réalité du marché musical : 57% des ventes de musiques sont désormais « physiques ». Les 8% restant se partagent entre les revenus de concerts et performances (6%) et les recettes engendrées par le placement de musique en television, cinéma ou publicité.

En baisse quasi constante depuis 1982 et l’invention du Compact Disc, puis le Vinyle, auquel on prédisalt le même funeste sort que la cassette audio, renaît de ses cendres, et atteint en 2013 1 77 millions de dollars de recettes mondiales, un chiffre inégalé epuis 1997. II est cependant important de relativiser cette avancée : le Vinyle ne représente toujours qu’un infime pourcentage des recettes de l’industrie musicale, et un minuscule 0. 4% sur le marché musical français selon le SNEP, syndicat qui regroupe les principaux producteurs de disques Français.

Néanmoins il faut noter que les chiffres présentés dans le rapport annuel du SNEP ne prennent pas en compte les dis uaires indépendants, qui représenteraient entre 70 En France, les journalistes de presse spécialisée s’accordent à dire que ce « retour » du vinyle tteste d’un véritable renouveau dans la façon de consommer la musique, et prouve l’impact 6 d’une tendance de prémiumisation de l’écoute musicale, le vinyle étant consideré comme de meilleure qualité audio que le numérique.

Cette tendance est confirmée par les sites d’écoute en ligne, qui développent aujourd’hui des packs « premium » pour un streaming HD. Mais la qualité sonore du disque microsillon n’est pas son seul avantage comparatif ; les acheteurs valorisent également la beauté des pochettes, plus travaillées, destinées à être, après leur fonction primaire, un objet de décoration. Enfin, on trouve chez les acheteurs de vinyle un besoin de sécurité, car ce support d’écoute semble moins sujet aux aléas du temps et des tendances, et, contrairement au numérique, la perte d’une bibliothèque musicale paraît moins risquée.

Les consommateurs sont désormais plus jeunes, impliqués dans l’écoute musicale, et adeptes du format de l’album : au contraire de Fécoute de la radio par exemple, où on fonctionne par single. C’est une façon d’écouter la musique plus proche des générations pré ère numérique, car elle demande une grande curiosité et un acrifice financier certain. C’est ce public qui en France fait doucement sortir le vinyle de sa catégorie de produit de niche, la meilleure preuve de cette évolution étant les ventes, triplées en 3 ans. l est important de rappeler qu’aujourd’hui toutes les nouvelles sorties en format vinyles sont accompagnées d’un code menant ? un téléchargement mp3 gratuit sur les plateformes de téléchargement des maisons de disques. En plus de ces évolutions, on constate aujourd’hui des innovations techniques sur le marché, plus exactement pour les biens complémentaires, les platines. La production et les ventes sont depuis quelques années relancées, avec notamment l’apparition de platines munies d’un branchement USB, qui permettent la numérisation des disques.

Ces machines, encore rares et donc coûteuses, présentent une solution pour le marché du vinyle, qui souffre de la sédentarité de sa consommation. Cest également un grand avantage pour les collectionneurs, car il permet de numériser des copies, si anciennes soit-elles, et donc de « virtualiser » leur bibliothèque musicale, rattrait de la mobilité de l’écoute concernant tous les afficionados de usique, même les plus pointus. 7 L’OFFRE : QUELS CONCURRENTS ? REPRESENTENT-ILS UNE Quels sont les produits existant sur le marché ?

Comme nous l’avons vu précédemment, le vinyle est un segment du marché de l’industrie noter que les pièces anciennes, neuves et conservées dans leur emballage initial peuvent être vendues aux enchères aux collectionneurs pour plusieurs milliers d’euros. Le regain d’intérêt récent pour le support vinyle a ravivé un marché secondaire et les vinyles d’occasion se vendent ainsi de plus en plus. Ils s’échangent entre particuliers (brocantes, nternet) mais il est également est possible d’en dénicher chez les disquaires.

Ce marché offre donc la possibilité de trouver des exemplaires rares, et de tisser des liens entre amoureux de la musique. 8 Le problème des marchands de vinyles est qu’ils vendent parfois des vinyles en tant qu’occasion (plus rare et donc plus cher) alors qu’ils sont neufs, un novice peut donc se faire avoir. Le vinyle d’occasion est très demandé par les collectionneurs, son avantage est son côté ludique car il faut parfois le remettre en état avant de pouvoir en profiter. Qui sont les principaux concurrents ?

Depuis 2012, on compte trois maisons de production majeures en France : Universal Music Group (38,9 % de part de marché) Sony Music Entertainment (22% de part de marché), et arché) warner Music Group (20% 870 milliard d’euros. UMG a produit au cours de son histoire divers artistes : Madonna, Bob Marley, Elton John, Tupac Shakur, Eminem, ou encore 02. Aux États-Unis, le pôle distribution du groupe gère les ventes, le marketing et la distribution de tous les supports : numérique, physique, streaming, et abonnements. Sur les marchés extérieurs, les succursales d’IJMG gèrent leur propre distribution t leurs ventes.

En France, Universal est leader depuis quinze ans en parts de marché. On peut noter que sur certains autres marchés, quelques filiales d’UMG ont sous-traité les sen,’ices marketing à des tiers et d’autres sont entrées dans des co-entreprises de distribution. Warner Music Group est un groupe d’édition de disques. Il est le troisième plus gros groupe de l’industrie du disque ? l’internatlonal avec 2 540 milliards d’euros de capital en 2013. WMG est la seule des quatre géants du disque à ne pas provenir de Columbia Phonograph Company ou Berliner Gramophone.

Les débuts de WMG se font à la création de Warner Bros Records en 1958, une division de Warner Bros Pictures, qui n’avait alors pas de division musicale. Pour éviter que l’un de leurs acteurs n’enregistre pour une compagnie concurrente ainsi que pour s’installer dans l’industrie du disque, Warner Bros Records a été créé. En 1963, Warner Bros Records achète Reprise Records, fondé trois ans plus tôt, pour pouvoir avoir un meilleur son sur ses enregistrements. En 1967 Warner gros fut vendu à Seven Arts Productions. La même année, la compagni ancien label de WMG, ainsi que sa succursale Atco Records.

WMG comprend un réseau de commerces visant ? aider les artistes à réaliser leurs projets créatlfs à long terme. L’activité du groupe inclut plusieurs services, de la gestion de l’artiste aux clubs de fans en passant par la billetterie VIP. Au cours des dernières années, WMG a grandi pour devenir le troisième plus grand du marché de la musique enregistrée dans le monde. L’activité mondiale de WMG inclut la découverte et la signature d’artistes locaux ou d’auteurs-compositeurs, la distribution, le marketing et la vente de musiques enregistrées et de compositions d’artistes, tant locaux qu’internationaux.

Les opérations à l’international de WMG incluent une liste croissante d’entreprises de services et d’artistes situés dans la plupart des grands pôles du marché international de la musique. Le groupe a produit et produit encore beaucoup d’artistes tels que Lenny Kravitz, David Bowie, Kylie Minague, T. l, Ray Charles, Coldplay, The Ramones, The Doors, R. E. M, 10 Annexe 1. Le marché de la musique enregistrée en France IV. LA DEMANDE : QUELLE TYPOLOGIE DE CLIENTELE ? QUELS SONT SES BESOINS, SES ATTENTES ? Quelles sont les caractéristi ues de la clientèle visée ?