SOMMAIRE Introduction P. 2 1. La chirurgie plastique, qu’est-que c’est?? P. 3 1. 1la chirurgie r? paratrice P. 3 1. 2la chirurgie esth? tique P. 4 2. La place de l’? thique dans la chirurgie esth? tique P. 4 2. 1la chirurgie P. 5 2. 2les d? rives de la chirurgie esth? tique P. 7 2. 2. 1le manque d’? thique des chirurgiens P. 7 2. 2. 2l’addiction ? la chirurgie esth? tique P. 8 2. 3notre vision de l’? thique en chirurgie esth? tique P. 9 Conclusion P. 10 Bibliographie P. 11 Annexes P. 12 ? 14 INTRODUCTION Nous avons choisi ce th? e car la chirurgie esth? tique s’est d? mocratis? e ces derni? res ann? es et il nous semblait important de mieux conna? tre cette sp? cialit? , les demandes des clients, ainsi que le professionnalisme des chirurgiens. En effet, malgr? les progr? s effectu? s, ces interventions ne sont pas sans risque et la responsabilit? des chirurgiens est donc mise en jeu. De plus, au cours de ces derni? res ann? es, de nombreux cas de d? rives et d’exc? s ont ? t? m? diatis? s ce qui nous a interrog?. En outre, cette sp? cialit? est lucrative, il se pose donc des probl? mes ? thiques
Nous allons d? finir la chirurgie plastique ainsi que la place de l’? thique au sein de celle-ci mais tout d’abord un peu d’histoire? Saviez-vous que les Egyptiens r? alisaient d? j? des rhinoplasties 3000 ans avant J. -C. ? Que la premi? re lipectomie de l’histoire a ? t? faite par les H? breux ? Que les Romains effectuaient des corrections esth? tiques de paupi? res au 1er si? cle apr? s J. -C. ? Que les Byzantins op? raient les becs de li? vre au IVe si? cle ? Que Sarah Bernhardt a b? n? fici? d’un des premiers liftings de la main experte de la premi? re femme chirurgien esth? tique, d? s le d? ut du XXe si? cle ? Que la chirurgie esth? tique a fait un prodigieux bond en avant gr? ce au savoir-faire acquis pendant la Premi? re Guerre mondiale aupr? s des gueules cass? es et des pilotes d? figur? s de la Seconde Guerre mondiale ? 1. la chirurgie plastique, qu’est que c’est?? Le Syndicat national de chirurgie plastique reconstructrice et esth? tique (France) d? finit la chirurgie plastique comme suit : ?? Appellation globale de notre sp? cialit? , elle englobe la totalit? des interventions qui modifient, r? parent ou embellissent les t? guments et les formes. On distingue : – la chirurgie R? aratrice qui apporte une transformation allant de « l’anormal ou pathologique » vers le « normal », exemple les malformations cong? nitales ou les s? quelles de br? lures ou de morsure ou encore les s? quelles d’accidents ou de chirurgie destructrice apr? s cancer. Il s’agit de r? parer un d? faut et de tendre vers la plus grande am? lioration possible mais en apportant en contrepartie des cicatrices et parfois des op? rations r? p? t? es. (… ). – la chirurgie Esth? tique qui fait passer du « normal » vers le « beau » hors contexte de maladie (… ). ?1 Le champ d’action de la chirurgie plastique est large, il touche quasiment toutes les r? ions anatomiques except? l’int? rieur du cr? ne, du thorax et de l’abdomen. On rencontre diff? rentes chirurgies? ; la mammoplastie, la rhinoplastie, la liposuccion, la nymphoplastie, le lifting, les greffes, la correction de cicatrices, l’abdoplastie, le lipofilling, la bl? pharoplastie? 1. 1La chirurgie r? paratrice? : Elle fait partie de la chirurgie esth? tique et fait suite ? des malformations cong? nitales (fente labiale et/ou palatine, d? viation de la cloison nasale? ), ? des d? formations physiques li? es ? des pathologies (tumeurs), ? des suites op? ratoires ou encore ? des accidents (morsure d’animaux, br? ure, accident de la voie publique). 1 1. 2 La chirurgie esth? tique? : ?? La chirurgie esth? tique est une sp? cialit? n? e dans la seconde moiti? du 20e si? cle avec des techniques directement issues de la chirurgie r? paratrice. Cette dualit? entre des actes lourds, r? alisables uniquement par un chirurgien au bloc op? ratoire, et la finalit? uniquement cosm? tique met en lumi? re de consid? rables probl? mes ? thiques avec une balance b? n? fice-risque tr? s difficile ? ?tablir. L’? thique m? dicale est une approche multidisciplinaire qui passe d’abord par une ? valuation des pratiques puis par une m? hodologie de recherche scientifique qui tend ? une am? lioration de celles-ci.?? 1 Contrairement aux activit? s chirurgicales traditionnelles, o? il s’agit de ?? r? parer?? un organisme malade, dans la chirurgie esth? tique, on ?? transforme?? ou on ?? am? liore??. On a recours ? la chirurgie esth? tique en cas de manque (hypotrophie mammaire? ), d’exc? dant (grand nez, hypertrophie mammaire? ) ou de m? fait du temps (vieillissement du visage, ventre et seins abim? s par les grossesses? ). 2 2. La place de l’? thique dans la chirurgie esth? tique Commen? ons par d? finir l’? thique dans sa g? n? ralit?? : ??
Science de la morale, consid? r? e comme un ensemble de r? gles de bonne conduite.?? 2 L’? thique g? n? rale ? tablit les crit? res pour juger si une action est bonne ou mauvaise et pour juger les motifs et les cons? quences d’un acte. Il ne s’agit pas d’acqu? rir un savoir pour lui-m? me mais d’agir avec la conscience d’une action soci? tale responsable. 2. 1la chirurgie L’? thique en chirurgie esth? tique r? sulte de la conscience du chirurgien ? savoir peser le pour et le contre de toutes interventions et d’en pr? voir les ? ventuelles cons? quences (prendre en compte le b? n? fice/risque). D’autre part, la chirurgie esth? ique soigne autant le physique que le psychique. La chirurgie esth? tique pose le probl? me ? thique du rapport b? n? fice risque des interventions sans b? n? fice fonctionnel organique. Elle met donc en jeu la responsabilit? des professionnels. Le chirurgien esth? tique est avant tout m? decin, il doit donc respecter le serment d’Hippocrate? : ?? Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans la puret? et le respect des lois ? Dans toute maison o? je serai appel? , je n’entrerai que pour le bien des malades. Je m’interdirai d’? tre volontairement une cause de tort ou de corruption, ainsi que toute entreprise voluptueuse ? ‘? gard des femmes ou des hommes.?? 1 Pour qu’un acte de chirurgie esth? tique se d? roule dans de bonnes conditions, certaines r? gles d? ontologiques sont ? respecter? : Une premi? re consultation est indispensable afin d’? valuer la juste indication de l’intervention. Lors de celle-ci le chirurgien se doit d’? tre ? l’? coute du patient, de ses attentes, de ses craintes et interrogations. Suite ? cela, le m? decin explique le d? roulement de l’intervention, les diff? rents proc? d? s utilis? s et celui qui sera le plus adapt? ? la situation. Les ? ventuelles cons? quences et risques de l’op? ration (arr? t de travail, r? uction des activit? s physiques, douleur? ). Le m? decin ? tablira un bilan pr? op? ratoire qui devra attester que son client est en bonne sant? physique et mentale. Si cela est n? cessaire, il ne devra pas h? siter ? inciter la personne ? consulter un psychologue. 3 A la fin de l’entretien, le chirurgien ? tablira un devis qui n’engagera pas le patient ? le choisir pour effectuer tout acte de chirurgie esth? tique. Un d? lai de r? flexion doit ? tre respect? entre la premi? re et la seconde consultation, jusqu’? l’intervention. Lors de ce deuxi? me entretien, le choix du chirurgien est pos? , il doit donc ? tre ? m? me de r? ondre ? toutes les interrogations du patient. Il doit faire signer le consentement ? clair? , donner un rendez vous pour la consultation anesth? sique et prescrire les diff? rents bilans sanguins qui d? termineront la possibilit? de pratiquer l’intervention. Le chirurgien doit ? tre encore disponible pour le suivi op? ratoire? ; une consultation postop? ratoire est n? cessaire afin de v? rifier le r? sultat de l’intervention, l’? ventuelle ablation de fils chirurgicaux ou de pose de drains ? vacuateurs d’h? matomes. D’autre part, certaines interventions n? cessitent une reprise que le chirurgien se doit de pratiquer.
Toute modification corporelle peut avoir une incidence sur l’acceptation physique et psychique de la personne, le chirurgien doit donc ? tre capable de d? tecter une ? ventuelle souffrance psychique et ainsi le guider vers un sp? cialiste. Selon l’article 13 du code de d? ontologie, ? Tout m? decin est habilit? ? pratiquer tous les actes de diagnostic, de pr? vention et de traitement. Toutefois, un m? decin ne doit jamais, sauf circonstances exceptionnelles, entreprendre ou poursuivre des soins, ni formuler des prescriptions dans les domaines qui ne lui sont pas familiers et qui d? passent sa comp? ence et la qualification qui lui est reconnue. ? La question se pose aussi pour les sp? cialistes. En effet, parmi eux, il y a ceux qui sont titulaires de la sp? cialit? et il y a les autres. La chirurgie esth? tique, plastique et reconstructrice, en tant que sp? cialit? , est relativement r? cente dans les pays europ? ens puisqu’elle y a ? t? cr?? e il y a une vingtaine d’ann? es environ. Avant cela, plusieurs sp? cialit? s chirurgicales touchaient ? la chirurgie esth? tique dans tous ses aspects. 2. 2les d? rives de la chirurgie esth? tique Nous venons de voir ce que devraient ? tre la ?? bonne pratique?? de la chirurgie esth? ique. Mais cela n’est pas toujours le cas. En effet, comme touteaction qui est en rapport ? l’argent, il existe des d? rives et ce, malgr? la vocation premi? re des m? decins qui est de soigner et pr? venir le mal ? tre des hommes. 2. 2. 1le manque d’? thique des chirurgiens Nous vivons dans une soci? t? de consommation et de perfection. L’image et le culte du corps sont conditionn? s au travers des m? dias (magazines, publicit?? ) mais aussi par les icones de la mode et du cin? ma. De plus, la chirurgie esth? tique est une sp? cialit? lucrative. Les gens qui sont dans un mal ? tre important sont pr? ts ? d? bourser des sommes tr? importantes pour ?? gu? rir??. Aussi, nous vivons dans une soci? t? ou une partie de la population pense que soins de qualit? rime avec prix ? lev? s. Les actes de chirurgies esth? tiques ne sont pas soumis ? une tarification fix? e par la s? curit? sociale. Cela a entrain? certaines d? rives dans la profession qui peuvent ? tre illustr? es par des diff? rences de tarifs passant du simple au double. Nous avons vu que la chirurgie esth? tique est une sp? cialit? au m? me titre que la chirurgie cardiaque ou neurologique. Cette sp? cialit? s’est d? velopp? e ces derni? res ann? es en r? ponse ? la demande de la population.
Cela a entra? n? des d? rives chez certains m? decins qui se sont mis ? pratiquer la chirurgie plastique en toute ill? galit?. En 2000, une ? tude avait montr? que sur environ 5000 m? decins pratiquant des actes de chirurgie esth? tique, seuls 600 d’entre eux avaient le dipl? me requis. L’exemple de l’ex-m? decin de Marseille, monsieur Maure, qui s’? tait auto proclam? chirurgien esth? tique et qui a pratiqu? diff? rentes op? rations sur plus d’une centaine de patientes illustre parfaitement ce manque d’? thique de par sa pratique frauduleuse mais aussi par les conditions inacceptables dans lesquelles il pratiquait son ?? rt??. Les candidats ? l’op? ration se sentent en g? n? ral exclus de notre soci? t? qui exige de nous de para? tre svelte et jeune ? tout ? ge? : ils se consid? rent comme des ? tres laids, sales, anormaux. Ainsi, ils attendent de la chirurgie esth? tique une r? paration de pr? judice. Mais tr? s souvent, l’op? ration n’est pas la solution, car il s’agit d’un malaise plus profond ou d’un fantasme inconscient. Par exemple, un grand nombre de candidats ? l’op? ration, ont manqu? d’amour ou n’ont pas ? t? aim? s pour ce? qu’ils ? taient, mais pour ce qu’ils auraient du ? tre, au cours de leur enfance.
Nous avons choisi de vous parler d’une ? mission de t? l? r? alit? am? ricaine qui refl? te pour nous un manque d’? thique certain. Miss Swan est l’? lection d’une jeune femme qui a ? t? transform? e aussi bien physiquement que psychologiquement. L’? mission Miss Swan accueille 16 jeunes filles mal dans leur peau et complex? e qui vont ? tres prises en charge par des m? decins, coiffeurs? Apr? s un ? tat des lieux physiques de chacune d’entre elles, les chirurgiens vont ? tablir un ?? programme?? chirurgical dont les jeunes femmes ne seront pas inform? es. Elles seront d’ailleurs coup? s du monde pendant 3 mois et ne pourront se regarder dans un miroir pendant cette transformation. A la fin de cette p? riode et apr? s plusieurs chirurgies, un r? gime, et un programme sportif, les candidates vont enfin pouvoir se voir dans une glace sur le plateau t? l? vis?. Suite ? cela, un concours de beaut? est organis? entre les 16 candidates, ? l’issue duquel, la ?? miss Swan?? sera ? lue. Personnellement, nous sommes choqu? es par ce genre de pratiques qui tirent profit du mal ? tre de personnes (rentabilit? p? cuniaire de l’? mission). Mais aussi et surtout des changements radicaux qui sont effectu? s.
On se demande comment ces candidates s’acceptent apr? s une telle m? tamorphose, sachant que pour une chirurgie simple, le temps d’adaptation du ?? nouveau corps?? est plus ou moins long et difficile. D’autant en plus, qu’elles n’ont pas eu le droit de regard sur ce qui allait leur ? tre fait. 2. 2. 2l’addiction ? la chirurgie esth? tique Nous sommes dans une soci? t? de consommation, la chirurgie esth? tique n’en est pas exclue. En effet, il n’est pas rare que les personnes ayant recours ? elle, ne s’arr? tent pas ? une intervention. Le conditionnement m? diatique avec des images proches de la ?? perfection?? ainsi que l’image donn? par les stars, alt? rent les mentalit? s. Prenons les exemples de Miami ou du Br? sil o? il est devenu monnaie courante de subir des interventions chirurgicales. Les personnes consultent des chirurgiens esth? tiques comme ils vont chez le coiffeur. Un autre exemple, celui du Venezuela, o? la jeune femme de 18 ans se verra offrir, ? son choix, un billet d’avion pour les Etats-Unis ou une mammoplastie. Certaines personnalit? s ont d? fray? les chroniques par leur addiction ? la chirurgie esth? tique, comme Michael Jackson, Jocelyn Wildenstein ou Lolo Ferrari. D’autre part, on a pu aussi constater l’attrait de la chirurgie esth? ique de la part de certaines personnes qui aujourd’hui sont le sosie d’une star ou de la poup? e Barbie par exemple. 2. 3notre vision de l’? thique en chirurgie esth? tique Pour nous, la chirurgie esth? tique doit ? tre effectu? e dans le respect de la morale et professionnellement, dans un but premier de reconstruction et de r? paration suite ? des malformations, des accidents ou des maladies. La chirurgie esth? tique permet aussi de soigner le mal ? tre psychique par la transformation physique, pour l’acceptation de la personne elle-m? me et dans la soci? t?. Tant qu’elle n’est pas pratiqu? e en exc? s, elle n’est pas n? ative. Mais d? s lors que l’attrait p? cuniaire pr? domine, l’? thique n’est plus respect? e. Le plus beau c? t? de la chirurgie plastique pour notre part est celui effectu? par le corps m? dical, ? titre b? n? vole, dans les pays en voie de d? veloppement. Ces professionnels de la sant? prodiguent des soins avec toute l’humanit? dont ils font preuve. Voici un des c? t? s de la ?? bonne?? ?thique de cette sp? cialit?. De plus le professionnalisme de ces personnes ne s’arr? te pas ? la r? paration des patients mais elles forment le corps m? dical de ces pays ? la reconstruction corporelle afin qu’ils puissent ? tre autonomes.
Le savoir est donc partag? et l’apport ? ces soci? t? s n’est pas n? gligeable, car au-del? de l’aspect physique, certaines pathologies telles que le noma entrainent parfois le d? c? s du patient. CONCLUSION Nous comprenons que la chirurgie esth? tique peut amener certaines personnes sans r? elles d? formations physiques ? la pratiquer. Cependant, elle doit ? tre effectu? e avec certaines valeurs et dans la r? flexion. La notion de m? decine, qui est d’aider les autres est diff? rente de celle du commerce. Malheureusement, dans la majorit? des cas, la chirurgie plastique est consid? r? e comme telle. Elle n’est soumise ? ucune tarification l? gale et les d? bordements de la part de certains chirurgiens ne sont pas rares. Nous conclurons par une note positive en disant que cette sp? cialit? permet de corriger et de r? parer certaines blessures et d? formations physiques, et de permettre ? un grand nombre de personnes de finalement accepter leur corps et de vivre ?? normalement?? , sans sentir le regard pesant ou moqueur du reste de la soci? t?. Bibliographie? : http://agora. qc. ca/mot. nsf/Dossiers/Chirurgie_plastique http://www. adf. asso. fr/cfm/site/thesaurus/detail_conference. cfm? rubrique_origine=47=86/2003
Dictionnaire illustr? des termes de m? decine ? d. Maloine P. 303 http://www. chu-rouen. fr/documed/serment. html Serment d’Hippocrate Code de d? ontologie m? dicale SERMENT D’HIPPOCRATE? (ordre fran? ais des m? decins 1996) : ?? Au moment d’? tre admis ? exercer la m? decine, je promets et je jure d’? tre fid? le aux lois de l’honneur et de la probit?. Mon premier souci sera de r? tablir, de pr? server ou de promouvoir la sant? dans tous ses ? l? ments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volont? , sans aucune discrimination selon leur ? at ou leurs convictions. J’interviendrai pour les prot? ger si elles sont affaiblies, vuln? rables ou menac? es dans leur int? grit? ou leur dignit?. M? me sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanit?. J’informerai les patients des d? cisions envisag? es, de leur raisons et de leurs cons? quences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir h? rit? des circonstances pour forcer les consciences. Je donnerai mes soins ? l’indigent et ? quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis dans l’intimit? des personnes, je tairai les secrets qui me seront confi? s. Re? u ? l’int? rieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas ? corrompre les m? urs. Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort d? lib? r? ment. Je pr? serverai l’ind? pendance n? cessaire ? l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui d? passe mes comp? tences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demand? s. J’apporterai mon aide ? mes confr? es ainsi qu’? leurs familles dans l’adversit?. Que les hommes et mes confr? res m’accordent leur estime si je suis fid? le ? mes promesses? ; que je sois d? shonor? et m? pris? si j’y manque.?? ANNEXES CODE DE DEONTOLOGIE MEDICALE TITRE I : Devoirs g? n? raux des m? decins (art 2 ? 31) ? Article 2 : Respect de la vie et de la dignit? de la personne? : Le m? decin, au service de l’individu et de la sant? publique, exerce sa mission dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignit?? Article 3 : Principes de moralit? et de probit?? : Le m? decin doit, en toutes circonstances, respecter les principes de moralit? de probit? et de d? vouement indispensables ? l’exercice de la m? decine. Article 19 : Interdiction de la publicit?? : La m? decine ne doit pas ? tre pratiqu? e comme un commerce. Sont interdits tous proc? d? s directs ou indirects de publicit? et notamment tout am? nagement ou signalisation donnant aux locaux une apparence commerciale. Article 20 : Usage du nom et de la qualit? de m? decin? : Le m? decin doit veiller ? l’usage qui est fait de son nom, de sa qualit? ou de ses d? clarations. Il ne doit pas tol? rer que les organismes, publics ou priv? s, o? il exerce ou auxquels il pr? te son concours utilisent ? es fins publicitaires son nom ou son activit? professionnelle. Article 23 : Comp? rage? : Tout comp? rage entre m? decins, entre m? decins et pharmaciens, auxiliaires m? dicaux ou toutes autres personnes physiques ou morales est interdit. Article 29 : Fraude et abus de cotations? : Toute fraude, abus de cotation, indication inexacte des honoraires per? us et des actes effectu? s sont interdits. Article 30 : Complicit? d’exercice ill? gal? : Est interdite toute facilit? accord? e ? quiconque se livre ? l’exercice ill? gal de la m? decine. TITRE II : Devoirs envers les patients (art 32 ? 55) Article 32 : Qualit? des soins? D? s lors qu’il a accept? de r? pondre ? une demande, le m? decin s’engage ? assurer personnellement au patient des soins consciencieux, d? vou? s et fond? s sur les donn? es acquises de la science, en faisant appel, s’il y a lieu, ? l’aide de tiers comp? tents. Article 35 : Information du malade? : Le m? decin doit ? la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille une information loyale, claire et appropri? e sur son ? tat, les investigations et les soins qu’il lui propose. Tout au long de la maladie, il tient compte de la personnalit? du patient dans ses explications et veille ? leur compr? hension?