État de culture contre état de nature

État de culture contre état de nature

Le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes montre la c aortes de cultures. Il soutenu par l’extrait Tout au long du coma le philosophe défend ara saine inexpiée au pour toutes du « bon sauvage modérons comment La structure de l’extrait étant d’une grande clarté, nous suivrons l’ordre de ce dernier en montrant dans un premier item pas l’éloge d’un bonheur simple puis le blâme d’un bonheur fragile face au progrès. Roseaux commence dans cet extrait par faire un éloge d’un bonheur simple.

On note d’abord la volonté de l’auteur de faire un éloge de la nature primitive liée à une simplicité des biens et des désirs. En effet, on remarque que le bonheur s’installe dans ne continuité liée à sa simplicité. Cette continuité est renforcée par l’anophèle « tant que qui est une conjonction de subordination à valeur temporelle soulignant un état qui se se perpétue. Il montre également que les biens possédés ne s’inscrivent pas dans une recherche perpétuelle d’améliorations, ils restent identiques dans la continuité, grossiers, le plus près de la nature.

Ce phénomène est souligné par « rustiques b, « peaux « épines », « arêtes « plumes « pierres »

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et « grossiers » (ligne 1,2 et 4) qui sont des termes appartenant au champ lexical de la rusticité. Cette dernière est mise en évidence par l’allitération en « c » et en « p ». Il démontre que la simplicité positive est source de bonheur grâce au rythme ternaire « libres, sains, bons » (ligne 6) et « tant que » répété trois fois qui sert à souligner l’équilibre dégagé par ce mode de vie. Nous pouvons remarquer que cette simplicité est tout de même diverse et qu’elle n’est pas synonyme d’ennuie.

Cette idée est soutenue par l’énumération des différentes activités avec l’accumulation des verbes à l’infinitif « coudre « se peindre », « embellir leurs arcs n, « tailler Ces activités ne se limitent aux actions de la survie. Le domaine de la musique et celui de la peinture sont les plus importants. On peut aussi relever le champ lexical fondé autour des fonctions esthétiques comme « plumes « coquillages « couleurs » et « instruments ». Le bien-être est ce que veut illustrer Roseaux et il chante l’âge d’or des temps heureux. On remarque par la suite que le bonheur simple de Roseaux est limité.

On constate que dans cet univers de simplicité, les relations humaines sont réduites au minimum et qu’il n’existe aucune organisation sociale. Cette idée est souligne humaines sont réduites au minimum et qu’il n’existe aucune organisation sociale. Cette idée est soulignée par « qu’ils ne s’appliquèrent qua des ouvrages qu’un seul pouvait faire » (ligne 5) et par « des arts qui n’avaient pas besoin du concours de plusieurs mains » (ligne 6), ce sont des procédés de restriction indiquant bien les limites de la coopération entre les êtres.

Roseaux insiste encore plus sur la notion d’indépendance des êtres qui pour lui est une condition nécessaire au bonheur grâce à l’sombre « commerce indépendant Enfin, on constate aussi des verbes qui expriment une capacité à borner les désirs « se ornèrent n, « se contentèrent » (ligne 1) et « autant qu’il pouvait l’être » (ligne 7). Cette conception limitée du bonheur souligne que l’homme n’exige pas plus de la nature que ce qu’elle peut donner.

Le bonheur est dans la simplicité et dans la continuité en opposition au progrès comme nous allons le voir lié aux changements et à l’idée de profit. Roseaux, dans un deuxième temps, réalise un blâme de l’état de culture. L’auteur montre d’abord une destruction rapide du bonheur par l’arrivée de la société grâce à la brièveté de la seconde partie de sa phrase, commençant par la conjonction de ordination « mais qui marque l’opposition. On remarque une accélération du rythme dès l’apparition de la société.

Elle est soulignée par la multiplication des vers d’actions « disparut », « s’introduisit « devient » et « changèrent » qui montre le changement. On peut également relever les propositions associés à ces verbes « l’égalité dis à ces verbes « l’égalité disparut « la propriété s’introduisit » et « le travail devint nécessaire elles sont brèves, limitées et le sujet et le verbe sont souvent juxtaposés. On observe l’apparition du rythme binaire avec « dès que « Bientôt « Dès l’instant » ui sont des conjonctions à valeur temporelle qui s’oppose « tant que n.

Roseaux essaie de nous faire comprendre que le progrès détruit le bonheur provoqué par l’état de nature. Enfin, l’auteur démontre que le bonheur est miné par le progrès. Ce dernier entraînerai des conséquences négatives comme le montre la métaphore « germer et croître Le progrès entraîne une aliénation des tâches. L’idée de déséquilibre est soutenue par la composition du texte car la proteste est plus longue que l’apothéose. Le progrès détruit le bonheur car la simplicité et la continuité ‘existe plus depuis l’apparition de la société et de son organisation.

L’examen du texte permet de dire que Roseaux défend son mythe du « bon sauvage » par un blâme de la société, de son organisation et du progrès pour lequel il ne consacre qu’une minorité de sa phrase alors qu’au contraire, il fait un éloge de l’état de nature. Pour lui, les richesses qu’elle fournit sont suffisantes, elle est abondante. On peut donc rattacher cette ?ouvre à la vision de l’âge d’ d’évidé et lucre car pour eux cette période extraordinaire correspond à celle d’une nature abondante.