THEME I : LA COORDINATION DES DÉCISIONS ECONOMIQUES PAR L’ECHANGE CHAPITRE II : LA MONNAIE DANS L’ECHANCE SECTION I : LES FONCTIONS DE LA MONNAIE La monnaie comme intermédiaire dans les échanges B : La monnaie comme instrument de mesure de la valeur C : La monnaie comme instrument de réserve de valeur SECTION 11: LES QUA or 11 MONNAIE Sni* to View A : La stabilité de la a stabilité interne 2. La stabilité externe B : La confiance dans la monnaie SECTION III : LA QUANTITE DE MONNAIE DANS L’ECHANGE A. La mesure de la masse monétaire 1.
La composition de la masse monétaire 2. La masse monétaire et les agrégats monétaires B : Les effets de l’évolution de la masse monétaire 1 L’évolution de la masse monétaire et le niveau général des prix externe). On lui reconnait trois fonctions: instrument des échanges, unité de compte et réserve de valeur. A : La monnaie comme intermédiaire dans les échanges La monnaie est un instrument dans les échanges (ou un instrument d’échange) car tous les produits s’échangent contre de la monnaie, qui permet l’achat de tous les biens et services.
De plus, elle rend possibles les échanges de biens hétérogènes et autorise
Elle est une unité de compte qui est une référence de mesure. Elle permet de fixer les prix des différents produits. La monnaie détermine une échelle générale des prix entre tous les biens. Avec la monnaie, on peut mesurer et comparer des biens et servlces différents. Elle constitue un vérltable étalon de mesure et rend possible la fixation des relations d’échange d’un produit avec tous les autres biens et services.
La présence d’une monnaie permet de réduire considérablement les coûts et la complexité des échanges par rapport à une économie de troc (voir schéma) : elle est acceptée par tous comme instrument de paiement, et les prix exprimés en monnaie permettent de rendre les b PAG » 1 permettent de rendre les biens comparables entre eux. La monnaie est un instrument de réserve de valeur : elle peut être conservée, comme réserve de pouvoir d’achat, en vue de ransactions futures : la détention d’encaisses monétaires permet de différer l’utilisation du revenu.
La thésaurisation (détention d’encaisses monétaires) peut se justifier en période d’inflation faible, c’est-à-dire lorsque le pouvoir d’achat de la monnaie reste stable. Donc la monnaie autorise l’utilisation différée dans le temps de la valeur d’échange qu’elle représente et permet donc d’épargner, c’est-à-dire de renoncer à une consommation présente et d’opter pour une consommation future. Elle est un « lien entre le présent et l’avenir comme l’a écrit Keynes La monnaie est l’actif liquide par excellence car elle est utilisable immédiatement comme moyen de paiement dans tout échange.
Sa liquidité procure à la monnaie un avantage sur tous les autres actifs en tant que réserve de valeur. Elle autorise la réalisation ? tout moment, sans perte de valeur (à condition qu’il n’y ait pas d’inflation), des achats, au contraire des autres actifs qui doivent être d’abord convertis en monnaie, ce qui génère un coût. SECTION 11: LES QUALITES ATTENDUES DE LA MONNAIE A : La stabilité de la monnaie Lorsque l’on parle de la stabilité de la monnaie, on distingue la tabilité interne et la stabilité externe. 1.
La stabilité interne La stabillté interne d’une mon PAGF30F11 La stabilité interne d’une monnaie correspond à celle des prix et du pouvoir d’achat des ménages lors de l’achat de biens et services nationaux. Elle correspond à l’absence d’inflation ou ? une inflation très modérée. L’inflation correspond à la hausse du niveau général des prix. Elle a pour conséquence d’entraîner une perte de pouvoir d’achat pour les salariés lorsque les prix des biens et services augmentent plus vite que la hausse des salaires. II en est de ême pour tous les titulaires de revenus non indexés sur la hausse des prix. . a stabilité externe La stabilité externe d’une monnaie correspond à celle du taux de change de la monnaie nationale en devises étrangères. De cette stabilité de la monnaie nationale, par rapport aux monnaies des autres pays, dépend le pouvoir d’achat en biens et services produits dans le reste du monde. l_Jne des premières qualités de la monnaie est la confiance qu’ont ses utilisateurs de sa valeur dans la durée et de sa capacité ? servir dinstrument d’échange. La valeur de la monnaie dépend onc, en grande partie, de la confiance que l’on a en elle.
Une monnaie inspire confiance si l’on pense qu’elle sera acceptée par les autres pour payer un achat. Lorsqu’il y a défiance vis-à-vis de la monnaie, on assiste alors à une « fuite devant la monnaie Les agents économiques convertissent leur argent dans d’autres devises (souvent, le dollar US) ou dans des biens (souvent, des métaux précieux comme l’or). PAGFd0F11 (souvent, le dollar US) ou dans des biens (souvent, des métaux précieux comme l’or). Ils espèrent ainsi que la valeur de leur patrimoine sera mieux conservée.
Ce phénomène de « fuite devant la monnaie » a souvent été observé dans les pér10des d’hyperinflation, c’est-à-dire dans le cas d’une très forte hausse des prix qui a pour effet de dégrader le pouvoir d’achat de la monnaie. La défiance vis-à-vis de la monnaie traduit une crise plus profonde, celle de l’État qui lui-même n’inspire plus confiance. SECTION III : LA QUANTITÉ DE MONNAIE DANS L’ECHANGE 1 . La composition de la masse monétaire La masse monétaire est la quantité totale de monnaie en circulation dans une économie à un moment donné.
La mesure de la masse monétaire (quantité de monnaie isponible dans une économie donnée) constitue un enjeu important pour les autorités chargées de mener la politique économique. Contrairement à la vision courante, qui assimile la monnaie aux moyens de paiement usuels (pièces, billets et comptes à vue), les économistes appréhendent la monnaie comme un actif (élément de richesse), dont la particularité est d’être parfaitement liquide, ce qui signifie qu’elle est utilisable directement, sans coûts de transformation, pour régler des achats.
Le critère retenu aujourd’hui pour tracer les frontière entre la monnaie et les autres actifs est donc celui de liquidité : artant du constat que plusieurs actifs financiers avaient un degré de liquidité élevé (par exemple les sommes disponibles sur les livrets d’épargne, qui sont s 1 degré de liquidité élevé (par exemple les sommes disponibles sur les livrets d’épargne, qui sont facilement transformables en moyens de paiement), les autorités monétaires les ont intégré ? la masse monétaire.
Donc, la mesure de la masse monétaire permet de connaître la capacité de dépense des agents économiques. Le niveau de cette dépense peut avoir des conséquences sur le niveau général des prix et celui de la croissance. La masse monétaire est composée de différents éléments . – des actifs monétaires qui sont « liquides », c’est-à-dire des moyens de paiement qui peuvent être utilisés immédiatement, sans risque de perte ou de gain en capital, pour régler une dette.
Ils se composent des pièces et des billets de banque (monnaie fiduciaire) et des dépôts à vue (argent disponible qui peut être retiré partiellement ou totalement à tout moment) ; – des actifs non monétaires, c’est-à-dire de l’épargne, qui peuvent être plus ou moins rapidement transformés en moyens de paiement sans risques au avec peu de risques de perte en capital comptes d’épargne, livret A, compte épargne-logement, livret de développement durable, titres d’OPCVM monétaires… ). 2.
La masse monétaire et les agrégats monetaires Les agrégats monétaires constituent une mesure statistique de la masse monétaire. Ils regroupent les avoirs facilement transformables en moyens de paiement. Ils sont classés en fonction de leur liquidité, c’est-à-dire de leur aptitude à être transformés rapidement et sans coût en monnaie. Le classement est effectué selon une logique de degré de liquidit 6 1 rapidement et sans coût en monnaie. Le classement est effectué elon une logique de degré de liquidité décroissant, du plus liquide, Ml, au moins liquide, M3.
Depuis l’instauration d’une politique monétaire unique dans la zone euro, la comptabilisation des agrégats Ml, M2 et M3, pour l’ensemble de la zone, est fait par la Banque centrale européenne (BCE), qui distingue les trois agrégats suivants : Ml, agrégat étroit, comprend la monnaie fiduciaire (billets et pièces) ainsi que les dépôts à vue, qui peuvent être utilisés pour les paiements (monnaie scripturale) ; M2, agrégat intermédiaire, est formé de Ml auquel s’ajoutent des placements à vue rémunérés (compte sur livret, livret A, ompte épargne-logement… , qui peuvent être transformés instantanément en moyens de paiement mais qui n’ont pas de pouvoir libératoire immédiat, eest-à-dire qu’ils ne peuvent pas servir directement à régler une prestation ; M3, agrégat large, regroupe M2 et des actifs financiers qui comportent peu de risques en capital et sont facilement transformables en monnaie. C’est cet agrégat M3 qui est surtout utilisé par la BCE pour mesurer la masse monétaire. disponible dans une économie donnée) constitue donc un enjeu comme un actif (élément de richesse), dont la particularité es PAGF70F11