LA REGULATION DE L’ECONOMIE Introduction Le syst? me capitaliste est souvent associ? ? l’? conomie de march?. En effet, dans ce syst? me la r? gulation se fait principalement par lemarch? meme si au cours du XX? me si? cle, l’Etat a accru son poids. Taux de pr? l? vemens obligatoires = PO . 100 PIB Actuellement le taux est consid? r? trop ? lev? : 41%. Le taux de PO permet de mesurer le poids que l’Etat repr? sente dans l’? conomie. Dans certains pays il peut atteidre le 58% (pays scandinaves); dans d’autres il peut descendre jusqu’au 30%. Cette intervention croissante de l’Etat est li? ? la remise en cause de l’efficacit? sociale et c’est pour cela qu’une intervention de l’Etat est n? cessaire. Il existe un d? bat entre ceux qui sont pour l’intervention de l’Etat (? cole Keyn? sienne), et ceux qui consid? rent que l’Etat ne doit pas intervenir dans l’? conomie et doit se cantoner aux lois r? galiennes (Etat gendarme: police, justice, d? fense de la nation, ? mission de la monnaie), (? cole lib? rale). Economie de march? : syst? me ? conomique lib? ral r? gi par la loi du march?. I
L’Etat doit donc intervenir, en interdisant le monopole, en le nationalisant ou en imposant une tarification au cout marginal. La concentration: Concentration horizontale: une entreprise en rach? te une autre mais reste sur la meme activit?. Cela permet d’augmenter ses capacit? s productives. Concentration verticale: pour augmenter ses capacit? s productives, l’entreprise en rach? te un en amont ou en aval. (ex. meubles: bois ou distribution) Concetration par diversification: aussi appell? e conglom? ration, c’est une strat? gie qui permet ? l’entreprise d’investir dans plusieurs branches d’activit? afin de limiter les risques. ? me cas: une information imparfaite Dans un mod? le concurrentiel on suppose que tous les agents ? conomiques sot parfaitement inform? s sur les prix et la qualit? des biens vendus sur le march?. Mais souvent on se retrouve dans une situation d’assym? trie de l’information. En effet, l’information a un cout, elle est peu fiable, souvent difficile ? obtenir et dans certains cas certaines personnes sont mieu inform? es que d’autres. (=d? lit d’initi? ). ex. : airbus: le directeur savait que le cours des actions allat baisser et il a vendu toutes ses actions. 3? me cas: h? t? rog? n? it? de certains biens Certains biens sont h? ? rog? nes. Sur certains march? s, les entreprises essaient de contourner la concurrence par une strat? gie de diff? rentiation des produits qui passe par la qualit? des produits, par les services inh? rent aux produits (ex: service apr? s vente), et par l’image de la marque. Tous ces onjets permettent ? l’entreprise de se retrouver dans une position dominante par raport ? ses concurrentes. Il s’agit donc d’un march? monopolistique. 4? me cas: externalit? s L’Etat doit prendre en charge les externalit? s. Elles modifient le niveau de satisfaction d’un agent sans qu’il n’y ait pour autant de transaction par le march?. Ex. la pollution est une externalit? n? gative, l’entreprise pr? f? re r? duire ses couts de production alors que la pollution est prise en charge par la collectivit?. Certains pays peuvent d’aileurs « acheter le droit de polluer », en payant des amendes. Autres externalit? s n? gatives: ? puisement des ressources naturelles, couts sociaux et m? dicaux dun travail ? prouvant… Une externalit? positive est celle qui permet d’am? liorer la productivit? des salari? s par exemple, et globalement le bien-etre ? conomique et social de la population (formation, prgr? s de la sant? publique… ) Pour toutes ces raisons, l’intervention de l’Etat s’av? e n? cessaire pour pallier les insuffisances du march? ; il doit internaliser les externalit? s en taxant les activit? s ? effets externes n? gatifs et en subventionnant les activit? s ? effetes externes positifs. 5? me cas: les biens collectifs L’Etat doit aussi prendre en charge les activit? s produisant des biens collectifs (d? fense nationale, un phare… ). Lorsq’il n’est pas possible d’exclure les utilisateurs qui ne paient pas, les individus sont tent? s d’adopter un comportement de passager clandestin. C’est donc ? l’Etat de se charger de la production de ces biens et de contraindre tous les individus ? ontribuer au financement grace ? l’impot. II La r? gulation par l’Etat Le role de l’Etat dans tout ? conomie a toujours ? t? un sujet de d? bat entre les diff? rents courants ? conomiques: pour les Lib? raux, l’intervention doit etre r? duite au minimum et se limiter aux fonctions r? galiennes; pour les keyn? siens, les m? canismes du march? (main invisible) n’aboutissent pas n? cessairement ? la r? alisation des grands ? quilibres ? conomiques. A ce titre, l’Etat doit intervenir pour corriger ces disfonctionnements: role de la politique ? conomique. A D? finition Une politique ? conomique regroupe l’ensemble des mesures d? id? es par les pouvoirs publiques afin d’atteindre des objectifs se rapportant ? la situation ? conomique d’un pays, notamment dans le domaine de l’affectation des ressources, de la redistribution et de la r? gulation. Une politique sociale est l’ensemble des mesures d? stin? es ? cantonner ou r? duire les in? galit? s et ? garantir ? la population l’acc? s aux biens et services jug? s indispensables. Ces trois domaines ont ? t? d? finis ainsi par l’? conomiste am? ricain Richard Musgrave: affectation des ressources = l’Etat doit pallier les insuffisances du march? caus? es par des d? penses nettement sup? ieures aux profits. redistribution = afin de r? duire les in? galit? s sociales r? gulation = stabilisation de l’? conomie afin de corriger les d? faillances ou les d? s? quilibres provoqu? s par le march? Pour assurer ces fonctions l’Etat doit se fixer des objectifs (croissance ? conomique, r? duction de l’inflation, lutte contre le chomage… ) et rechercher les instruments appropri? s pour y parvenir. B Les objectifs et les instruments ? conomiques Les politiques de stabilisation se caract? risent par 4 grands objectifs: croissance + plein emploi + stabilisation des prix + ? quilibre de la balance commerciale Balance commerciale: document comptable comparant les flux d’exportations et d’importations de marchandises. -Solde commercial: diff? rence entre exportations et importations sur une p? riode donn? e. Ce solde traduit l’? quilibre, le d? ficit ou l’exc? dent de la BC. On parle d’? quilibre commercial lors d’une ? galit? imp? exp?. Le carr? magique de Nicholas Kaldor (ann? es 60), ? conomiste britannique keyn? sien de l’Ecole de Cambridge, permet de visualiser la sit? ?cok ? court terme en regard des 4 objectifs cit? s plus haut. (feuille carr? magique) 1 Les objectifs ? conomiques Les politiques de stabilisation cherchent ? r? guler l’? olution des grandeurs macro? conomiques de fa? on ? limiter les d? s? quilibres pouvant affecter l’? conomie nationale. Parfois ces objectifs sont difficiles ? atteindre, parfois ils sont compl? mentaires ou contradictoires. Sont compl? mentaires: relance de croissance ? conomique —> cr? ation de richesse —> cr? ation d’emploi Sont contradictoires: relance de croissance ? conomique —> augmentation de la D risque de tensions inflationnistes —> risque de d? ficit de la BC Parfois certains gouvernements pr? f? rent lutter contre l’inflation, alors que d’autres pr? f? rent s’occuper de la croissance et de l’emploi. Les instruments ? conomiques Politique budg? taire, pol de l’emploi, pol industrielle, pol de change, pol mon? taire, pol de revenu, pol commerciale. C Politiques conjoncturelles et politiques structurelles 1 Les politiques ? conomiques conjoncturelles La pol ? cok conjoncturelle: agit rapidement et sur le court terme sur l’activit? ?cok d’un pays afin d’atteindre plein emploi, stabilit? des prix, BC ? quilibr? e, ? quilibre des B&S. On utilise donc la polk budg? taire, mon? taire, ou une combinaison des deux, le « policy mix »). Elle doit influer sur la conjoncture, cad la situation ? cok du pays due aux relations entre agents ? ok r? sidents et av d’autres pays. Ex. : cr? ation de contrats aid? s. Un contrat aid? , ou emploi aid? , est un contrat de travail qui a b? n? fici? d’aides de l’? tat, sous la forme de subventions, d’exon? rations, ou d’aides ? la formation. Ces contrats aid? s permettent dans certains cas de faire rentrer sur le march? du travail des personnes qui en ? taient exclues. C’est un dispositif qui fut cr?? par Lionel Jospin, premier ministre fran? ais de 1997 ? 2002. a)La pol de relance Mise en oeuvre < pv publics pr stimuler expansion ? cok et faire reculer le niveau de chomage. Les polk de relance interviennent g? en p? riode de recession (p? riode de faible taux de croissance faisant suite ? une de forte croissance): il s’agit donc de polk contra cycliques, cad destin? es ? infl? chir le rythme de croissance ds sens oppos? ? celui enregistr? , p. e. en p? riode de recession ou de surchauffe (aug? de la croissance, dc de la demande et des prix). On parle alors de polk de rigueur/aust? rit? /stabilisation, destin? e ? freiner la croissance de la D pr r? duire prix et ? liminer le d? ficit de la balance des transactions courantes. b)La pol mon? taire —> … Elle concerne les effets sur les variables ? conomiques dus ? a quantit? de monnaie en circulation et aux taux d’int? ret. Int? ret: revenu de l’agent qui accorde le cr? dit; il r? mun? re le fait de renoncer ? la liquidit? en mettant celle ci ? diposition d’autrui. Taux d’int? ret: prix du cr? dit, cad le prix de r? nonciation ? la liquidit?. Le cr? dit: pret accord? par les organismes sp? cialis? s (bq, st? de cr? dit) afin de permettre une d? pense. C’est du cr? dit que provient la plupart de la monnaie en circulation. A tout cr? dit correspond une cr? ance, montant qui est du un agent ? cok. Monnaie: actif liquide qui sert d’? talon de valeur, d’interm? diaire dans les ? hanges et de r? serve de valeur. Sa valeur est fluctiante, (inflation:diminue; d? flation:augmente). Avec la disparition du troc, on est pass? d’un ? quivalent simple (aleur ‘une march ? valu? e par rapport ? celle d’une autre), ? un ? quivalent g? n? ral (une march unique, la monnaie, dont la valeur permet d’? valuer celle des autres). La d? mat? rialisation de la monnaie: au fil du tps, monnaie acquiert un forme de moins en moins mat? rielle, (des coquillages ou bijoux: monnaie-marchandise particuli? rement appr? ci? e, aux cheques… ). Puis on passe de la monnaie marchandise ? la monnaie fiduciaire billets convertibles): la monnaie n’aplus devaleur elle-meme. Etape suivante, les ch? ques, la monnaie d? vient d? mat? rialis? e. Oggi on a: monnaie divisionnaire (pi? ces de monnaie ? mises par le Tr? sor public) + monnaie fiduciaire (billets ? mis par la Banque centrale) + monnaie scripturale (d? pots en bq). La banque interm? daire financier qui collecte les d? pots et cr? e de la monnaie scripturale en accordant des cr? dits. Les mesures visant ? diminuer la qt? de monnaie et ? augmenter les taux d’int? ret —> limitent la hausse des prix, mais aussi la croissance; les mesures visant ? augmenter la qt? de monnaie et ? iminuer les taux d’int? ret —> favorisent la croissance, mais ausi la hausse des prix. c) La politique budg? taire —> … d) Le policy mix 2 Les politiques structurelles La pol ? cok structurelle agit sur le long terme et est destin? e ? faire ? voluer la structure de la st? pr am? liorer les performances macro? cok. La pol structurelle porte sur des composantes fondamentales qui sont plus longues ? mettre en place, mais agissent durablement sur les ? quilibres. Ex. : un pays qui connait un d? ficit cronique de sa balance commerciale, va essayer de r? duire celui-ci par des mesures portant sur une ann? e.
Par exemple, la mise en place d’une politique de formation n? cessite ? normement de capitaux et plusieurs ann? es avant de produire pleinement ses effets. (C’est le cas aussi des pol de recherche, pol industrielles, de formation, pol agricole… ) Ce sont par exemple la r? glementation des pouvoirs publics, la planification, la polk de change, les polk sociales comme la protection sociale, la polk des revenus (qui fixe le SMIC), les polks de l’emploi. III La politique budg? taire C’est une polk ? cok conjoncturelle qui influe sur l’activit? ?cok par la variation des d? penses et des recettes budg? taires afin d’assurer la r? ulation ? conomique. Il s’agit donc d’utiliser le budget de l’Etat (document recapitulant l’ensemble des recettes et des d? penses de l’Etat au cours d’une ann? e). Dans de nombreux pays le budget repr? sente plus de 50% du PIB. Le budget est vot? par le Parlement dans le cadre de la loi des finances. Les principales recettes de l’Etat viennent des pr? l? vements obligatoires (impots, taxes et cotisations sociales), A Les fondements th? oriques 1 Le budget et les Lib? raux Les Lib? raux consid? rent que le budget de l’Etat doit conserver une certaine neutralit? afin de ne pas entraver le libre fonctionnement du march?. Le budget comme instrument d’intervention Keynes a toujours consid? r? au contraire que le budget doit etre utilis? en tant qu’instrument d’intervention pour pallier ou compenser les insuffisances du march? et surtout pour retrouver le plein emploi. Pour K une augmentation des d? penses publiques va g? n? rer n? cessairement dans l’? conomie plus de revenus, et ce grace au multiplicateur keyn? sien: Ex. : si les d? penses d? cid? es par l’Etat amontent ? 100 milliards d’euros, et si la PMC est de 80%, cela provoque 5 fois plus de revenus. ? ? y = K ? ?g ? K = 1 1-C (? y=variat? de revenu; K=mutiplicateur; g=d? enses initiales) ? ? y = 1 . 100 = 500 1 – 0,8 Mais cela se fait dans une ? conomie ferm? e (quand tous les revenus sont d? pens? s dans le pays). Pour K, de nombreuses vagues successives vont permettre au total un d? veloppement du revenu largement sup? rieur ? la hausse de d? penses initialement prevue par l’Etat, mais il est ? noter que ce raisonnement n’est valable que si les revenus sont consomm? s ? l’int? rieur du pays, c’est-? -dire ? condition qu’il n’y ait pas de fuites dans le circuit. B La mise en oeuvre de la politique budg? taire -Jusqu’aux ann? es 80, la pol budg? taire a ? t? utillis? soit pour relancer, soit pour freiner l’? conomie. -Par la suite, l’adh? sion ? l’union mon? taire a contraint les diff? rents ? tats ? r? duire leur d? ficit budg? taire. 1 La politique budg? taire des ann? es 70-80 Depuis le d? but des ann? es 70, la politique de r? gulation de la France a connu une succession de plans dans laquelle le budget a jou? un role consid? rable, en se stabilisant et en relan? at l’activit? ?conomique. -Raymond Barre (7? me premier ministre fran? ais, 1976-1981, sous la pr? sidence de VGE) et Jacques Delors (ministre des finances de 1981 ? 1984), ont pris des mesures dans le but de r? duire le d? icit et l’inflation: politique de stabilisation, politique de rigueur, politique d’aust? rit?. -VGE (droite)en 1975, ? lection de Mitterrand en 1981 qui nomme Pierre Mauroy premier ministre (de 1981 ? 1984), mettent en oeuvre une politique de relance. Dans ces deux cas, les politiques men? es ont ? t? efficaces sur le point de vue de la croissance mais on a constat? que le solde de l BC est d? venu d? ficitaire (? cause de la consommation de produits ? trangers), ce qui a provoqu? : —> le d? s? quilibre de la BC (augmentation des Imp? ) —> l’augmentation de l’inflation 2 La politique budg? taire ? partir des ann? es 90
La caract? ristique principale des pol budg? taires des pays membre de l’union mon? taire est d’etre une politique nationale mais forc? met encadr? e par les accords europ? ens. -Leur objectif principal est de rassurer les diff? rents march? s, de fournir de la cr? dibilit? budg? taire aux accords de Maastrich afin d’integrer l’union mon? taire et de r? dure le d? ficit budg? taire pour le ramener en dessous du seuil de 3% du PIB. Il s’agit donc d’une politique de rassurance -Le pacte de stabilit? et d croissance adopt? ? Amsterdam en 1997 impose aux pays de l’union mon? taire de respecter le ratio de 3%. S’il n’est pas respect? le pays est sanctionn?. Il s’agit d’une politique de stabilit?. A parir de cette p? riode il est ? vident que la politique de relance devien limit? e. IV La politique mon? taire Deuxi? me instrument de r? gulation de la conjoncture ? onomique, autrefois control? e par l’Etat, elle est aujourd’hui d? cid? e et mise en place par les banques centrales ind? pendantes. A Les fondements th? oriques 1 La politique mon? taire comme lutte contre l’inflation Pour les ? conomistes lib? raux, la politique mon? taire a pour objectif la stabilt? des prix (la monnaie est « neutre » et ne joue aucun role ? long terme sur l’emploi et la production).
Ceci a ? t? mis en ? vidence par I. Fisher dans son ? quation M ? V = P ? T M: qt? de monnaie; V: vitesse de circulation, nombre de fois qu’une unit? mon? taire est utilis? e durant une p? riode donn? e; P: prix moyen; T: montant des transactions effectu? es sur une ann? e, ce qui correspond ? peu pr? s ? (prod? – ? stock). Celle-ci est la th? orie quantitative de la monnaie, selon laquelle le niveaux g? n? ral des prix est d? termin? par la masse mon? taire et l’iflation est due ? une cr? ation excessive de monnaie. A condition que la vitesse de circulation soit constante, et que le nombre de transactions soit maximal, on aura: ugmentation de M = augmentation de P Neutralit? de la monnaie: th? orie selon laquelle les variables mon? taires (nv et ? volut? des prix) n’ont aucun effet sur les variables r? elles (nv de la prd? , de la D et de l’emploi). 2 La politique mon? taire comme instrument de r? gulation Les keyn? siens consid? rent que la monnaie n’est pas neutre mais peut avoir des incidences sur l’emploi et sur la production. En effet: t? int? ret faibles –> augm? investissements –> augm? production entreprise –> augm? emploi B La mise en place de la politique mon? taire Elle est d? cid? e par la Banque Centrale et son objectif, la stabilit? es prix, est recherch? ? travers le maniement des taux d’int? rets. Depuis le 1e janvier 1999, pour les pays participant ? l’union mon? taire, c’est l’Eurosyst? me qui a la responsabilit? de mettre en oeuvre la politique mon? taire. L’Eurosyst? me est compos? de la Banque Centrale Europ? enne, qui prend les d? cisions, et des banques nationales, qui les appliquent. Pour agir sur les taux d’int? rets (aussi appell? s couts du cr? dit), la BCE utilise les r? serves obligatoires. La BC impose aux banques commerciales la d? tention d’avoirs (comptes) au pr? s de la BC meme et en fonction des d? pots r? alis? s que ces banques r? lisent. Cette obligation (taux de pr? l? vements obligatoires) r? duit la liquidit? des banques parce qu’il s’agit de ressources qu’elles ne pourront pas accorder comme cr? dit aux autres agents ? conomiques. V La politique de l’emploi Avec la progression du chomage depuis une trentaine d’ann? es (8,6%) et la remise en cause de la polk keyn? sienne (relance), les polk de l’emploi ont pris une importance de plus en plus croissante dans tous les pays pq les chomage est devenu massif et toutes les cat? gories socioprofessionnelles sont affect? es. La polk de l’emploi d? signe l’ensemble des interventions de l’Etat concernant le march? u TV. A Politique active, politique passive Travail: O de travail < m? nages ; D < entreprises; Emploi: O d’emploi < entreprises On peut perdre son travail mais pas son emploi. Il faut distinguer les mesures qui ont pour objectif de cr?? r des emplois de celles qui cherchent ? limiter les cons? quences sciales du chomage. 1 Politique active La politique active a pour objectif d’am? liorer le fonctionnement du march? du travail en modifiant les caract? ristiques de l’O et de la D. Les principaux instruments utilis? s sont: l’am? lioration du capital humain ( reglementation du licenciement / emplois pr? aires / am? nagement du temps de travail / annualisation r? duction du cout du tavail du ? la r? duction descharges sociales et aux contrats aid? s, am? nagement du SMIC cr? ation directed’emploi: CES (contrats emploi solidarit? ), emplois jeunes incitation ? la cr? ation d’entreprise: ch? que emploi service VI Les limites de la r? gulation par l’Etat La crise des ann? es 70 a coincid? avec la remise en cause profonde des fonctionnements de l’Etat et la crise actuelle met en ? vidence que l’Etat est indipensabe quant ? la r? gulation ? conomique. A La remise en cause des fonctions de l’Etat Celle-ci est due ? ‘incapacit? de l’Etat de r? soudre la crise de 1973, ainsi qu’aux effets de la mondialisation. Le retour de la vague lib? rale La crise de 1973 a montrr? les limites del’Etat interventionniste: le recours aux outils de r? guation keyn? senne n’a pas suffit ? lutter contre la progression du chomage. Par exemple en 1981 la politique de relance mis en place par le gouvernement avait permis de relancer la D globale, mais avait aussi entrain? ? la fois une hausse de l’inflation et un d? s? quilibre de la BC. Les ? conomistes lib? raux consid? rent que la crise est de ? la rgidit? de la structure ? conomique, provoqu? par une reglementation contraignante Cela se manifeste en effet ? cause d? un taux de PL jug? trop ? lev?. A partir de 1989 (chute du mur de Berlin, echec du syst? me d’? conomie planifi? e de l’ancien bloc sovi? tique), tous les pays se sont tourn? s vers cette politique. (Les r? ussites relatives de la politique de Reagan pendant 2 mandats (fort taux de croissance) + la polk de Margaret Tatcher au R. -U. ) De 1986 ? 2005 on a constat? partout un recul de l’intevention de l’Etat (ac suppression des autorisations d’administration de licenciement en 1986) et l’introduction d’une politique de privatisation. B Les effets de la mondialisation
La mondialisation de l’? conomie pose les probl? me de l’efficacit? des politiques nationales. La politique mon? taire est une responsabilit? de la BC qui d? pend des mouvements des capitaux flottants. Taux Int? ret –> MM –> Prix Taux Inflat? Taux Int? ret –> MM –> Prix Pour lutter contre les tensions inflationnistes, la BC augmente les taux d’int? ret afin de limiter les cr? dits et baisse la MM. Mais l’augmentation du taux d’int? ret va attirer des capitaux flottants, ce qui va entrainer une hausse encore plus prononc? e de l’inflation. La strat? gie des FMN (firmes multinationales), dont certaines r? lisent un CA > budget national, et les diff? rentes strat? gies des entreprises ont pour but de perturber la politique de l’emploi et du soutien ? l’investissement. Un capital flottant C Une nouvelle forme d’intervention de l’Etat La crise d’aujourd’hui nous montre que les Etats sont d? venus moins interventionnistes et plus d? centralis? s et que les actions de l’Etat sur l’? conomie cherchent davantage ? soutenir le fonctionement du march? et ? rendre certaines entreprises plus comp? titives. Ex. : mesure annonc? e 2/12 par le gouvernement Fillon ont l’objectif de donner un coup de pouce ? la consommation (achat de voitures) ? ravers des primes de 1000 euros, et aussi de relancer l’accession ? la propri? t? en doublant le cr? dit ? taux z? ro. Malgr? la remise en case de l’Etat, son poids, mesur? par le taux de p. o. sur le PIB reste tr? s ? lev? en France (43%). Toutefois, la nature et les formes d’intervention ont tendance ? se transformer: Le controle du fonctionnement du march? et du respect des r? gles de la libre concurrence (certaines entreprises ont ? t? condamn? notamment les op? rateurs de t? l? phonie mobile / constructeurs automobiles / St Gobin constru de pare-brise); La pr? paration et le soutien ? la comp? ition mondiale: quand l’Etat accorde des subventions, le but est de permettre aux entreprises d’etre plus comp? titives; Le soutien de l’activit? ?conomique avec la prise en charge par l’Etat (socialisation de l’investissement, par exemple ? travers des infrastructures/recherche/? ducation et formation). LE COMMERCE MONDIAL DES BIENS ET DES SERVICES Introduction Grace ? la mondialisation et ? la mise en place du libre ? change, biens, services et capitaux se d? placent maintenant beaucoup plus facilement, (surtout les capitaux flottants / volatiles, appell? s aussi fonds de pension: la retraite des travailleurs d’un pays d? end du bien-etre ? conomique de celui-ci). L’expansion du commerce mondial a entrain? une internationalisation, cad un processus d’ouverture des ? conomies nationales concernant les biens, les services et les capitaux; au contraire, le facteur TV ne se deplace pas aussi facilement (plus facile entre les Etats europ? ens, moins entre E-U et Australie par exemple). Oggi l’? co mondiale est structur? e par la Triade qui d? signe, selon le japonais Kenichi Ohmae, l’ensemble des pays exer? ant une domination ? cok sur le monde et qui constituent les trois poles de l’? co mondiale: les E-U, le Japon et l’UE. Ces pays rep? entent 70 ? 75% du commerce mondial de B et S et captent la plus large part des I des firmes ? l’? tranger et des flux de Kx financiers intx. A la fin de la 2? me guerre mondiale les ? changes internationaux ont b? n? fici? d’un cadre institutionnel qui a vu la signature des accords de Bretton Woods (1944), qui ont mis en place la Banque Mondiale, le FMI (d? j? des institutions en 1944), et l’ancien OMC, le GATT, avec l’objectif principal de r? duire les droits de douane et de lib? raliser les echanges. Entre 1944 et 1995 ce taux est pass? d’environ 50% ? environ 5%. A chaque crise pourtant, le protectionnisme r? pparait. FMI: caisse commune cr?? e en 44 avec l’objectif d’aider les pays qui pr? sentent un d? ficit de leur BC afin de contribuer ? la stabilit? des taux de change. Depuis le milieu des ann? es 70, le FMI s’est tourn? vers les PVD. BM: cr?? e pour aider la reconstruction des pays victimes de la WWII, elle s’oriente mnt vers les PVD. Plan Marshall: en 47, pour compenser le dollar gap, 35 milliars de dollars (11,5 aide mili + 17 dons + reste = prets ? LT) pour aider la reconstruction de l’Europe. Protectionnisme: polk comm dont l’objet est de favoriser l’activit? nationale au d? triment de la concurrence ? rang? re en instaurant des barri? res douani? res Mondialisation: ? volution de l’internationalisation due ? l’? limination des obstacles aux EI; ? mergence d’un vaste march? mondial de biens, services, capitaux et force de travail, s’affranchissant des fronti? res polik et, de ce fait, limitant la capacit? des Etats ? influer sur l’activit? int? rieure et sur les structures socio? cok nationales. Comp? titivit? : pour un produit donn? , capacit? ? pr? server ou ? augmeter sa part de march?. Part de march? : part des ventes (par l’entreprise ou l’? conomie), d’un produit vendu sur le march? national et les march? ext? rieurs au cours d’une p? riode donn? e. I L’internationalisation: une integration ? conomique A L’expansion du commerce mondial de marchandises Internationalisation des ? conomies nationales: essor des ? changes intx r? sultant d’une insertion plus grande des pays dans l’? co mondiale. Il existe une corr? lation entre le d? veloppement des echanges et la croissance ? conomique. La p? riode entre les deux guerres (14-45) s’est caract? ris? e par la crise ? conomique de 1929 ainsi que par un faible taux d’echanges internationaux. L’apr? s guerre est marqu? au contraire par une forte croissance ? onomique, due ? la mise en place du FMI, de la BM et du GATT qui ont eu comme cons? quence la lib? ralisation des echanges internationaux. Entre 50 e 90 le volume du CI a ? t? multipli? par 9 (augmentation de 800%), soit un accroissement annuel moyen de 23%. En meme temps le PIB en France a augment? de 5,3%. On peut donc conclure que le CI a un effet multiplicateur sur l’? conomie nationale pour 3 raisons: Il permet d’? largir les d? bouch? s (de gagner des parts de march? ); Cela permet ? galement de s’aprovvisionner en mati? res premi? res ? moindre cout; Il peut entrainer une certaine ? ulation pour les entreprises nationales en raison de la confrontation ? la concurrence ? trang? re. Les 2 chocs petroliers (73 et 79), ont ? t? un ? l? ment n? gatif quant ? la croissance ? conomique et au libre echange. B L’interd? pendance commerciale des entreprises Deux ratios permettent de connaitre le degr? d’ouverture d’une ? conomie nationale Taux d’ouverture: X + M 100 2 PIB Taux d’exp? /imp? : X/M 100 PIB Aussi: ? quilibre commercial (M=X) —> taux de couverture = 100% d? ficit commercial (M>X) —> taux de couverture < 100% exc? dent commercial (X>M) —> taux de couverture > 100%
L’ouverture nationale est le processus par lequel les pays s’ins? rent dans les flux d’? changes internationaux. Les ? changes internationaux sont des ? changes entre pays pouvant porter sur des marchandises, des services, des capitaux (investissement des firmes ou placements divers ? l’? tranger) et les migration internationales de travailleurs. A l’oppos? , l’autarcie d? signe la situation des pays refusant tout type d’? change; actuellement aucun. Les pays sont plus ou moins ouverts aux echanges internationaux et c’est l’UE qui exporte le plus au niveau mondial. Si les echanges commerciaux sont un signe de la croissance ? nomique d’un pays, ils renforcent tout de meme la d? pendance ? conomique ? travers la contrainte ext? rieure. Ex. : la crise ? cok des ann? es 70 n’a pas r? duit l’internationalisation mais plutot elle a entrain? la d? pendance des FMN (firmes multinationales) et la globalisation de l’? conomie. Regis Debray: » La globalisation, c’est que nous vivons tous sous le meme toit, mais nous ne parlons pas la meme langue » C L’internationalisation de la production La DIPP, la division internationale du processus productif, s’affranchit des contraintes traditionnelles dict? es par l’Etat ou par les fronti? res; cela se manifeste par la d? ocalisation de la production afin de b? n? ficier de certains avantages de production tels que le dumping social. Dans les ann? es 50 la d? localisation des entreprises leur permetteait de s’implanter plus pr? s des ressources naturelles ? exploiter, mais aujourd’hui l’objectif est de gagner des parts de march? grace au d? tournement des barri? res protectionnistes et aussi en ? tant pr? sent dans le march? national d’un pays, ce qui permet ? l’entreprise de mieux saisir les opportunit? s de la D et d’? viter les couts de transport. Dumping: pratique commerciale consistant ? vendre un produit ? un prix inf? rieur ? on cout de production; il a ? t? interdit par le GATT. Ttfois, certaines pratiques de dumping persistent. Dumping social: pratique des pouvoirs publics de cert pays qui perp? tuent un faible niveau de protection sociale pour r? duire les charges des entreprises et donc diminuer leurs couts + salaires maintenus ? un bas niveau pour pr? server la comp? titivit? -prix des firmes (aptitude ? pratiquer prix plus bas que ceux des concurrents). Dumping mon? taire: sous-? valuation syst? matique du taux de change de la monnaie nationale pour doper la comp? titivit? des firmes install? es sur leur territoire. Les d? eloppement des FMN soul? ve un d? bat sur la d? tention du pouvoir, autrement dit, est-ce que ce sont les Etats qui imposent leurs directives politiques, ou pluto^t ‘inverse? C’est afin d’imposer leurs d? cisions aux Etats? ex. : depuis qqs ann? es, le pouvoir ? cok est d? venu tellement important que ce sont les conseils d’administration (principaux fonctionnaires) qu imposent leur point de vue sur les Etats-Nations qui doivent souvet accepter ces d? cisions. PQ? —> L’inplantation d’une filiale sur le territoire entrai^ne une cr? ation d’emplois/augm? de richesse/augm? de recettes fiscales. II Les ? volutions sectorielles g? graphiques du commerce mondial Le commerce mondial a ? volu? depuis le d? but du XX si? cle au niveau des produits ? chang? s, ainsi qu’au niveau des pays participant ? l’? change. A La typologie des produits Le commerce des produits manufactur? s s’est d? velopp? , mais depuis une vingtaine d’ann? es celui des services prend une place de plus en plus importante. Les produits manufactur? s repr? sentent actuellement presque 80% du march?. Ce sont des produits ? forte VA. ex. : produits des industries m? chaniques / a? ronautiques / ? lectroniques. Les services commerciaux ont augment? 2 fois plus vite dans les pays industrialis? que les marchandises et repr? sentent actu 20% du TOT des expo? mondiales de B&S. Le premier pays expo mondial est l’Allemagne,15%; Le deuxi? me est la France, 7,5% Dans les services, on trouve les transports / voyages / acteurs machands comme les commer? ants / logiciels / diff, services aux entreprises. B Les ? volutions g? ographiques du commerce mondial Le commenr mondial reste domin? par les pays industrialis? s et se concentre au sein de 3 po^les, qui constituent « La Triade ». Les pays industrialis? s r? alisent environ 74% des ? changes, et les 7 pays les plus riches conituent presque la moiti? es expo? et des impo? mondiales. Les PVD conservent la m^ part qu’il y a 50 ans ( environ ? du commerce mondial), mais il existe des disparit? s: – les nvx pays indu (Chine, Mexique, Hong Kong… ) font d? sormais partie des 10 meilleurs exportateurs mondiaux – l’Afrique reste exclue des ? changes internationaux 2% du cm) La part des pays en transition vers une ? conomie de march? (ex-URSS) a fortement baiss? (en1979: 10% des expo? —> actu: 2,5%) Le CM se concentre autour de 3p^oles: Am? rique du Nord Europe occidentale Asie du Sud-Est (le Japon en te^te) Dans chq po^le il existe un pays dominant. —-> On parle alors de « commerce triangulare » C La r? gionalisation des ? changes La majorit? des pays commercent avec les voisins (existance d’accordqui favorisent les ? changes dans une m^ r? gion). Exemples: CECA (Communaut? ?conomique du charbon et de l’acier), Trait? de Paris, 18 avril 1951; ALENA (/NAFTA, Accord de libre-? change nord-am? ricain), 1 janvier 1994; ASEAN (Association des natons de l’Asie du Sud-Est), Bangkok, 1967; MERCOSUR (March? commun du Sud), Tait? de Asunci? n, 26 mars 1991… III Les instruments de mesure du commerce ext? rieur. Expo? /Impo? Expo? /Impo? Expo? /Impo? Expo? /Impo? e marchandises de services Kx ? CT Kx ? LT BC B des invisibles B des Kx ? CT B des Kx ? LT ? ? ? ? Solde des transactions courantes Balance des mouvements de Kx ? ? Balance des paiements A La balance des paiements Elle r? cense les op? rations ? cok entre les secteurs institionnels r? sidents (m? nages/institutions financi? res/entreprises/entre d’assurance/ admin? publiques/admin? priv? es) et non r? sidents (reste du monde). C’est un doc comptable dont la structure et la pr? sentation permettent d’enregistrer les op? rations pour un pays en les classant (op?? commerciales, financi? res et mon? taires) au cours d’une ann? e. –> une balance est toujours ? quilibr? e. B La nature des op? rations r? cens? es Toutes les op? rations de nature ? cok ou financi? re sont r? cens? es dans la BP ( expo? /impo? de marchadises + flux de services et Kx ? CT et ? LT). Si la plupart de ces op?? sont r? alis? es en vue d’un reglement en devise ( soit entr? e soit sortie de devise), certaines op?? se font sans aucune contrepartie. ex. : aide ? un pays endommag? /envoi d’argent d’un immigr? ? sa famille C Enregistrement des op? rations Avant la Seconde Guerre mondiale (en dehors des statistiqes douani? res) il n’y avait pas de document officiel recensant les op? ations avec le reste du monde. A cette ? poque, les balances ? taient des estimations d’? conomistes, comportant des importantes marges d’erreur. Apr? s: application stricte du contro^le de change + obligation faite aux banques de rendre compte de tous les reglements avec le reste du monde. Depuis cette ? poque, la banque centrale + la direction du Tr? sor ont le devoir d’? tablir la BP en fonction des ? l? ments fournis par les services douaniers et par le syst? me banquaire. 1 La BC La balance commerciale comptabilise les mouvements de B ou de marchandise entre la France et le reste du monde. Les expo? ont comptabilis? esen FAB (franco ? bord): le prix d’un marchandise export? e comprend le prix de d? part usine + frais de transport ? l’int? rieur du pays exportateur. Les impo? sont comptabilis? e en CAF ( cou^ts, assurance, fre^t): le prix comprend le prix de d? part usine + transport ? l’int? rieur du pays + un cou^t assurance + transport maritime ou a? rien (fre^t), pay? ar l’importateur. Le solde EXP? – IMP? est apell? solde commercial / solde du commerce ext? rieur; c’est un ? l? ment qui permet de mesurer la comp? titivit? d’un pays et un indicateur du dynamisme de l’? conomie dans les ? hanges internationaux. Taux de couverture = EXP IMP Taux > 100 : BC exc? dentaire Taux < 100 : BC d? ficitaire Taux = 100 : BC ? quilibr? e Le solde de la BC doit e^tre interr? t? avec prudence pour deux raisons: Une BC exc? dentaire peut s’expliquer non pas par une augm? des expo? , mais par une dimi? des impo? en raison d’un ralentissement de la croissance ? cok, donc de la demande int? rieure. Offre globale = Demande globale O nationale + ? trang? re D nationale + ? trang? re (prod? impo? ) = (CI + CF + Vstock + FBCF + expo? ) Prod? – CI = CF + Vstock + FBCF + (expo? – impo) PIB = D interne + solde externe
Un solde n? gatif ne signifie pas que la situation ? cok du pays est catastrophique. 2 La balance des invisibles Elle enregistre les ? changes qui ne sont pas mat? rialis? s au passage des fronti? re: les services li? s a commerce ext? rieur ( transport, assurances… ); les d? penses des touristes ? l’occasion de leur voyages. 3 La balance des transactions courantes Elle regroupe le solde de la BC + celui de la B des invisibles; ce solde reflet la comp? titivit? de l’? co nationale et met en ? vidence d’une fa? on simplifi? e la position du pays vis ? vis du reste du monde. 4 La balance des capitaux Elle se d? ompose en deux: la B des kx ? court terme, qui retrace les flux de cr? ance et d’engagemen inf? rieurs ? un an, contract? s vis ? vis de l’ex? rieur par les diff? rents secteurs institutionnels; la B des kx ? long terme, qui retrace les op? ration d’engagement et de cr? ance vis ? vis de l’ext? rieur et au-del? d’une ann? e. (Au-del? d’ne ann? e, les engagements sont consid? r? s comme investissements). 1. Investissement dans les entreprises ? trang? res pour 500 unit? s (sortie de devise) = IMPO 2. Assurance contract? e par des ? trangers au pr? s de compagnies nationales pour 16 EXPO 3. Expo? de biens: la moiti? st pay? e au comptant et l’autre fait l’objet d’un cr? dit commercial ? 18 mois d’ech? ance (c comme un cr? dit accord? ? l’? tranger); la valeur de cette expo? est de 450 EXPO + IMPO 4. D? pense de touriste venu en X pour 152 EXPO 5. Utilisation de transport ? tranger pour 77,4 6. Impo? de B pour 507 7. Acquisition de brevet ? tranger pour 49 8. D? pense de touriste de X ? l’? tranger pour 198 9. Pre^t ? long terme ? des PVD pour 101 10. D? po^t ? vue d’entreprise ? trang? re dans les bqs de X pour 102 11. Emprunt ? long terme ? l’? tranger pour 102 12. Vente de brevet par des entr de X pour 129 13. Investissemnt ? ranger en X pour 102 14. D? po^t ? vue d’une entr de X ? l’? tranger pour 12 15. Don en nature du pays X pour un PVD 16. Envoi de revenu de tv immigr? s dans leur pays d’origine pour 33,6 Exportations (entr? es de devises) Importations (sorties de devises) N? de l’op? ration Valeur N? de l’op? ration Valeur Balance Commerciale 3 225 6 507 Balance des invisibles 2 – 4 – 12 16 + 152 + 125 5 – 7 – 8 – 15 – 16 77,4 + 49 + 198 + 50 + 33,6 Balance des Kx ? CT 10 102 14 12 Balance des Kx ? LT 11 – 13 102 + 102 1 – 3 – 9 105 + 225 + 101 = 824 = 1358 —> BC d? ficitaire : -534 BC B des invisibles B des Kx ? CT B des Kx ? LT
X march: 225 X serv: 297 X Kx CT: 102 X Kx LT: 204 M march: 507 M serv: 408 M Kx CT: 12 M Kx LT: 431 -282 – 111 + 90 – 227 ? ? ? ? Solde des transactions courantes Balance des mouvements de Kx -393 – 137 ? ? Balance des paiements – 530 ? VPME 530 VPME: Variation de la position mon? taire ext? rieure. Signe oppos? ? la balance des paiements. Elle sert ? r? equilibrer la BC qui doit tjs etre ? quilibr? e. Si la VPME est positive, cela signifie qu’il ya plus de sorties de devise que d’entr? es. Si la VPME est n? gative, nous sommes dans une situation d’un pays qui a vu plus d’entr? es de devise que de sorties.
Par quels moyens un pays peut am? liorer sa situation? Augmenter ses exportations Reduire des importations (certaines sont incompressibles: p? trole) Emprunter 23/03 Pour r?? quilibrer une balance des paiements, il existe + solutions: on peut utiliser la VPME, cad les devises ? trang? res engrang? es au cors des ann? es pr? c? dentes, mais celle-ci n’est pas extensible (pas infinie) essayer d’exporter plus; cela doit paser par une recherche d’une meilleure comp? titivit? et c’est une solution sur le long terme r? duire les importations: certaines sont incompressibles (on ne peut pas les r? duire meme si leur prix augmete; ex. p? trole). Il est ? rappeller que la demande nationale est une demande diff? renci? e, cad satisfaite par de l’importation faire appel ? un emprunt international (entr? e de devise) mais avec le risque de rembourser des services de la dette qui peuvent augmenter au cours des ann? es d? valuation de la monnaie, (solution de facilit? utilis? e en dernier ressort) qui permet de surencherir les produits import? s et de rendre nos produits beaucoup plus comp? titifs. LES FONDEMENTS THEORIQUES DES ECHANGES INTERNATIONAUX Les th? ories du commerce international ont pour principal objet d’expliquer comment est d? ermin? e la DIT (division international du travail), cad rendre compte des sp? cialisations internationales (quels sont les biens qu’un pays exporte et quels sont ceux qu’il doit importer). Les th? ories traditionnelles expliquent que les pays gangnent tous ? ce que l’? change international soit sans fronti? res. Or, l’histoire ancienne et r? cente nous a souvent montr? des conflits commerciaux entre des pays (exemple de l’acier, exception culturelle, roquefort.. ). L’? change est souvent per? u par ces th? oriciens du libre ? change comme un jeu ? somme positive (tt le monde gagnant). En effet. Pour les Lib? aux il n’y a pas de perdant dans l’? change puisque celui-ci est libre et de plus aucun pays ne dispose sur son territoire de tous les biens n? cessaires ? la satisfaction des besoins de la nation. Pour deux raisons: incapacit? de produire ce bien insuffisance des quantit? s produites pour couvrir tous les besoins Participer aux ? changes est donc une n? cessit? puisque l’exportation permet de g? n? rer des devises qui sont indispensables pour financer des importations de biens et d’? quipement. I Le libre ? change Doctrine ? cok lib? rale caract? ris? e par la libre circulation des marchandises, des services et des kx.
Absence de tout droit de douane, de cotingentement ou de r? glementation. Selon ces lib? raux, les nations tirent un avantage du commerce int d? s lors qu’il se sp? cialisent et ouvrent lurs fronti? res. A Les approches classiques de l’? change international Adam Smith (1723-1790) et David Ricardo (1772-1823) exposent les cons? quences positives engendr? es par l’ouverture des nations aux ? changes commerciaux. 1 La th? orie des avantages absolus de Smith Mise en ? vidence en 1776, d? veloppe la th? se de l’efficacit? de la DIT et de la concurrence ? niveau international. S part de l’hypoh? e qu’un pays, quel qu’il soit, ne peut pas tout produire par manque de Kx suffisants, de technique, de ressources naturelles; il doit donc se sp? cialiser dans la production o? ses couts sont inf? rieurs ? ceux du pays partenaire. Il est pr? f? rable pour un pays d’importer des produits qui lui couteraient moins chers ? l’importation qu’? la production. Avant la sp? cialisation X? Couts de X? (travail, hommes… ) X? globale Cor? e du Sud France Costume 5 (1 costume) 6 (1 costume) 2 costumes TV 6 (1 tv) 4 (1 tv) 2 TV N? d’heures 11 10 4 produits totaux Apr? s la sp? cialisation X? Couts de X? (travail, hommes… ) X? lobale Cor? e du Sud France Costume 10 – 2 costumes TV – 8 2 TV H disponibles 11 10 H utilis? s 10 8 Gain 1 2 4 produits totaux 2 La th? orie des avantages comparatifs de Ricardo Avant la sp? cialisation X? Couts de X? (travail, hommes… ) X? globale Angleterre France Costume 4 h 12 h 2 TV 8 h 10 h 2 Nombre d’heures 12 22 4 Ici la France est d? savantag? e sur les deux produits: si on adopte la th? orie de Smith, la France devrait abandonner les deux prod? et importer de l’Angleterre. Ricardo ne raisonne plus en termes d’avantages absolus mais en termes d’avantages relatifs. Pour lui tous les pays peuvent et ont int? et ? se sp? cialiser dans la prod? o? leur avantage est le plus ? lev? , sinon dans les prod? o? leur d? savantage est le moindre. Pour Ricardo la France n’a aucun avantage absolu ni dans la production de costumes ni dans celle de TV: c’est l’Angleterre qui poss? de ces deux avantages. Mais ce pays a un avantage relatif dans la fabrication des costumes puisqu’il peut produire un costume de mani? re bcp plus efficace qu’il ne peut produire une tv. L’Angleterre a int? ret ? concentrer ses efforts dans la production de costumes qui demandent 4 heures de travail et d’importer des TV que la France fabrique en 10h.
Apr? s la sp? cialisation X? Cou*ts de X? (travail, hommes… ) X? globale Angleterre France Costume 8 0 2 costumes TV 0 20 2 TV H disponibles 12 22 H utilis? s 8 20 Gain 4 (–> 1 suppl) 2 (–> 0,2 TV suppl) produits totaux Pour Ricardo l’echange international, grace ? une meilleure productivit? CAD ? une meilleure efficacit? , permet d’abaisser le cout de production et le prix de vente et indirectement de r? duire les salaires tout en maintenant le pouvoir d’achat. A l’? poque il explique que le commerce ext? rieur est l’un des moyens qui permettent d’augmenter le taux de profit des entrepreneurs qui tend ? aisser sous l’effet de la croissance de la population et de la hausse des prix des produits agricoles. La th? orie de Ricardo n’est possible qu’en raison d’hypoth? ses simplifi? es: il consid? re le plein emploi des facteurs de production (ft tv et k utilis? s au maximum) il consid? re que les prix de vente sont ? gaux ? leur valeur travail il consid? re que la r? mun? ration du ft productif est identique dans les deux pays il consid? re les couts de transport comme negligeables il consid? re les rendements constants alors qu’avec le progr? s technique les pays r? alisent des rendements croissants grace aux ? onomies d’echelle il consid? re la parfaite mobilit? des biens et parfaite mobilit? des facteurs de production Par ailleurs, Ricardo ? l’? poque ne fournit aucune explication quant’au diff? rentiel de productivit? entre les deux pays. 3 La th? orie des dotations des facteurs de production/dotation factorielle Hecscher Ohlin Samuelson Un si? cle et demi plus tard HOS ont d? montr? que la cause fondamentale des diff? rences de couts relatifs existants entre les pays se trouve dans les facteurs de production et ils l’enoncent de la fa? on suivante. Pays A Pays B Dotation des facteurs de production Capital + Travail, terre –
Travail, terre + Capital – Prix des facteurs K peu cher pq en grand nombre Tv peu cher pq en quantit? suff Sp? cialisation Sp? ds la fabricat? qui utilise le capital. Sp? ds la fabricat? qui utilise le travail Ex. : le Br? sil poss? de de vastes ? tendues de terre: il devrait alors exporter des biens agricoles et importer des biens d’? quipement. En revanche, l’Angleterre, qui dispose de peu de terres mais de bcp de K, exportera des produits industriels en ? change de produits agricoles. Certaines critiques se d? v en 1954 pr remettre en cause la th? orie HOS: un ? cost am? ricain a affirm? ses th? ses par une ? ude statistique connue sous le nom de Paradoxe de Leontief. Cet auteur a r? alis? une ? tude empirique concernant le commerce ext? rieur des E-U en fonction des dotations aux facteurs de production. Il est ? noter que ce pays est dot? de plus de capital que de travail compar? au reste du monde; donc les E-U devraient exporter des biens ? forte intensit? de capital et importer des biens ? forte intensit? de travail. Or, cette ? tude a demontr? le contraire puisque ce pays exportait des bies ? forte intensit? de travail et importait des biens ? forte intensit? de capital. Le contenu en facteur travail des exportations am? icaines est plus ? lev? que ne le laissait supposer le niveau de l’accumulation du capital aux Etats-Unis. Ce r? sultat paradoxal prenait en cause la th? orie HOS, mais l’explication r? side dans le fait que les expo? am? ricaines incorporaient certes bcp de travail, mais celui ci ? tait hautement qualifi? : en effet ce paradoxe parait r? solu d? s lors qu’on prend en compte la productivit? du fc travail ? la productivit? du travailleur am? ricain vaut 3 fois celle des autres. Donc la dotation en fc de travail est bien plus ? lev? e (3 fois plus) que la dotation apparente. 04/05 B Les th? ories r? centes Actuellement les th? ries traditionnelles n’expliquent qu’une faible partie des ? changes internationaux. Des th? ories r? centes du libre ? change proposent de nouvelles approches pour tenir compte de la mondialisation et des charact? ristiques actuelles du commerce international. 1 La th? orie de l’avantage technologique Selon cette th? orie c’est plut? t la technologie qui conf? re un avantage relatif. Donc les pays industrialis? s ont int? r? t ? se sp? cialiser dans la production qui incorpore une forte technologie de pointe ? forte valeur ajout? e – destin? e ? etre export? e vers les autres pays – et ? importer des produits ? faible valer jout? e qui incorporent des technologies traditionnelles. Cette th? orie va se d? velopper en association avec la th? orie du cicle de vie du produit de Raymond Vernon et qui et compos? e de quatre ? tapes: Vernon a fourni une analyse de l’? volution de la technologie et de son incidence sur les ? changes internationaux en l’expliquant par rapport aux ? tapes que connait un nouveau produit. Phase de lancement du produit Le pays innovateur dans la majorit? des cas est un pays d? velopp? industrialis? et est le seul ? produire ce nouveau bien. Pour cela il dispose du monopole des connaissances techniques ? sa fabrication et ? e titre il a une avance technologique qui lui conf? re un avantage absolu. Le produit est export? vers de pays qui ont du PA. Phase de croissance Le pays innovateur ne peut pas ind? finiement conserver son avance technologique. Les autres pays d? velopp? s se mettent ? fabriquer un produit comparable et arrivent meme ? deveir exportateur vers le reste du monde. Phase de maturit? /standardisation La technologie de fabrication des biens se standardise (assimilable par tous les pays). Parmi eux les PVD commencent ? exporter. Cette phase de d? clin permet au premier pays innovateur d’investir dans la recherche et le d? eloppement pour am? liorer son produit et d’obtenir une longueur d’avance sur le autres pays. 2 La th? orie de Linder fond? e sur la demande Linder, ? conomiste su? dois, publie ses travaux en 1961. Il explique que dans une ? tape l’Etat privil? gie la demande domestique pour laquelle il ? labore et perfectionne le produit. Lsq cette demande est satur? e on se tourne vers d’autres pays qui ont une demande et un PA similaire. Pour cet auteur, l’importance de la demande domestique conditionne l’acquisition d’un avantage comparatif: c’est ce qui permet d’obtenir des conditions indispensables ? ‘obtention d’une position forte et comp? titive grace aux ? conomies d’echelle r? alis? es par l’entreprise. C Les contestations 1 La sp? cialisation pron? e par les lib? raux n’entraine pas des avantages pour tous les pays. Pour les Classiques et les N? oclassiques le libre ? change permet ? tous les participants de b? n? ficier du bien-etre ? conomique. Il est ? noter que les couts d’ajustement engendr? s par la concurrence entre les pays peuvet se r? v? ler ? lev? s pour plusieurs raisons: Destruction de certains secteurs productifs, pq la concurrence est devenue plus vive (certaines branches d’activit? n disparu, telles que le textil, sid? rurgie) Le d? v des ? changes peut engendrer des couts sociaux pq les th? oriciens du LE partent de l’hypoth? se d’une parfaite mobilit? des facteurs de production (K et TV) et si une branche d’activit? devient moins comp? titive, elle est abandonn? e pq ces deux ft peuvent se d? placer vers d’autres facteurs plus rentables, ce qui se traduit par des couts sociaux ac destruction de l’emploi, la remise en cause d’un mod? le social: concurrenc? s par les PVD o? existe du dumping (tv des enfants, pas de syndicats.. ).